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  Coquillages des rivages de l'atlantique...

Trésor des gourmands

 

 

 

Coquillage : nom donné aux mollusques recouverts d'une coquille (généralement ± comestibles)





Gastéropodes

Les gastéropodes sont 1 des 2 classes principales des mollusques.
Ils possèdent 1 seule coquille, d'où sort le corps, mou, muni d'1 pied qui leur permet de se déplacer...
Sont présenté ici les habitants des côtes rocheuses, puis ceux des côtes sableuses.

 

Patella vulgata

Bernique

Patelle (Patella vulgata)
Ce gastéropode, en forme de cône, est très commun sur tous les rochers de l'île. À le voir, on ne dirait pas qu'il se déplace, et pourtant si.
La patelle, "bernicle" ou "jambe" en patois, est comestible, même si elle est un peu dure. Il faut préférer les spécimens pas trop gros, dont le pied n'est pas trop foncé : ils sont plus tendres.

Littorina littorea

Bigorneau

Littorine littorale (Littorina littorea) 
C'est le vrai nom de cet escargot que l'on connait sous le nom de bigorneau. Il est comestible et sa forme plus pointue le différencie des troques avec lesquelles il partage le dessous des rochers.
Les plus gros sont très près de la terre.
Pour les cuire de façon à ce qu'ils soient faciles à retirer de leur coquille, ils faut les mettre dans l'eau froide (avec du sel, des feuilles de laurier et quelques grains de poivre), faire chauffer et laisser cuire une dizaine de minutes après ébullition.

Trochocochlea crassa

Troque épais (Trochocochlea crassa)
Il ressemble beaucoup a un bigorneau, et se trouve sur les mêmes rochers, mais il est moins pointu et possède plus de taches gris clair. Il est également comestible, mais il est moins bon que le vrai bigorneau.

Calliostoma zizyphinum

Troque en forme de jujube (Calliostoma zizyphinum)
Sa forme pointue permet de ne pas le confondre avec le bigorneau. Sa coquille possède 9 tours et est de couleur rose avec des bandes brunes ou rouges.
Il est assez rare et vous trouverez plus souvent la coquille vide sur le bord de la plage.

Ocenebra erinacea

Rocher hérisson (Ocenebra erinacea)
Escargot très fréquent dans les trous d'eau laissés par la mer à la marée descendante, sa coquille est très souvent utilisée par un bernard-l'ermite.
Il perce la coquille des autres mollusques pour les dévorer, comme le natice, et ne présente aucun intérêt culinaire. Il ne faut pas le confondre avec le bulot.

Nassarius reticulatus

Nasse réticulée (Nassarius reticulatus)
On trouve ce coquillage à la fois sur ou sous les rochers, mais également dans le sable, il ne dépasse pas 3 cm de haut.
Il agite en permanence son pied qui ressemble à une petite langue et n'a aucun intérêt culinaire.

Buccinum undatum

Bulot

Buccin ondé (Buccinum undatum) -
Ce n'est que par très grande marée que vous pourrez voir cet escargot, qui peut atteindre une taille impressionante :  ± 20 cm, alors que sa taille normale est de 6 à 7 cm.
Par contre, vous le trouverez très facilement dans une poissonnerie, sous le nom de bulot, souvent mélangé avec des crépidules.

Natica alderi

Natice (Natica alderi)
Ce coquillage mesure de 1 à 2 cm de haut, son pied est très grand et il a du mal à rentrer complètement dans la coquille. Il vit plus particulièrement dans le sable où il chasse les autres coquillages, surtout les bivalves (comme le rocher hérisson. Il perce alors un petit trou rond qui lui permet de manger complètement ses proies.

Turritella communis

Turitelle (Turritella communis)
Ce coquillage, à la forme pointue qui le caractérise se trouve principalement dans les parties sableuses et vaseuses de la côte. Il peut mesure jusqu'à 6 cm de long, sa coloration va du marron au jaunâtre.

Trivia europaea

Porcelaine puce (Trivia europaea)
Encore appelé "grain de café" de par sa taille et sa forme. La petite coquille de ± 1 cm, se trouve dans le gravier entre les rochers, elle est de couleur rosée, avec des taches plus sombres et possède de fines stries.

