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 Salade grecque

 

 

 

 

 

 

 

La salade grecque, sous sa forme la plus classique, entre fréquemment parmi l'assortiment de mezze offerts à l'apéritif. Elle voisine alors avec concombres au yaourt, poulpe mariné, poivrons grillés ou feuilles de vigne farcies...
Chacun déguste à loisir ces mets frais et appétissants, arrosés d'un verre d'ouzo.

 

Représentatifs de la table grecque, les mezze (hors d'œuvre)   sont des classiques du répertoire gastronomique. Faciles à réaliser, ces spécialités sont idéales à découvrir l'été entre amis à l'heure de l'apéritif : Taramosalata, olives, féta, tzatsiki, légumes frits...
Généreusement offerts aux convives, ces mets extrêmement ensoleillés se savourent dans ce pays autour d'un verre d'ouzo, l'alcool anisé national des Grecs.
C'est un alcool de marc de raisin aromatisé à l'anis. Il se boit pur dans un petit verre, en alternance avec de l'eau fraîche. Rarement coupé d’eau à l'instar du pastis!
Le meilleur Ouzo vient de Plomari situé sur le littoral sud de l’île de Mytilène.

 

Outre sa présence à l'apéritif, les Grecs savourent en effet avec plaisir cette préparation croquante et juteuse en compagnie d'agneau grillé.
Cette salade s'enrichit d'olives noires de Kalamata au goût puissant.
Récoltés dans le département de Messini - Péloponnèse, ces fruits sont cueillis manuellement puis fendus au rasoir avant d'être mis en saumure, pour qu'ils s'imprègnent entièrement de sel. Les substituer par des olives vertes en cas de pénurie.

Parfois, la salade grecque porte le nom de horiatiki salata "salade paysanne". Les cuisiniers de différentes régions aiment ajouter des herbes sauvages locales, mais de la salade romaine conviendra aussi.
Certains l'agrémentent de pommes de terre bouillies ou d'œufs durs. De même, la féta peut être remplacée par du fromage de chèvre frais…
Comme les Grecs, prendre soin de ne pas mélanger tous les légumes et l'assaisonnement dans une terrine avant de servir.
Mais disposer artistiquement les ingrédients directement dans le plat de service, afin de préserver couleur, saveur et croquant spécifiques. Assaisonner puis servir bien frais.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





Ingrédients pour 4 convives

  • 4 Petits concombres

  • 4 Tomates

  • 3 Poivrons : 1 vert,1 rouge, 1 jaune

  • 2 Oignons secs moyens

  • 24 Olives noires de Kalamata

  • 240 G de féta

  • 1 Filet d'huile d'olive

  • 1 Pincée d'origan, Sel

  • 1 Cuillère à soupe de jus de citron
    Facultatif

  • 1 Botte de pourpier ou coriandre fraîche

  • 1 Roquette - salade

  • Câpres

Indications de préparation

  • Éplucher les concombres. Les couper en 2 dans le sens de la longueur. Les émincer afin d’obtenir des demi-tranches.

  • Rincer les tomates et les couper en 2. Les détailler en demi-rondelles.

  • Éplucher puis découper les oignons en tranches fines.
    Rincer les 3 poivrons. Les ouvrir en 2 en les coupant par moitié à mi-hauteur.

  • Éliminer les pépins, les côtes blanchâtres et détailler la chair en fines rondelles.

  • Rincer le pourpier et la roquette. Les hacher grossièrement au couteau.

  • Dans le plat de service, disposer pourpier ou coriandre et roquette hachées, les concombres en couronne, puis les poivrons, les tomates, les cubes de féta au centre et les oignons sur les bords.

  • Assaisonner d'1 généreux filet d'huile d'olive et du jus de citron, de sel et d'1 pincée d'origan.

  • Décorer d'olives noires et de câpres.

 

 






 

 

 

 

 

 

 

 


Eruca sativa, une laitue sauvage qui appartient à la famille des crucifères et pousse depuis toujours dans les pays méditerranéens.

La roquette avait la réputation d'être aphrodisiaque chez les Grecs puis chez les Romains qui la dégustait en salade.

  •  "La roquette que l'on sème auprès de Priape est prolifique pour exciter l'amour des maris indolents…" écrivait Columelle.

  • Dioscorides ajoute : "les feuilles autant que les graines attisent le désir. "Pline, s'il reconnaissait aussi ses vertus aphrodisiaques, précise que "la graine de la roquette est un remède contre le venin de scorpion et de la musaraigne, elle chasse toutes les bestioles parasites du corps”.

  • Apicius, célèbre cuisinier romain, utilisait la roquette pour diverses sauces accompagnant grue, canard ou sanglier. Il s'en servait aussi pour fabriquer un sel éloignant les maux de ventre...

  • Plus tard, dans son "Traité des simples" (1248) Ibn El Baytar signale que la roquette "prise à jeun est salutaire contre la sueur et la fétidité des aisselles" mais que, si elle est bien aphrodisiaque "elle ne vaut rien à la tête, et provoque des songes de mauvaise nature".

