Les Celtes...
Un groupement humain de
langue indo-européenne, aux origines mal définies, qui couvrit
d’abord l’Europe centrale, puis se répandit dans les contrées
occidentales, en Gaule, Espagne (XIIIe-VIIIe s. av. J.-C.), et
Italie du Nord (IVe s. av. J.-C.).
Les 2 principales bases celtiques
furent celles du Nord-Est et du centre de la Gaule.
Dans les îles Britanniques, l’implantation celtique fut loin d’être
générale et le peuplement resta mixte.
La Samhain
Quatrième et dernière cérémonie de l'année celtique, elle marquait
le début de la nouvelle année au 1er novembre. La fête avait lieu la
nuit précédent le 31 octobre et s'appelait :
Samhain
Cette cérémonie, était la plus importante et la plus solennelle des
4 fêtes celtiques, que rythmaient les changements de saisons.
Elle commémorait la Création du monde, lorsque le chaos s'effaça
devant l'ordre. L'équivalent de notre nouvel an, si l'on voulait
comparer à tout prix, mais elle célébrait également la fin des
moissons, la fertilité ...
Pendant la Samhain, les “Esprits” revenaient d'outre-tombe afin
d'errer sur la terre des “vivants”.
Période pouvant être très
dangereuse, bien que les “Esprits” ne revinssent que pour 1
nuit.
Ils pouvaient, s'ils n'étaient adroitement apaisés par des
sacrifices appropriés, continuer de s'immiscer dans les affaires
des hommes, bien longtemps après avoir disparu...
À l'approche de la nuit, des rituels organisés par les druides éloignaient les mauvais esprits, apaisaient les Esprits des morts et les puissances surnaturelles.
De
grands feus étaient allumés, puis les druides passaient de
maison en maison distribuer le feu sacré, afin de protéger le
foyer. En contrepartie, ils leurs étaient remis des offrandes...
pour les Dieux.
La Samhain, la sorcellerie et la crainte qui lui sont associées, survivent, bien entendu, dans les observances traditionnelles de la Veille de la Toussaint, en particulier sous sa forme américaine :
Halloween
Fête annuelle, implantée aux États-Unis à la fin du XIXe siècle, avec l'arrivée des émigrés des campagnes irlandaises.
Bien que christianisés, beaucoup conservaient certaines pratiques et croyances celtiques ancestrales !
Célébrée aux États-Unis et au Canada le soir du 31 octobre, c'est l’occasion pour les enfants, déguisés et masqués, de faire la tournée des maisons de leur quartier afin de quêter des friandises avec la formule rituelle :
“trick or treat”
(Les bonbons
ou le mauvais tour...)
La nécessité du déguisement est plus utile
pour conserver l'incognito que pour éviter de se faire reconnaître
d'éventuels “Esprits” malveillants...
Nous sommes loin de nos druides et de leur Feu sacré et les
bonbons ne sont plus pour les Dieux...
De retour en Gaule...
Halloween arriva en France en 3 étapes:
1992, une entreprise de farces et attrapes (groupe César)
rachète son concurrent américain et voit le profit qu’elle peut
tirer à “importer” cette fête en France.
Peu à peu, masques,
têtes de mort et autres déguisements de sorcières font leur
apparition dans le catalogue de la société.
1997, des publicitaires soucieux de trouver de nouveaux “espaces de convivialité” et après consultation de spécialistes de l'ésotérisme, pensent qu’il y a là un “bon filon” de communication.
France-Télécom lance à Paris, au Trocadéro, une
opération “Olaween” (en référence à la ligne de téléphone
portable) avec 8500 citrouilles distribuées dans les jardins.
Dès
lors en 1997, les médias amplifient le phénomène, les machineries
commerciales entrent dans la course : jouets, fast-food,
cinéma...
Cette fête “commerciale” rapporta plus de 60 millions d' €uros de C.A en 2003 et devint la quatrième après Noël, Pâques et la Fête des mères !
À noter que le phénomène s'estompa largement en 2005 pour faire un flop en 2006 puis sombrer dans l'indifférence générale à partir de 2007 ...
Quelques recettes thématiques
Art éto-dace ou celte : casque surmonté d'un
vautour provenant de Ciumesti - Roumanie (IVe siècle av. JC).
Musée d'histoire de Roumanie, Bucarest.
On doit à Hérodote, au Ve siècle avant notre ère, le plus ancien
écrit connu mentionnant un peuple Celte. Des sources écrites
plus récentes permettent de l'identifier à la culture
archéologique de La Tène - nom d'un site suisse qui a livré de
nombreux objets tout à fait caractéristiques.
Cucurbita maxima – famille
des cucurbitacée. La citrouille est remarquablement fructifère.
La grande tribu des courges et potirons, cultivée de longue date
à travers les 2 Amériques avec le maïs doux et le haricot,
forment la grande trilogie de l’agriculture précolombienne.
Le frère de Christophe Colomb, Diego, affirme avoir traversé des
plantations de ce trio couvrant des lieues et des lieues sur
l’île qu'est aujourd’hui Cuba.
Les Indiens du Rio Grande
accueillirent les Espagnols en leur offrant des graines de
courge en signe de paix.
Ces graines, réduites en poudre,
épaississent encore de nos jours les sauces traditionnelles du
sud-ouest des États-Unis, en compagnie d’amandes, de pop-corn et
de piments forts.
On en fait également des gratins et des purées et, dans le Nord
de la France, on l’utilise comme garniture de tarte.
C’est, en tout cas, un légume trop souvent oublié dans les
régions qui ne l’imposent pas dans leurs traditions culinaires.
Il apparaît sur les marchés de l’automne à décembre et peut se
conserver longtemps, entier.