Fricassée de coques
aux poireaux et au cidre
Spécialité de Bretagne. Voir coquillages de France...
Ingrédients pour 4 convives
1,5 kg de coques
1 poireau
2 verres de cidre brut
1/2 cuillère à café de paprika
100 g de beurre
Indications de préparation
Ouvrir dans un faitout les coques avec le thym, le laurier, le paprika et les 2 verres de cidre.
Couper le poireau en julienne fine – fins bâtonnets – et le faire suer au beurre, sur feu doux.
Avant de servir, ajouter les 100 g de beurre et bien remuer.
Servir chaud sur une assiette ou en soupière, coques et poireaux.
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Mollusque bivalve (ordre des lamellibranches). Une robuste coquille qui comporte des taches de couleur variable, brun-roux; en forme de cœur, elle est recouverte de côtes rayonnantes, d'épines, et de lamelles. L'intérieur est couleur blanc cassé.
Cosmopolite, elle vit enfouie dans le sable, à
faible profondeur. Sa taille ne dépasse pas ± 10 cm. Cardium edule
a une certaine valeur alimentaire, son aire de répartition est vaste: nord ouest de l'Atlantique, Méditerranée,
mer Noire, mer du Nord et Baltique.
Plutôt rare, Cardium hians se trouve en
Méditerranée. Également appelée ''rigadeaux'' en Bretagne, elle est
généralement plus petite et légèrement moins goûteuse que celle des
côtes normandes...
Sur la côte, il est aisée de faire une pêche correcte dans le sable,
à l'aide d'un vulgaire râteau, principalement à mer descendante ou
au jusant. Il est nécessaire de ''dessabler'' soigneusement les
coques à l'eau de mer bretonne (c’est mieux)
pendant au moins 2 h. Elles contiennent souvent du sable, surtout
lorsqu’elles ont été ramassées en début de marée. Les brasser,
permet de laisser s’ouvrir les coques vides ou pleines de vase.
Elles se dégustent ''nature'' en apéritif avec un
pique-olive, accompagnent une salade variée et peuvent aussi
agrémenter un plat de pâtes avec des filets de saumon et de la crème
fraîche ou encore être ajoutées à une soupe de poisson...
Lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum,
au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses
pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la
pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés
de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides,
douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité,
triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût va fermenter 1
mois durant, période au cours de laquelle il sera, comme le vin,
clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en
pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur
incomparable!