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La truffe noire

Le plus prestigieux des champignons 

 

 

 

Le "diamant noir", spécialité du Périgord noir, en Guyenne.
Le Périgord noir recouvre toute la partie sud-est de la Dordogne, celle qu'on appelle le Sarladais.  
Il tire son nom de ses forêts, qui conservent un aspect sombre une partie de l'année.
C'est pourtant une région des plus lumineuses qui soient...

 

Blanc (Périgueux), noir (Sarlat, vert (Nontron) ou rouge (Bergerac), le Périgord n'a jamais bénéficié de conditions naturelles très clémentes. Son ordinaire, fut plutôt le chou, le lard et la châtaigne, le navet et les fruits, davantage que la truffe et l'oie grasse, les sauces et le gibier.
La cuisine du Périgord doit moins sa réputation aux ressources naturelles qu'au talent séculaire de ses cuisinières, fermières et maîtresses de maison. Les ingrédients de la bonne cuisine ne sont ni exotiques ni rares, chaque ferme les possède. Rurale et simple, elle reste tributaire des saisons et utilise les produits du terroir.
Témoins de cet art, entre autres, les "farcis": un peu de pain rassis, une poignée de fines herbes, un œuf, un reste de viande, une tranche de foie gras, et voici une feuille de chou, un cou de volaille ou une poule métamorphosés en plats de haute cuisine...
Ultime élément, d'une cuisine de haut goût, son unité, grâce à des saveurs fortes comme celles de l'ail, de la graisse d'oie et de la noix.
Périgord, mot magique, indissociable de l'idée ou de l'envie d'un bon repas.
Terre des foies gras, de la truffe, producteur de vins et de fruits, qui nourrit encore cochons et volailles de pommes de terre, de maïs et de grains, pays des cèpes à gros pied, patrie de la noix, riche en eaux vives et en étangs poissonneux, en bois giboyeux où se dissimulent les palombières, le Périgord sait manger.

 

 

La truffe pousse sous terre, à proximité des racines des chênes "truffiers" qui poussent sur des terrains secs et calcaires.
Le plus souvent, il s’agit du chêne blanc (ou pubescent) qui est mycorhizé avec tuber mélanosporum.
Mais ce n'est pas tout!
La truffe du Périgord exige un sol calcaire ou au moins riche en calcium et de réaction alcaline (pH optimal entre 7,5 et 8,5 avec au moins 8% de calcaire total).

Il est très difficile de préjuger, à l'œil, des qualités truffigènes d'un sol donné.
Un sol décalcifié, à pH acide, est chose courante sur une roche calcaire. Si le terrain choisi ne répond pas aux exigences pédologiques de la truffe, le producteur récoltera d'autres espèces de champignons (truffe musquée par ex.) ce, même s'il a introduit préalablement des plants mycorhizés par Tuber Melanosporum.
Enfin, situation géographique, climat, altitude et topographie interfèrent... Bon courage !
Donc la truffe pousse sous terre, à proximité des racines des chênes "truffiers".
Ces zones s'appellent "ronds de sorcière".
De fait, la truffe pour sa croissance parasite l'eau et les substances nutritives qui l'entourent, d'où ces surfaces dénudées où la terre apparaît comme brûlée.
Un des secrets pour la découvrir !
Sur le causse, environ 2000 trufficulteurs ou "caveurs" traquent et récoltent le diamant noir au "nez", de début novembre à début mars.

L'endroit ou "rond de sorcière" repéré, l'utilisation d'une truie,

ou le plus souvent d'un chien “truffier” facilite la découverte.

L'on peu s'aider de l'observation des habitudes d'une mouche hivernale qui à l'habitude de pondre ses œufs à la verticale de la truffe enterrée.
Il faut alors: observer, se coucher par terre, renifler, et... faire mouche!
 
Les truffes doivent être fermes au toucher.
Sèches et légères, elles ont été exposées trop longtemps au soleil, si elles suintent lorsqu'on les presse, elles ont gelé.
Les truffes fraîches se conservent quelques jours dans un récipient en plastique au frais.
Pour une utilisation étalée sur plusieurs semaines, on peut les mettre dans de l'huile - conserver l'huile, afin d'assaisonner de délicieuses salades...
 