Crepidula fornicata

Crépidule des moules (Crepidula fornicata)
Cet animal se trouve en abondance dans les parcs à huîtres et à moules. Il vit en groupe compact d'individus collés les uns sur les autres et l'on en trouve également mêlés aux bulots lorsque l'on en achète. Il est originaire des mers chaudes, mais se répand sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique...
Il est considéré comme un envahisseur par les ostréiculteurs. Aucun intérêt pour la gastronomie.

Dentalium entalis

Dentale (Dentalium entalis)
Ce coquillage vit dans le sable et la vase en eau profonde, où il peut atteindre 5 cm. Vous n'en verrez pas souvent des vivants, mais vous trouverez de nombreuses coquilles en vous promenant le long des plages, par exemple autour de Boyardville.
De part sa forme particulière, ce coquillage est très souvent utilisé dans les objets et personnages construits avec des coquillages.

 

Lors de la cueillette, éviter la proximité des rejets d'eau usée. Comme tous les mollusques, ils concentrent les produits toxiques. 







Lamellibranches

Les lamellibranches sont 1 des 2 classes principales des mollusques.
Ils possèdent 2 coquilles, qui contiennent et protègent le corps, mou, de l'animal.
Sont présenté ici les habitants des côtes rocheuses, puis ceux des côtes sableuses.

 

Tapes decussatus

Palourde

Tapes croisé (Tapes decussatus) 
Le tapes croisé est appelé "palourde" chez le poissonnier et "clovisse" en patois. Elle se trouve dans 2 endroits complètement différents : la vase et les graviers.
Dans le premier cas, on la pêche "au trou", c'est-à-dire en creusant sous les trous en forme de 8 laissé par l'animal dans la vase. . Il faut chercher les endroits à la fois sablonneux et pierreux, et gratter le sol avec une griffe. Les plus doués repèreront les trous en forme de 8 que laissent ces coquillages, les autres se contenteront de gratter au hasard. Si la méthode de pêche est plus fatigante que la précédente, ces palourdes sont bien meilleures.

Venus verrucosa

Praire

Vénus à verrues (Venus verrucosa) 
En cherchant des palourdes dans les rochers, l'on trouvera de temps à autre une vénus, appelée plus communément “praire”. Elle se distingue des coques par des striures horizontales et plus marquées. Elle est délicieuse à manger crue.

Pectunculus glycymeris

Amande de mer

Pétoncle large (Pectunculus glycymeris)
Toujours en cherchant des palourdes dans les rochers, encore plus rarement, l'on trouvera un minuscule pétoncle, appelé plus souvent "amande de mer". Trop petite pour être mangée : la laisser sur place.
Ne pas confondre ce coquillage avec les peignes que l'on nomme également pétoncles lorsqu'ils sont de petite taille. Ils portent tous les 2  le même nom (le premier en tant que nom scientifique, le second en tant que nom commun) mais ils ne se ressemblent pas du tout.

Cardium edule

Coque

Bucarde comestible (Cardium edule)
S'il y a un coquillage facile à ramasser, c'est sans conteste la bucarde, appelée généralement "coque" et "sourdon" en patois. 
Attention, éviter d'en pêcher plus que ce que l'on peut en consommer. Enlever consciencieusement le sable qu'elle recèle, afin de préserver sa dentition...

Solen marginatus

Couteau

Solen gaine (Solen marginatus) 
Une autre technique doit être utilisée pour pêcher le couteau (nom scientifique "solen"). Cet animal s'enfouit profondément dans le sable à marée basse. Il faut donc lui faire croire que la marée haute arrive... en plaçant du sel dans son trou !  Il remonte alors. Dès qu'on le voit, il faut rapidement de lui couper la retraite avec une bêche.
Il s'agit d'un excellent coquillage, mais coriace. Il est préférable de le passer au mixer et de le faire en pâté...

Mya arenaria

Mye des sables (Mya arenaria)
Un coquillage tout aussi difficile à pêcher est la mye. Elle est appelée également "bec de jar", ce qui devient "bedjar" en patois oléronnais.
Il s'agit d'un très grand coquillage > 15 cm de long, qu'il faut également ramener à la surface à l'aide d'une bêche.
Ce coquillage est très dur, et il est conseillé de le hacher finement pour le consommer.

