Fondue
normande
Un pur bonheur de gourmandise.
Généralités - Chacun des convives pique sa fourchette dans un morceau de pain ou autre, puis le trempe dans le fromage en faisant plusieurs fois le tour du caquelon avant de le manger.
Lorsque l’on arrive vers la fin
de la fondue, et que dans le fond du caquelon il ne
reste plus qu’un peu de fromage qui avec la chaleur du
réchaud, se boursouffle (reste, que l’on appelle la
“religieuse” et qui, pour les amateurs, constitue le
meilleur de cette préparation), l'on pourra, à l’instar
de certains montagnards, casser 1 œuf entier dessus,
puis bien mélanger avant de se partager ce reste
délicat... |
Dans les verres,
un cidre brut
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Ingrédients pour 6 convives
1/2 camembert
1/2 livarot
1/2 pont-l'évêque
50 cl de cidre brut
10 cl de lait
50 g de crème fraîche
Poivre noir
3 cl de calvados
Pain de campagne - coupé en gros dés
Indications de préparation
Enlever avec précaution et retenue ou encore
gratter la croûte des 3 fromages.
Les débiter en petits dés.
Verser le cidre dans un poêlon et porter à
ébullition, puis rapidement sur feu doux.
Incorporer les
fromages, le lait et la crème fraîche.
Remuer jusqu'à ce que le fromage soit
bien fondu.
Poivrer puis verser le calvados.
Poser le caquelon sur le réchaud et continuer de remuer.
Servir avec du cidre et du pain de campagne coupé en gros dés.
La fondue c'est une manière originale
de se réunir lors de soirée décontractées, mais pas
seulement...
De fait, à chaque région, son type de
fromage. Ainsi : |
Les
conseils du labo ... Un jeu
chimique permet de généraliser la fondue à toute sortes de
fromages. Les résultats sont meilleurs avec les fromages les
+ affinés.
Lorsque
la dégradation d’un sucre favorise le procédé Le cuisinier qui aura ainsi
généralisé la recette de fondue pourra ajouter un dernier
raffinement : il évitera la coalescence des gouttes de m.g.
en augmentant la viscosité de la phase aqueuse. |
Le Livarot, est l’un des plus anciens fromages de vache de Normandie.
Guillaume de Lorris le cite sous le nom
d’ Angelot dans le Roman de la rose (1230).
En 1693, J.B. Pommereu de la
Bretesche évoque les fromages de la région les augelots,
allusion directe au pays d’Auge, qui sont
consommés couramment à Paris, et qui seraient les ancêtres du
Livarot ou du Pont-L'Evèque.
De la même famille que le
pont-l’évêque, le livarot était déjà de consommation courante à
Paris au XVIIe siècle. Thomas Corneille le cite dans son
Dictionnaire universel de 1708.
Au siècle dernier, il devient le
fromage normand de loin le plus consommé. On le surnomme à l’époque
''la viande du pauvre'', car il est particulièrement nutritif et ne
passe pas inaperçu. En 1877, on compte 200 affineurs pour une
production de 4,5 millions de livarots.
AOC depuis 1975, son terroir,
beaucoup plus limité que celui du pont-l’évêque, correspond au seul
pays d’Auge.
Rond et rougeâtre, cerclé de 5 étroites
lanières de joncs, les laîches, qui lui ont valu le surnom de
''colonel'' (référence aux 5 galons de ce grade), ce fromage se
caractérise par une saveur relevée.
Le préférer en novembre, sa
meilleure saison !
Sa croûte doit être lisse et brillante, jamais
desséchée. Sa pâte, élastique sous le doigt, ne présente ni trous
ni coulures.
Sans doute le doyen des pâtes molles à croûte lavée, né dans une
petite ville entre Lisieux et Deauville.
D’abord baptisé angelon, puis angelot au Moyen Âge, et cité
d’ailleurs sous ce nom par Guillaume de Lorris dans le Roman de la
Rose (1230), le pont-l’évêque porta aussi le nom d’augelot, allusion
directe au pays d’Auge dont il est l’expression parfaite.
Sa réputation gastronomique date de l’époque où il finit par garder
le nom du marché le plus important de la région où on le fabriquait.
Ses détracteurs lui reprochent une odeur peu discrète, mais un bon
pont-l’évêque doit "sentir le terroir et non le fumier”. " Déguster
de novembre à mai.
Que Calvados provienne du nom de rochers au large
d’Arromanches où se serait échoué le Salvador, devenu
Calvados au fil de déformations linguistiques, un fier bateau de
l’Invincible Armada, c'est possible.
Plus probable, le nom proviendrait des 2 dos (dorsa en
latin, élévation), qui au large des côtes, apparaissaient chauves (calva,
en latin) du fait de la faible végétation, servant ainsi de repère
aux marins...
Le pommier aurait existé dans la région à l’état
sauvage sous le nom de doucin. On sème des pépins, on améliore le
greffage puis les pommiers sont plantés par champs entiers. Si
quelques textes attestent de présence de pommiers, et de fabrication
et consommation de cidre en Normandie au XIIe
siècle, d’autres attribuent l’introduction du "cydre" à des
navigateurs d’origine espagnole, dès le VIe
siècle. Néanmoins l’invention de la presse au XIIIe
siècle est à l’origine de l’essor de la production cidrière
Normande.
Obtenu à partir de la distillation d'un cidre de qualité,
l'eau-de-vie de pomme vieillit dans des fûts de chêne très secs dont
l'intérieur a été brûlé, ce qui lui donnent sa saveur particulière
et sa coloration ambrée. Cette distillation, sujette à l'impôt
''banal'' en son temps, est réalisée par le bouilleur de cru. La
première mention de Calvados date du XVIe
siècle.
La mention d'âge d'un Calvados n'est pas obligatoire. S'il est mentionné, il doit respecter certaines conditions. Les 3 étoiles ou les 3 pommes correspondent à un vieillissement sous bois de 2 ans minimum, pour le "vieux" ou réserve, il faut 3 ans. Le VO, Vieille réserve ou VSOP exige vieillissement de 4 ans. L'EXTRA, le Napoléon hors d'âge ou d'Âge inconnu, ont un vieillissement de 6 ans minimum...