Beignets d'oignons,
sauce tartare
Une manière originale de déguster les oignons...
Une autre sauce tartare !
Dans les verres,
un pinot tokay gris - Blanc d'Alsace
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Ingrédients pour 4 convives
200 g de farine
20 cl de bière blonde
6 oignons
3 œufs
6 cuillères à soupe de mayonnaise
1 botte de ciboulette
1 cuillère à café de câpres
Huile pour friture
1 pincée de sel
Indications de préparation
Séparer les blancs des jaunes d'œufs.
La pâte
à beignets
Dans un saladier, mélanger la farine avec les
2 jaunes d'œufs, le sel et la bière.
Laisser reposer ± 15 min en huilant le dessus afin que que la
préparation ne sèche pas.
La sauce tartare.
Hacher finement les câpres, la ciboulette et
1 oignon.
Les mélanger à la mayonnaise, assaisonner, réserver
au frais.
Tailler les 5 oignons restant en rondelles épaisses.
Monter les 3 blancs d'œuf montés en neige bien ferme avec 1 pincée de sel.
Mélanger les blancs en neige à la pâte, remuer délicatement avec une spatule.
Tremper les rouelles d'oignons dedans puis les plonger 2 min dans l'huile à 180°c.
Égoutter les beignets d'oignons sur un papier absorbant et servir aussitôt avec la sauce tartare à la ciboulette et aux câpres.
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De fait, son nom comme sa recette, ont été inventés de toutes pièces
par Jules Verne(1828/1905) qui voulait ajouter une note de
couleur locale à son roman
Michel Strogoff.
Le steak cru, haché et assaisonné est totalement inconnu
tant des Tartares que des peuples slaves...
La coutume des beignets trouve son origine
dans les fêtes romaines des calendes de mars. Celles-ci célébraient
le réveil de la nature par des rites agraires. À cette occasion, les
interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
La première recette d'une pâte à beignet, "l'aliter dulcia", est
donnée par Apicius dans son ouvrage De re coquinaria.
Le terme "beignet" est un mot obscur attesté au
début du XIVème siècle.
Il semble dérivé de "bignet", pâte frite enveloppant quelques
substance alimentaire. Le terme de bugne constitue la forme
provençale du beignet, lequel est enregistré sous sa graphie
actuelle par le dictionnaire de l’académie en 1798. Les mots bugne
et beignet sont contemporains, puisque bugne, au sens de beignet,
est attesté à Lyon au début du XIXe siècle ou bien...
les noms de beigne et beignet désigneraient pour le premier une
bosse suite à un coup (buyne d'origine vraisemblablement préromane),
c'est encore un terme employé de nos jours - on dit aussi une
"bigne" -. Son dérivé, le beignet, serait ainsi dénommé parce qu'il
est enflé, bosselé...
Quoiqu'il en soit, les formes étranges, grotesques des beignets rappellent le carnaval, la fête
après le jeûne...
À l'origine, ce n'étaient que des morceaux de pâte
qu'on faisait tomber dans le bac à friture.
Il revint en force au moment des croisades
grâce aux Sarrasins.
L'histoire nous rappelle que les Croisades furent + qu'une guerre
chrétienne mais une imprégnation culturelle. C'est ainsi que
les Croisés rapportèrent en France cette gourmandise au XIIIe s. On
les déguste les jours de fête, dans un cornet de papier qu'on
achète aux frituriers ambulants. Mais il faudra attendre le XVIIIe siècle.
pour retrouver le goût du beignet tel qu'on le connaît aujourd'hui
avec l'importation du sucre.
Dans la tradition culinaire, on retrouve de nombreuses recettes de
beignets salés. On préconisait à une certaine époque les abats en
beignet pour accompagner les viandes blanches rôties. Puis vinrent
les fleurs, grappes d'acacia, fleurons de courgette (tradition qui
se perpétue encore en Italie), cymes de sureau dans leur cocon
croustillant.
Sucré, le beignet porte des noms savoureux avec sa personnalité, sa
distinction régionale:
bugnes de Lyon, roussette de Strasbourg,
merveille de Gascogne, bottereau de Charente, oreillette de
Provence, etc...