Donax anatinum

Pignon

Donace des canards (Donax anatinum) 
Ce coquillage, appelé "lavagnon" en patois est très commun sur certaines plages de l'Atlantique.
Ce coquillage se pêche et se cuisine comme les coques. Il suffit de gratter le sable, souvent avec ± 20 cm d'eau, pour récupérer les lavagnons. Ils contiennent moins de sable que les coques, mais insister quand même au lavage.

Tellina tenuis

Telline (Tellina tenuis)
Ce coquillage est très commun sur les plages. Il peut atteindre 2 cm de large et sa couleur est très variable, du jaune orangé au blanc rosé.
Les 2 coquilles restent très longtemps ensemble, après la mort de l'animal, car le tendon qui les relie est très résistant.

Mactra corallina

Mactre coralline (Mactra corallina)
Ce coquillage peut atteindre ± 5 cm de long vit dans le sable, dans lequel il s'enfonce. Sa coquille s'orne de lignes concentriques et ses couleurs sont très variables, de gris bleu à jaunâtre.

Chlamys varius

Peigne variable (Chlamys varius)
Le peigne variable n'est autre que le "pétoncle", ce coquillage qui ressemble à une coquille Saint-Jacques en réduction < 6 cm.
L'on en voit les coquilles sur toutes les plages, mais il est très rare d'en pêcher de vivants. Il faut aller les chercher au large, et leur pêche est très réglementée (selon les mêmes principes que celle de la coquille Saint-Jacques) et très surveillée...

Anomia ephipium

Anomie (Anomia ephipium)
L'on trouvera ce coquillage le long des côtes, sa forme est pratiquement circulaire et l'intérieur est irisé, ressemblant à de la nacre. La valve gauche de l'anomie est circulaire, tandis que la valve droite a plutôt la forme d'un croissant. En fait, il s'agit d'une coquille circulaire, percée d'un trou qui permet à l'animal de se fixer sur le rocher avec lequel il se confond.
En français elle est aussi appelée bien justement Pelure d'oignon.

Pholas dactylus

Pholade (Pholas dactylus)
Lorsque l'on met côte à côte les 2 parties de ce coquillage, qui se nomme également  "dail", il reste un grand espace de part et d'autre, qui est rempli par le corps de l'animal lorsqu'il est vivant. Il habite à l'intérieur des rochers tendres ou de bois, en y creusant une cavité.

Mytulus edulis

Moule (Mytulus edulis)
Les moules sont très courantes. On les trouve sur les rochers et dans des élevages sur des pieux nommés "bouchots".
Elles sont quelquefois les hôtes d'un tout petit crabe, le pinnothère.

Huître japonaise (Crassostra gigas)
2 espèces d‘huîtres se partagent le marché français.
L‘huître plate et arrondie: assez rare, elle représente à peine 10 % de la production. Marennes, Belon, Bouzigues, Gravettes ont des saveurs puissantes, toutes différentes.  
L‘huître creuse et allongée : elle constitue l‘essentiel de la production, avec diverses variétés et plusieurs modes d‘élevage.
Évitez de ramasser des huîtres, c'est la plupart du temps interdit : jetées des ports, autour des parcs à huîtres, autour des écluses...

L'amande de mer  (Glycymeris glycymeris) est un coquillage bivalve comestible.
On le trouve dans le nord-ouest de l'Atlantique et en Mer Méditerranée. La coquille, d’un Ø de 3 à 8 cm, est presque circulaire. Elle renferme une chair assez ferme, au goût d’iode prononcé, d’une valeur gustative moyenne. l’amande de mer fait partie de ces coquillages ramassés depuis des siècles par les populations bretonnes du littoral. Depuis les années 1990, conséquence de la raréfaction de la praire sauvage, sa production ne cesse d’augmenter.





