Jarrets d'agneau braisés
Le plus long sera de se procurer les girolles...
Ingrédients pour 2 convives
1 brin de romarin
2 jarrets d'agneau (de 350 g chacun), prêts à l'emploi
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
Sel & poivre
1,5 gousses d'ail
35 g de chacun des légumes suivants:
carottes, oignons, céleri branche et poireau - lavés et coupés
en dés
1/2 cuillère à soupe de concentré de tomate
1,5 feuilles de laurier
12,5 cl de vin rouge
30 cl de fond d'agneau
200 g de girolles
1 à 2 échalotes
1/4 botte de persil
1/4 botte de thym
2 cuillères à soupe d'huile de noix
L’on choisira pour réaliser cette recette d'exception un jarret, partie charnue, gélatineuse et peu grasse située en dessous du gigot, que l'on nomme également "souris".
Indications de préparation
Rincer et sécher le romarin, défaire les aiguilles et les hacher grossièrement.
Enduire les 2 jarrets de 1 cuillère à soupe d'huile d'olive et les saupoudrer de romarin, de sel et de poivre.
Éplucher et hacher finement l'ail.
Dans une cocotte, faire dorer les jarrets de
tous les côtés à feu doux, puis les sortir.
Chauffer le reste d'huile d'olive dans la cocotte et y faire
revenir les petits légumes pendant ± 10 min.
Puis
ajouter en tournant le concentré de tomate, les feuilles de
laurier et le thym, mouiller avec le vin et cuire à point.
Remettre les 2 jarrets dans la cocotte avec
l'ail, ajouter la moitié du fond d'agneau.
Enfourner au deuxième
niveau à partir du bas dans le four préchauffé à Th 5/6 - 170°c
(la chaleur tournante n'est pas recommandée) et braiser pendant ±
2 heures.
Ajouter peu à peu le reste du fond.
Nettoyer les girolles, les rincer et les sécher, éplucher et couper les échalotes en dés fins, rincer le persil, bien le secouer et le hacher finement.
Sortir les jarrets de la cocotte, les
envelopper dans une feuille d'aluminium et les maintenir au
chaud dans le four éteint.
Sur la cuisinière, réduire de moitié la sauce de la cocotte.
Dans une poêle, chauffer l'huile de noix et y
faire sauter les girolles et l'échalote.
Ajouter le tout à la
sauce, saler et poivrer, puis ajouter le persil.
Replacer Les jarrets d'agneau dans la cocotte et servir.
Ouf!
Chanterelle est un nom générique donné aux
champignons du genre Cantharellus.
Il est cependant parfois utilisé pour désigner une espèce
particulière, par exemple la chanterelle en tube, ou la girolle.
Girolle, chanterelle comestible, girandole, jaunotte, chevrette,
crête de coq, gallinace, girondelle, roussotte... la multitude des
noms communs ou régionaux que l'on confère à cette espèce en dit
long sur sa popularité.
Tous les ramasseurs de champignons gardent secrètement la place où,
chaque année, va éclore cette manne tant désirée. Selon son lieu de
fructification, la chanterelle dévoilera des dimensions et des
couleurs différentes. Élancée et jaune intense sous les chênes,
massive et plus pâle sous les hêtres, presque blanche sous les
sapins.
La chanterelle commune présente de nombreux avantages: elle pousse
en abondance (bien que certains mycologues évoquent sa raréfaction),
elle est rarement attaquée par les vers, et son transport ne
provoque pas son dessèchement.
Outre ces qualités, c'est bien évidement sa dégustation et la
diversité de ses adaptations culinaires qui en font un mets
particulièrement recherché et apprécié.
Elle se consomme seule, en accompagnement de viandes ou de poissons
ou encore séchée et conservée dans le vinaigre pour devenir un
excellent condiment... - 2002
Originaires d'Orient, la noix, et l'huile qu'on en extrait, étaient déjà utilisées par les Grecs au IVe siècle avant J.-C. Fin IVe siècle, les Romains vulgarisèrent la culture du noyer dans l'Empire. Sa dénomination: Jovis glans, noix de Jupiter, indique assez l'estime qu'on lui accorde. Dans le Paris des XIIe et XIIIe siècles, bon marché, l'huile de noix étaient utilisée au fond des cours, tant pour les fritures et salades que pour remplir les lampes à brûler...
La culture du noyer se développera en France au XIXe
siècle, principalement dans 2 régions : le Périgord et le Dauphiné.
Mais dans ces régions de production, c'est toujours par faute de
moyens qu'elle était encore, au début du XIXe siècle, le quotidien
des paysans. L'huile de noix, le plus souvent déconsidérée, n'est
devenue un condiment élégant que depuis ± 20 ans. 2 raisons
restreignent l'utilisation de cette huile dorée et fruitée :
- Elle ne supporte pas la chaleur
ou difficilement... - Elle vieillit mal car elle a tendance à rancir
- 3 grains de gros sel dans la bouteille permettent cependant une
meilleure conservation.
Si les fritures lui sont interdites, elle accompagne à merveille
salades & crudités, apportant richesse & caractère. L'huile de noix
est destinée à l'assaisonnement. Parfaite avec des endives, une
salade au bleu ou aux gésiers, voire un carpaccio de cèpes crus. En
mince filet, elle rehausse la délicatesse des poissons blancs et
fait merveille sur les légumes tièdes tels que les fonds
d'artichauts, brocolis ou asperges...
Elle apporte aussi une saveur inimitable dans certaines pâtisseries
tels que : cakes salés ou sucrés, gâteaux... Attention ! Son goût
prononcé réclame de la modération. Elle vole rapidement la vedette
au produit qu'elle accompagne.
Conservation : Au frais et à l'abri de la lumière au réfrigérateur
par ex.