 
Acheter la truffe bien fraîche, la "mélano", sur les marchés de:

Périgueux, Sarlat-la-Canèda, Sorges - Capitale de la truffe noire, Bergerac, Terrasson, Vergt, Exideuil et Sainte Alvère le lundi matin. - 2004


L'on recense 70 variétés, mais la tuber melanosporum exhale le parfum le plus entêtant et justifie son prix, variant de 800 à 900 € le kilo! (jusqu'à 1000 € en 2004)

 




 

Quelques conseils au néophyte afin d'utiliser au mieux le précieux tuber melanosporum (truffe noire du Périgord).

Ce produit est justement renommé pour être à la fois extraordinaire et délicat à utiliser sur le plan culinaire.

La truffe perd beaucoup de son parfum à la cuisson - cela serait dommage...

On ne l’utilisera donc que crue, voire à peine cuite.
Exemples :
• Rapée sur une terrine de foie gras - une fois celle-ci cuite.
• Rapée sur une simple purée de pommes de terre.
• En fines tranches ou rapée dans des omelettes ou autres       brouillades, mais toujours en fin de cuisson juste au moment de servir.
• Ou alors, la manière la plus économique et la plus efficace d’utiliser la truffe consistera à placer de bons œufs avec la truffe et quelques grains de riz (absorbeur d'humidité), dans un grand bocal de verre, fermé hermétiquement, de conserver l'ensemble au frigo 24 h puis de les consommer ensuite à la coque.
Cela est vraiment étonnant, le parfum pénètre l’intérieur de l’œuf.
L'utilisation de ces mêmes œufs en omelette sera nettement  moins convaincante.
L'on pourra renouveler l’opération plusieurs fois, tant que la truffe conserve son parfum. Il faudra alors prendre la précaution d’assécher le bocal entres deux, et de changer les grains de riz sinon la truffe pourrirait rapidement. Catastrophe!
Pour 6 ou 7 € localement (2010), l'on pourra acquérir 1 truffe fraîche de la taille d’une bille et cela sera suffisant.

Noata : Attention à la truffe chinoise très pauvre en parfum !
Éviter les autres truffes telles que, la truffe blanche d’Italie, la truffe de Bourgogne et la truffe d’été, pour l'essentiel. Bien moins chères mais notoirement inférieures en qualité.

 

Blanc (Périgueux), noir (Sarlat, vert (Nontron) ou rouge (Bergerac), le Périgord n'a jamais bénéficié de conditions naturelles très clémentes. Son ordinaire, fut plutôt le chou, le lard et la châtaigne, le navet et les fruits, davantage que la truffe et l'oie grasse, les sauces et le gibier.
La cuisine du Périgord doit moins sa réputation aux ressources naturelles qu'au talent séculaire de ses cuisinières, fermières et maîtresses de maison. Les ingrédients de la bonne cuisine ne sont ni exotiques ni rares, chaque ferme les possède. Rurale et simple, elle reste tributaire des saisons et utilise les produits du terroir.
Témoins de cet art, entre autres, les "farcis": un peu de pain rassis, une poignée de fines herbes, un œuf, un reste de viande, une tranche de foie gras, et voici une feuille de chou, un cou de volaille ou une poule métamorphosés en plats de haute cuisine...
Ultime élément, d'une cuisine de haut goût, son unité, grâce à des saveurs fortes comme celles de l'ail, de la graisse d'oie et de la noix.
Périgord, mot magique, indissociable de l'idée ou de l'envie d'un bon repas.
Terre des foies gras, de la truffe, producteur de vins et de fruits, qui nourrit encore cochons et volailles de pommes de terre, de maïs et de grains, pays des cèpes à gros pied, patrie de la noix, riche en eaux vives et en étangs poissonneux, en bois giboyeux où se dissimulent les palombières, le Périgord sait manger.

 

 

 

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