 

 

La pêche à pied, loisir accessible à tout âge, permet de ramasser coquillages et crustacés. Elle se pratique au niveau de l’ "estran" – zone de marnage – découverte à marée basse.
Commencer la cueillette au milieu du "jusant" : marée descendante. Préférer les marées à fort c
œf.  évidemment, mais vérifier avec le plus grand sérieux l’horaire des marées. Évaluer le retour de la marée afin d’éviter de se retrouver bloqué par  la marée montante, + ou – rapide selon la localisation, la pente ou configuration de la zone…
Ne pas trop perturber le milieu, par ex. : remettre les pierres retournées dans leur position initiale. Une pierre non remise à sa place pourra mettre plusieurs années à se repeupler ! 
Pour plus d’efficacité, éviter de trop remuer l'eau, afin d’éviter d’effrayer la faune.
Éviter de pêcher les jours suivant de trop fortes pluies. L'eau de ruissèlement risque d'entraîner avec elle de nombreux pesticides qui se dirigeront naturellement vers l' "estran".
 

Les mieux équipés penseront à la hotte en osier, ainsi qu'au pousseux: filet à crevettes, et à l'épuisette.
Pour les coquillages, penser à avoir un couteau sur vous, et éviter d'oublier votre montre !

 

Pour mémoire !

Tailles minimales légales autorisées, pour la cueillette de coquillages & crustacés

 

Mer du Nord, Manche, Atlantique & nord du 48e  parallèle

Atlantique, Mer des Antilles & sud du 48e parallèle

Méditerranée

Araignée de mer

12 cm

12 cm

12 cm

Bulot

4.5 cm

4.5 cm

 

Clam

4.5 cm

4.5 cm

 

Clovisse

 

 

3 cm

Coque

3 cm

3 cm

3 cm

Coquille  St-Jacques

10 cm

10 cm

10 cm

Crevette grise

3 cm

3 cm

3 cm

Crevette rose

3 cm

3 cm

3 cm

Crevette rouge

 

 

12 cm

Éponge fine

 

10 cm

10 cm

Éponge commune

 

10 cm

10 cm

Étrille

5 cm

5 cm

5 cm

Homard

85 mm (5)

85 mm (5)

85 mm (5)

Huître creuse

30 g

30 g

6 cm

Huître plate

5 cm

5 cm

6 cm

Lambis

 

250 g de chair

 

Langouste (Palinurus spp)

 

 

18 cm

Langouste (Paluniridae)

18 cm

22 cm (Atlantique seul)

 

Langouste (Panulirus argus)

 

22 cm (Atlantique seul)

 

Langouste (Panulirus guttatus)

 

17 cm (Atlantique seul)

 

Langouste rouge

23 cm

23 cm (Atlantique seul)

21 cm

Langouste rose

23 cm

23 cm (Atlantique seul)

21 cm

Langoustine entière

85 mm (Atlantique seul)

70 mm

70 mm

Langoustine queue

48 mm

37 mm

 

Moule

4 cm

4 cm

4 cm

Olive

2.5 cm

2.5 cm

2.5 cm

Ormeau

8 cm

8 cm

 

Oursin

5 cm

5 cm

3.5 cm (6)

Palourde

4 cm

4 cm

4 cm

Pétoncle

4 cm

4 cm

4 cm

Poulpe

 

750 g

 

Praire

4 cm

4 cm

4 cm

Telline

 

 

2.5 cm

Tourteau

14 cm

13 cm

 

Vanneau

 

4 cm

 

Venus

 

 

2.8 cm

(5) - longueur céphalothoracique   -  (6) - piquants exclus 

 

 

COQUILLAGES  AU  BEURRE  BRETON

BULOTS  EN  SALADE,  SAUCE  MOUSSELINE

BIGORNEAUX

BERNIQUES  EN COQUE  

ORMEAUX  PÔELÉS  AUX  COCO  DE  PAIMPOL

COQUES  BRETONNES

BOUCHÉES  AUX  COQUES  &  AU  CHORIZO

COQUES  IRLANDAISES  AU BACON

FRICASSÉE  DE  COQUES  AUX  POIREAUX  &  AU  CIDRE  BRUT

PRAIRES  À  L’AIL  &  À  L’ORANGE

PRAIRES  FARCIES

FRICASSÉES  DE  PALOURDES

PALOURDES  DE  SÉVILLE

PALOURDES  À  LA  PLANCHA  &  ŒUFS  DE  POISSONS

PALOURDES  DE  LORIENT

* * *

pour Moules & Huîtres voir le §  "CRIÉE"





 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 



 

 

 

 






 

La bernique

 

Les espèces de ce genre portent les noms vernaculaires : patelles, arapèdes, berniques, bernicles ou bernaches selon les terroirs.
La coquille de ce mollusque prend la forme d'un "chapeau chinois" appliqué contre les rochers. Les bords de la coquille s'imbriquent parfaitement dans les aspérités de la roche. Ainsi, à marée basse, la patelle ne se dessèche pas. Grâce à une radula circulaire (sorte de ruban muni de petites dents), la patelle râpe les petites algues à la surface des rochers.
La patelle est très facile à pêcher, puisqu'elle est visible à marée basse sur les rochers. Il faut cependant se munir d'un bon couteau.