C'est à cause de sa réputation d'aphrodisiaque que la culture de la roquette au même titre que la sarriette, fut interdite dans les monastères au Moyen Âge !
Néanmoins, on la trouve pendant des siècles sur les tables mais toujours mélangée à de la laitue et du pourpier.
Elle sera de moins en moins consommée en France, sauf dans le Sud, où elle fait traditionnellement partie du "mesclun". La vogue de la cuisine méditerranéenne remis la roquette à l'honneur.

Il y a 20 ans, elle était encore ignorée. De nos jours, elle se trouve de plus en plus sur beaucoup de tables branchées d'Europe et des États-Unis.
Elle est, aujourd’hui, cultivée en Provence mais aussi en Bretagne et dans le Val de Loire. Sa consommation a gagné toute l'Europe, même le Nord.
De l'italien " rochetta ", la roquette a des feuilles longues et étroites, d'un vert tendre. La tige est rouge foncé. Les jeunes pousses ont un goût de noisette, tandis que les feuilles, plus vieilles, ont une saveur piquante et un peu amère. Ses graines furent utilisés comme condiment et peuvent donner une huile.

Cette plante contient de l'acide érucique qui, à hautes doses, peut se révéler toxique. Mieux vaut éviter de consommer trop de roquette crue. Ses fibres peuvent également être très irritantes pour le tube digestif. Il faut absolument débarrasser les feuilles de leur tige les plus dures.
Aucun danger lors de la consommation de quelques feuilles dans une salade mélangée : un mesclun. Cuite, il en va autrement, l'acide érucique n'offrant dès lors plus aucun danger. 

 

 

 

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La feta

 

 

La feta est probablement l’un des plus anciens fromages d’Europe. Un fromage dont la fabrication était connue des Cyclopes eux-mêmes, selon Homère, 850 av J.C, dans "L’Odyssée".
Hippocrate en 460 av J.C, vantait ses vertus nutritionnelles...
Comme la plupart des fromages anciens, la feta est née d’un souci de conservation du lait. En Grèce, la chaleur en pénalisait la durée de conservation. Les Grecs anciens désirant dégustés leur fromage blanc et frais, ce fut la saumure qui contenta bergers, puis autochtones. Cette technique, très ancienne, permet de conserver le fromage de longs mois avant sa consommation, et lui donne un goût salé typique et son aspect humide. En grec, "feta" signifie “tranche”, puisque son format, fait que l’on ne l’utilise jamais en entier. Sans croûte, friable, granuleuse et trouée de façon irrégulière, la feta est légèrement aigre, souvent amère, avec un arôme bien particulier. La feta traditionnelle est fabriquée avec du lait de brebis, mais on peut en trouver à base de lait de chèvre ou un mélange des deux. Elle était affinée moins de 2 mois, en saumure dans un baril de bois spécifiquement destiné à l'affinage, contenant jusqu'à 50 kg de fromage.
Elle enthousiasme encore la population grecque, puisque plus 97% de la production approvisionne le marché intérieur. Celles fabriquées en dehors de certaines régions de Grèce ou à base de lait de vache ne peuvent plus, depuis 2007, porter le nom mythique de feta, dont l’appellation d’origine est désormais protégée depuis le 14 octobre 2002.




Le concombre


 

Originaire de l’Himalaya au pied duquel il poussait à l’état sauvage. Le concombre est cultivé en Inde et en Chine depuis 3000 ans.
Il fut introduit en Égypte, puis les hébreux le plantèrent en Galilée, où ils le cultivèrent avec soin. Pline rapporte que les Romains et les Grecs l’appréciaient à tel point, qu’ils avaient réussi à le cultiver en hiver...
En France on mangeait du concombre sous Charlemagne, mais c’est Quintinie qui organisa sa culture sous abri pour pouvoir le servir à la table de Louis XIV dès le mois d’avril.
Aujourd’hui, sa consommation progresse fortement en France, particulièrement depuis 15 ans.

 


Le poivron

 

 

De la même famille que le piment, le poivron originaire d’Amérique du sud gagna l’Amérique du Nord puis les Caraïbes. Christophe Colomb le ramena en Europe. ''Corail des jardins'' au Brésil, ''Corne de corail'' en Italie, ce fruit-légume était quasi inconnu il y a encore 50 ans, bien qu'apparut en Europe au XVIIe siècle.

Le poivron se nomme ''Piper'' en Latin et en Béarnais. Il est la base de la ''piperade'', spécialité Basquaise. Il fut tout d’abord utilisé dans la cuisine du Midi, à partir du XVIIIe siècle, particulièrement en Provence. Il commença sa carrière plus tôt en Italie, en Espagne, en Roumanie et bien sûr en Hongrie, où il est cousin du célèbre paprika. Ce nouveau venu dans nos livres de cuisine, n’est mentionné sérieusement comme légume à cuire qu’après la Seconde Guerre mondiale. C’est aujourd’hui un légume de choix de notre cuisine contemporaine. Les poivrons peuvent accompagner œufs mimosa, salade de tomates, olives, purée d’aubergines, poissons, viandes froides, etc...