Trésor des gourmands
Coquillage : nom donné aux mollusques recouverts d'une coquille (généralement ± comestibles)
Gastéropodes
Les gastéropodes sont 1 des 2 classes principales des mollusques.
Ils possèdent 1 seule coquille, d'où sort le corps, mou, muni d'1 pied qui leur permet de se déplacer...
Sont présenté ici les habitants des côtes rocheuses, puis ceux des côtes sableuses.
![]() Bernique |
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![]() Bigorneau |
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![]() Bulot |
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Lors de la cueillette, éviter la proximité des rejets d'eau usée. Comme tous les mollusques, ils concentrent les produits toxiques.
Lamellibranches
Les lamellibranches sont
1 des 2 classes principales des mollusques.
Ils possèdent 2 coquilles, qui contiennent et protègent le corps, mou, de l'animal.
Sont présenté ici les habitants des côtes rocheuses, puis ceux des côtes sableuses.
![]() Palourde |
Tapes
croisé (Tapes decussatus) |
![]() Praire |
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![]() Amande de mer |
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![]() Coque |
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![]() Couteau |
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![]() Pignon |
Do |
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Telline (Tellina
tenuis) |
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Huître
japonaise (Crassostra gigas) |
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L'amande de
mer (Glycymeris
glycymeris) est un coquillage bivalve
comestible. |
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Pour mémoire !Tailles minimales légales autorisées, pour la cueillette de coquillages & crustacés
(5) - longueur céphalothoracique - (6) - piquants exclus |
Les espèces de ce genre portent les noms
vernaculaires : patelles, arapèdes, berniques, bernicles ou
bernaches selon les terroirs.
La coquille de ce mollusque prend la forme d'un "chapeau chinois"
appliqué contre les rochers. Les bords de la coquille s'imbriquent
parfaitement dans les aspérités de la roche. Ainsi, à marée basse,
la patelle ne se dessèche pas. Grâce à une radula circulaire (sorte
de ruban muni de petites dents), la patelle râpe les petites algues
à la surface des rochers.
La patelle est très facile à pêcher, puisqu'elle est visible à marée
basse sur les rochers. Il faut cependant se munir d'un bon couteau.
Malgré tout, elle est très peu pêchée, car sa chair est assez
coriace. Elle peut être utilisée hachée, par exemple dans une sauce
"bolognaise" aux patelles.
C'est un fruit de mer particulièrement savoureux lorsqu'il est poêlé
dans du beurre.
En Bretagne tout particulièrement, elle est consommée depuis très
longtemps et on la prépare souvent au four avec une persillade. Il
est important de retirer les antennes et la tête avant de cuire les
patelles sans quoi elles auront un goût amer et seront
particulièrement dures. Pour ce faire, on presse le centre du
mollusque de manière à faire sortir les antennes et la tête, on peut
alors les extraire facilement à l'aide d'un couteau. La cuisson est
ensuite réalisée en une dizaine de minutes au four.
Escargot de mer dit aussi buccin, le bulot a la
coquille grise en spirale conique et pointue et se pêche au filet.
Ramassé le long des
côtes bretonnes il est délicieux en apéritif et bien sûr très facile à
préparer.
Appelé aussi ''vigneaux'' en Normandie, la pêche des
bigorneaux se fait à marée basse sur le littoral des côtes de la
Manche et de l'atlantique, mais ils sont de plus en plus souvent
importés d'Angleterre et surtout d'Irlande les meilleurs...
Acheté cru avec l’opercule en place, il doit être brillant, avec une odeur marine, et rentrer dans sa coquille lorsqu'on le touche. Il se garde de 24 à 36 h au réfrigérateur. Afin d'éviter que les bulots soient caoutchouteux, ne pas les choisir trop gros – au contraire des bigorneaux – et les cuire longtemps au court-bouillon. Les décoquiller puis les assaisonner encore tièdes, ils n’en seront que meilleurs...
Les clams sont les favoris des Yankees. Qu’ils soient servis crus dans leur coquille, avec une goutte de citron, cuits à la vapeur et accompagnés de beurre fondu, mijotés en chowder (soupe épaisse) ou faisant partie d’un clambake
(pique-nique) où l’on cuisine des fruits de mer, ces
La tradition du chowder de la NouvelleAngleterre est liée
à la mer. Le mot vient du français “chaudière” le grand chaudron de fonte qui chauffait au-dessus de l’âtre. Lors des voyages en mer du milieu du XIXe siècle, cette savoureuse soupe était faite avec de la morue séchée adoucie avec des biscuits secs, de l’eau et des pommes de terre pour l’épaissir. À terre, on y ajoutait des coquillages frais et du lait...
La Clovisse : clouïsse au XVIIe,
clovis au XIXe. Emprunté du provençal clauvisso,
qui remonte au latin claudere, “clore”.