Malgré tout, elle est très peu pêchée, car sa chair est assez coriace. Elle peut être utilisée hachée, par exemple dans une sauce "bolognaise" aux patelles.
C'est un fruit de mer particulièrement savoureux lorsqu'il est poêlé dans du beurre.
En Bretagne tout particulièrement, elle est consommée depuis très longtemps et on la prépare souvent au four avec une persillade. Il est important de retirer les antennes et la tête avant de cuire les patelles sans quoi elles auront un goût amer et seront particulièrement dures. Pour ce faire, on presse le centre du mollusque de manière à faire sortir les antennes et la tête, on peut alors les extraire facilement à l'aide d'un couteau. La cuisson est ensuite réalisée en une dizaine de minutes au four.

 



Le bulot

Escargot de mer dit aussi buccin, le bulot a la coquille grise en spirale conique et pointue et se pêche au filet.
Ramassé le long des côtes bretonnes il est délicieux en apéritif et bien sûr très facile à préparer.
Appelé aussi ''vigneaux'' en Normandie, la pêche des bigorneaux se fait à marée basse sur le littoral des côtes de la Manche et de l'atlantique, mais ils sont de plus en plus souvent importés d'Angleterre et surtout d'Irlande les meilleurs...

Acheté cru avec l’opercule en place, il doit être brillant, avec une odeur marine, et rentrer dans sa coquille lorsqu'on le touche. Il se garde de 24 à 36 h au réfrigérateur. Afin d'éviter que les bulots soient caoutchouteux, ne pas les choisir trop gros – au contraire des bigorneaux – et les cuire longtemps au court-bouillon. Les décoquiller puis les assaisonner encore tièdes, ils n’en seront que meilleurs...





Clams

Bi-valve - grosses palourdes - originaire des États-Unis, arrivé en France à la “Belle Époque”.
Les clams sont les favoris des Yankees. Qu’ils soient servis crus dans leur coquille, avec une goutte de citron, cuits à la vapeur et accompagnés de beurre fondu, mijotés en chowder (soupe épaisse) ou faisant partie d’un clambake (pique-nique) où l’on cuisine des fruits de mer, ces
spécialités, pur produit de la Nouvelle-Angleterre, sont aussi simples que délicieuses. On trouve ici 2 sortes de coquillages l’un à coquille dure (praire) et l’autre à coquille friable (palourde). Ceux à coquille dure sont de 3 tailles : la quahog (prononcer KO-hog, grosse), la cherrystone (moyenne) et la Little Neck (petite). Ces coquillages à chair ferme se mangent en général crus, légèrement cuits à la vapeur ou cuits dans un chowder.
La tradition du chowder de la Nouvelle­Angleterre est liée à la mer. Le mot vient du français “chaudière” le grand chaudron de fonte qui chauffait au-dessus de l’âtre. Lors des voyages en mer du milieu du XIXe siècle, cette savoureuse soupe était faite avec de la morue séchée adoucie avec des biscuits secs, de l’eau et des pommes de terre pour l’épaissir. À terre, on y ajoutait des coquillages frais et du lait...

 



La palourde
Tapes decussatus

La Clovisse : clouïsse au XVIIe, clovis au XIXe. Emprunté du provençal clauvisso, qui remonte au latin claudere, “clore”.
Bref, le tapes-croisé est appelé "palourde" chez le poissonnier et "clovisse" en patois ce, de l'île d'Oléron aux régions méridionales.
Toute la saveur de la mer dans un seul petit morceau !..

Les palourdes sont des coquillages bivalves qui se reconnaissent aux stries fines qui marquent leur coquille bombée. Comme la coque et la praire, la palourde est un coquillage fouisseur.

