Soupe au potiron
Rustique, authentique, les amateurs du genre apprécieront...
Ingrédients pour 6 convives
1 Petit potiron : de ± 2 kg
200 g de crème fraîche épaisse
50 cl de bouillon de volaille
Noix de muscade
Sel & Poivre
Accompagnement
10 croûtons grillés et quelques brins de cerfeuil
Indications de préparation
Couper
un chapeau dans le potiron.
Le creuser délicatement sans percer la
peau.
Retirer
la partie filandreuse et les pépins attenants à la chair du potiron.
Couper la pulpe en morceaux.
Faire
cuire les morceaux de potiron à la vapeur, 20 min
Faire
chauffer le bouillon de volaille.
Passer la pulpe du potiron au mixer en ajoutant au fur et à mesure le bouillon bouillant.
Reverser le tout dans une casserole, ajouter la crème
et mélanger bien.
Assaisonner
en poivre, sel et muscade.
Porter
sur feu moyen jusqu’à l’ébullition.
Donner quelques bouillons.
Couper
les croûtons en petits cubes.
Verser la soupe dans le potiron creusé.
Parsemer des croûtons en dés.
Saupoudrer de cerfeuil haché.
|
Éviter de confondre confondre potirons et
citrouilles qui appartiennent à 2 espèces différentes.
Il est vrai que ce sont donc tous 2 des courges.
Le mot "potiron" apparu au XVIe siècle pour désigné à l'origine un
gros champignon...
La chair du potiron est plus sucrée, savoureuse et moins filandreuse
que celle de la citrouille.
Famille des cucurbitacée - la citrouille est remarquablement
fructifère. La grande tribu des courges et potirons, cultivée de
longue date a travers les 2 Amériques avec le maïs doux et le
haricot - la grande trilogie de l’agriculture précolombienne. Le
frère de Christophe Colomb, Diego, affirme avoir traversé des
plantations de ce trio couvrant des lieues et des lieues sur l’île
qui est aujourd’hui Cuba. Les Indiens du Rio Grande accueillirent
les Espagnols en leur offrant des graines de courge en signe de
paix, et ces graines, réduites en poudre, épaississent encore de nos
jours les sauces traditionnelles du sud-ouest des États-Unis, en
compagnie d’amandes, de pop-corn et de piments forts.
Apparue en Europe au XVIe siècle, on en fait
aujourd'hui des
gratins et des purées. Dans le Nord de la France, on l’utilise comme
garniture de tarte. C’est, en tout cas, un légume trop souvent
oublié dans les régions qui ne l’imposent pas dans leurs traditions
culinaires. Il apparaît sur les marchés de l’automne à décembre et
peut se conserver longtemps, entier.