Homard à l'américaine
Plat d'Île-de-France, circonstances de sa création, origine et polémique...
Déguster avec un vin jaune
et accompagner de riz créole, sans oublier les rince-doigts…
Ingrédients pour 4 convives
2 homards vivants de 750-800 g
2 échalotes - hachées
1 grosse gousse d’ail - écrasée
3
tomates - pelées et épépinées ou
1/2 boite de
tomates pelées
1 branche d’estragon
1/2 Bouteille de de Muscadet-sur-lie : 35 cl
2 cuillères à soupe de Cognac
1/2 cuillères à café de curry
1/3 de cuillère à café de poivre de Cayenne
1/2 cuillère à café de sucre
10 cl d’huile d’olive - ½ verre
Sel & Poivre
Indications de préparation
Pour les âmes sensibles, le moyen le plus “soft” de tuer Homard, langouste ou autre crustacé..., reste de le placer 15 min au congélateur...
|
Découpe des homards.
Allonger la bête sur le plan de travail et la maintenir de la main gauche, les pinces tournées vers la droite.
Avec un couteau, fendre le coffre en son milieu de gauche à droite. Fendre la queue en plaçant la bête dans le sens opposé.
Retirer l’intestin qui apparaît sous forme de boyau gris dans les chairs rosées de la queue.
Le jeter, ainsi que la poche à graviers qui se trouve dans le coffre.
Réserver dans un bol la matière crémeuse et verdâtre et le liquide que contient le coffre.
Couper les pattes au ras du coffre et briser les grosses pinces avec le manche du couteau.
Tronçonner les ½ queues en 2 suivant les jointures des anneaux.
Préparation des homards.
Verser l’huile d’olive dans une sauteuse et la chauffer sur feu vif.
Lorsqu’elle est presque fumante, jeter les morceaux de homard.
Remuer à la spatule afin de bien saisir les chairs et de rougir la carapace.
Arroser de Cognac et flamber !
Réduire le feu sur moyen, ajouter les échalotes et l’ail, remuer puis ajouter les tomates en morceaux, le sucre, le bouquet garni, l’estragon, le curry, le piment de Cayenne. Saler et poivrer.
Laisser mijoter 5 min en remuant afin que le homard s’imprègne des épices.
Mouiller avec le vin blanc, couvrir et laisser cuire 20 min.
Au bout de ce temps, retirer les morceaux de homard de la sauteuse et les réserver dans un saladier couvert – film plastique ou couvercle.
Verser dans la sauteuse les parties crémeuses et le liquide recueillis dans les coffres, lors de la découpe.
Laisser réduire la sauce 5 min sur feu vif, puis retirer le bouquet garni et l’estragon.
Passer la sauce au mixeur.
La remettre à chauffer, en ajoutant les morceaux de homard, 10 min sur feu doux…
Service des homards.
Ne pas oublier les rince-doigts… et penser au casse noix
|
Les meilleurs homards du monde sont les
''demoiselles de Cherbourg'' de 250 à 400 g.
En Manche, on appelle
''demoiselles'' les petits homards individuels. Aujourd'hui, on
trouve surtout des homards d'élevage canadiens, de couleur brune.
Moins onéreux que les homards bretons (de couleur bleue), ils sont
moins bons, surtout s'ils sont sortis du vivier depuis un certain
temps...
Pour les recettes toutes simples, les crustacés de nos
côtes sont préférables!
Ils vivent dans les cavités des roches sous-marines proches des
côtes d'Armor, et possèdent 2 énormes pinces larges et
asymétriques: la plus grande porte des excroissances arrondies qui
leurs permettent de broyer, l'autre, plus petite, possède des sortes
de dents pointues pour couper. Ce grand crustacé sédentaire bouge sans cesse mais ne
s'éloigne jamais très loin de sa ''grotte'', surtout en hiver.
Sa
pêche, au casier, commence au printemps jusqu'aux premiers jours d'été, puis
reprend en septembre pour s'achever en octobre. Aujourd'hui sa
rareté confère à sa pêche un caractère confidentiel et est réservé
au particuliers ou restaurateurs.
L’inde est l’une des plus anciennes civilisations, enrichie par les cultures différentes des nombreuses invasions qu’elle a connues. La cuisine indienne a hérité d’influences du monde entier, afin de devenir un art plus qu’une science.
La combinaison d’un très grand nombre d’herbes et d’épices, représente la base des plats indiens. 70 % de la population est végétarienne. Le curry peut être une plante, mais également ce que les Indiens appellent ''masala'', c’est-à-dire ''mélange'', qui n’est pas une épice mais un plat, combinaison d’ingrédients (jusqu’à 20) variant selon chaque cuisinier, qui garde secrète sa composition exacte. Certains ingrédients sont incontournables: cardamome, cannelle, clou de girofle, coriandre, cumin, gingembre, noix muscade, poivre et curcuma. D’autres dépendant du cuisinier : graines d’anis, carvi, fenouil, fenugrec, laurier, macis, moutarde, graines de pavot, safran, sésame, piment...
Tous ces ingrédients sont choisis entiers, puis sont grillés et réduits en une fine poudre dont la couleur varie entre le jaune, le rouge ou le vert. La pâte qui en résulte devra être utilisée très rapidement, pas plus de 8 jours après sa préparation !
Le mot curry, du vieux mot
tamoul ''kari'', s’est ensuite généralisé à tous les plats en sauce
et épicés indiens. Le curry de Madras, l’un des plus riches en
épices et des plus relevés, est aussi le plus célèbre.
Si l'on fait son curry soi-même, l'on doit toujours respecter le
principe qui veut que la poudre de curry doit être impérativement
chauffée dans un peu de beurre ou d’huile végétale avant d’être
incorporée à la sauce. Un mélange de curry cru ne sera jamais un
délice.