La palourde fait partie des coquillages les plus répandus de nos rivages. Il se retrouve dans 2 endroits complètement différents :
- à faible profondeur de 10 à 30 cm
- dans la vase et les graviers des lagunes côtières.
Elle possède un long organe tubulaire à orifices d'entrée et de sortie séparés qui va jusqu'en surface pour pomper l'eau riche en éléments nutritifs du plancton. Ces 2 siphons : 1 pour inhaler, 1 pour exhaler se détectent donc facilement grâce à 2 petits trous ronds par lesquels elle respire et qui s’impriment à la surface de la plage.
Il faut les chercher près des rochers, des endroits à la fois sablonneux et pierreux, et gratter le sol avec une griffe à marée basse. La récolte est interdite dans les eaux du sud au cours des mois chauds.

 



La praire

Le nom savant de la praire, Vénus Verrucosa, Vénus à verrue, en fait la sœur disgracieuse de la coquille Saint-Jacques que les Romains appelaient la Vénus, tout simplement.

La praire, est une proche parente de la palourde, mais plus onéreuse. Sa coquille oscille du blanc crémeux au gris-jaune selon leur provenance. Épaisse et lourde, elle s’orne de stries profondes et abrite une chair aussi délicate que savoureuse. Bref, un mollusque lamellibranche comestible, des sables littoraux, à coquille bivalve striée.

Sa pêche de septembre à fin avril est très règlementée, les gisements des côtes de la Manche se raréfie. La praire met 7 ans à devenir adulte...

Un coquillage extrêmement fin. Les amateurs préfèreront déguster les praires crues, nature... comme les huîtres, mais en automne !




La coque

Mollusque bivalve (ordre des lamellibranches). Une robuste coquille qui comporte des taches de couleur variable, brun-roux; en forme de cœur, elle est recouverte de côtes rayonnantes, d'épines, et de lamelles. L'intérieur est couleur blanc cassé.

Cosmopolite, elle vit enfouie dans le sable, à faible profondeur. Sa taille ne dépasse pas ± 10 cm. ''Cardium edule'' a une certaine valeur alimentaire, son aire de répartition est vaste: nord ouest de l'Atlantique, Méditerranée,
mer Noire, mer du Nord et Baltique.

Plutôt rare, ''Cardium hians'' se trouve en Méditerranée. Également appelée ''rigadeaux'' en Bretagne, elle est généralement plus petite et légèrement moins goûteuse que celle des côtes normandes...
Sur la côte, il est aisée de faire une pêche correcte dans le sable, à l'aide d'un vulgaire râteau, principalement à mer descendante ou au jusant. Il est nécessaire de ''dessabler'' soigneusement les coques à l'eau de mer bretonne (c’est mieux) pendant au moins 2 h. Elles contiennent souvent du sable, surtout lorsqu’elles ont été ramassées en début de marée. Les brasser, permet de laisser s’ouvrir les coques vides ou pleines de vase. Elles se dégustent ''nature'' en apéritif avec un pique-olive, accompagnent une salade variée et peuvent aussi agrémenter un plat de pâtes avec des filets de saumon et de la crème fraîche ou encore être ajoutées à une soupe de poisson...





La moule

1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente.
À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon.
Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.

Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches. Bouchot, ''Bout choat'' en gaélique: faisceaux de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles ramassées dans les rochers.
La Mytiliculture était née !



Les huîtres triploïdes...

 

 

Depuis 1996, une nouvelle variété d'huîtres génétiquement modifiée a fait son apparition, les huîtres dites triploïdes. Commercialisée depuis le début des années 2000, elle représente déjà  15 % de la production.
Créée par l'Ifremer, elle présente la particularité de posséder 3 jeux de chromosomes, au lieu de 2 dans les formes naturelles.  On les surnomme les huîtres "de 4 saisons" car, incapables de se reproduire, elles ne sont plus "laiteuses" en été et sont de fait commercialisables toute l'année.
De plus, sans énergie à dépenser pour assurer leur cycle reproductif, elle se développent plus rapidement que leurs congénères non modifiées.
En 2001, l’Afssa n'a émis aucune objection à leur commercialisation semblant assurée de leur innocuité pour les consommateurs.
Dans le commerce, aucune mention particulière ne permet de les distinguer des variétés traditionnelles non génétiquement modifiées - pour l'instant...