Bref, le tapes-croisé est appelé "palourde" chez le poissonnier et
"clovisse" en patois ce, de l'île d'Oléron aux régions méridionales.
Toute la saveur de la mer dans un seul petit morceau !..
Les palourdes sont des coquillages bivalves qui se reconnaissent aux stries fines qui marquent leur coquille bombée. Comme la coque et la praire, la palourde est un coquillage fouisseur.
La palourde fait partie des
coquillages les plus répandus de nos rivages. Il se retrouve dans 2
endroits complètement différents :
- à faible profondeur de 10 à 30 cm
- dans la vase et les graviers des lagunes côtières.
Elle possède un long organe tubulaire à orifices d'entrée et de
sortie séparés qui va jusqu'en surface pour pomper l'eau riche en
éléments nutritifs du plancton. Ces 2 siphons : 1 pour inhaler, 1
pour exhaler se détectent donc facilement grâce à 2 petits trous
ronds par lesquels elle respire et qui s’impriment à la surface de
la plage.
Il faut les chercher près des rochers, des endroits à la fois
sablonneux et pierreux, et gratter le sol avec une griffe à marée
basse. La récolte est interdite dans les eaux du sud au cours des
mois chauds.
Le nom savant de la praire, Vénus Verrucosa, Vénus à verrue, en fait la sœur disgracieuse de la coquille Saint-Jacques que les Romains appelaient la Vénus, tout simplement.
La praire, est une proche parente de la palourde, mais plus onéreuse. Sa coquille oscille du blanc crémeux au gris-jaune selon leur provenance. Épaisse et lourde, elle s’orne de stries profondes et abrite une chair aussi délicate que savoureuse. Bref, un mollusque lamellibranche comestible, des sables littoraux, à coquille bivalve striée.
Sa pêche de septembre à fin avril est très règlementée, les gisements des côtes de la Manche se raréfie. La praire met 7 ans à devenir adulte...
Un coquillage extrêmement fin. Les amateurs préfèreront déguster les praires crues, nature... comme les huîtres, mais en automne !
Mollusque bivalve (ordre des lamellibranches). Une robuste coquille qui comporte des taches de couleur variable, brun-roux; en forme de cœur, elle est recouverte de côtes rayonnantes, d'épines, et de lamelles. L'intérieur est couleur blanc cassé.
Cosmopolite, elle vit enfouie dans le sable, à
faible profondeur. Sa taille ne dépasse pas ± 10 cm. ''Cardium edule''
a une certaine valeur alimentaire, son aire de répartition est vaste: nord ouest de l'Atlantique, Méditerranée,
mer Noire, mer du Nord et Baltique.
Plutôt rare, ''Cardium hians'' se trouve en
Méditerranée. Également appelée ''rigadeaux'' en Bretagne, elle est
généralement plus petite et légèrement moins goûteuse que celle des
côtes normandes...
Sur la côte, il est aisée de faire une pêche correcte dans le sable,
à l'aide d'un vulgaire râteau, principalement à mer descendante ou
au jusant. Il est nécessaire de ''dessabler'' soigneusement les
coques à l'eau de mer bretonne (c’est mieux)
pendant au moins 2 h. Elles contiennent souvent du sable, surtout
lorsqu’elles ont été ramassées en début de marée. Les brasser,
permet de laisser s’ouvrir les coques vides ou pleines de vase.
Elles se dégustent ''nature'' en apéritif avec un
pique-olive, accompagnent une salade variée et peuvent aussi
agrémenter un plat de pâtes avec des filets de saumon et de la crème
fraîche ou encore être ajoutées à une soupe de poisson...
1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait
naufrage sur la côte de Charente.
À la nage il gagne le rivage de
l’Aiguillon.
Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il
plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.
Ce furent des moules qui se fixèrent sur les
branches. Bouchot, ''Bout choat'' en gaélique: faisceaux
de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles
ramassées dans les rochers.
La Mytiliculture était née !
Depuis 1996, une nouvelle
variété d'huîtres génétiquement modifiée a fait son apparition, les
huîtres dites triploïdes. Commercialisée depuis le début des années
2000, elle représente déjà
15 % de la production.
Créée par l'Ifremer, elle présente la particularité de posséder 3
jeux de chromosomes, au lieu de 2 dans les formes naturelles.
On les surnomme les huîtres "de 4 saisons" car, incapables de se
reproduire, elles ne sont plus "laiteuses" en été et sont de fait
commercialisables toute l'année.
De plus, sans énergie à dépenser pour assurer leur cycle
reproductif, elle se développent plus rapidement que leurs
congénères non modifiées.
En 2001, l’Afssa n'a émis aucune objection à leur commercialisation
semblant assurée de leur innocuité pour les consommateurs.
Dans le commerce, aucune mention particulière ne permet de les
distinguer des variétés traditionnelles non génétiquement modifiées
- pour l'instant...