Carpe farcie périgourdine
Et comme garniture: cèpes sautés ou fricassée de champignons de cueillette...
Dans les verres,
un buzet rouge
Ingrédients pour 4,5,6... convives
1 Belle carpe miroir de ± 1,5 kg
750 g de confit de porc ou de chair à saucisse
1 Tranche de pain de mie
3 gousses d'ail
2 Échalotes
1 Petit bouquet de persil
4 Cèpes : en conserve au naturel
2 Œufs
Armagnac
2 cuillères à soupe d'huile
30 cl de vin blanc
1 Carotte
1 Oignon
Sel & poivre
Indications de préparation
Si l’on utilise du confit de porc - ce qui est préférable à la chair à saucisse - le hacher assez finement dans une terrine.
Ajouter le pain émietté, l'ail et l'échalote pelés et hachés, le persil ciselé et les cèpes également hachés.
Casser 1 œuf et l’ajouter à la farce, ainsi qu' 1 cuillère à soupe d'alcool : Armagnac par ex.
Mélanger intimement ces ingrédients afin d’obtenir une farce homogène mais pas trop lisse. Elle ne doit pas donner une purée fine.
Remplir la cavité ventrale de la carpe de cette farce en bourrant bien. La ficeler solidement.
Peler et émincer la carotte et l'oignon.
Verser l'huile et le vin dans un grand plat creux, ajouter la carotte, l'oignon et le bouquet garni.
Poser la carpe dans ce plat et ajouter suffisamment d'eau ou de court-bouillon pour que le liquide arrive à mi-hauteur du poisson.
Laisser cuire ± 1 h dans le four à 210°c en arrosant assez souvent.
Sortir le plat du four et retirer la carpe avec précaution.
La poser sur un plat et retirer la ficelle.
Couvrir de papier d'aluminium.
Passer le jus de cuisson dans une casserole. Le faire réduire en le faisant bouillir. Hors du feu, le lier avec 1 jaune d'œuf. Rectifier l'assaisonnement.
Verser ce jus en saucière et servir en même temps que la carpe avec, éventuellement, des cèpes sautés ou fricassée de champignons de cueillette...
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D'origine chinoise, où elle était déjà élevée, elle a été introduite
en Europe par les Romains et s'est largement répandue du XII au XIVe
siècle. Néanmoins des fossiles bien antérieurs ont été retrouvés
dans l'ancien lit de la Seine.
On peut surtout la préparer soi-même en utilisant de l'échine de porc et du lard passés au hachoir. Tous les restes de volaille ou de viande : maigre de veau, bœuf bouilli, dinde ou poulet, voire gibier… permettent de lui donner une saveur plus personnelle et relevée.
À cheval sur 3 départements, le Gers, les Landes
et le Lot-et-Garonne, l'appellation Armagnac se divise en 3 régions
distinctes avec lesquelles on ne plaisante pas. Le Bas-Armagnac, la
Ténaréze et le Haut-Armagnac se disputent, les experts et les
connaisseurs afin d’imposer leur suprématie et gagner ainsi les
faveurs des amateurs français et surtout étrangers.
Sorti de ces
querelles de clocher dignes du célèbre d’Artagnan, il fait bon
découvrir en pays de Gascogne
cette eau-de-vie aux multiples facettes.
Il est malheureusement très
difficile pour un néophyte de comprendre toutes les subtilités de
l'étiquetage des armagnacs. En effet, le millésime n'a que peu
d'importance si l'eau-de-vie n’a pas vieilli
un nombre d'années suffisantes avant d’être mise en bouteille. Même
si les grands connaisseurs s'accordent pour dire que certains
millésimes sont exceptionnels, tous donnent au terroir une grande
importance. Les armagnacs issus du secteur
des ''Grands-bas'', sont les plus prisés. Ceux vieillis 5
ans et + peuvent porter les dénominations suivantes : Extra, Hors
d’Âge, Napoléon, Vieille Réserve, X.O. (Extra Old).
Une bouteille
portant une petite étiquette avec le millésime 1985,
la mention Vieille Réserve, 25 ans d’âge et ayant pour provenance un
des villages situés dans le secteur des ''Grands-Bas'', est
l'assurance quasi certaine de posséder une petite merveille.
Attention, seule l’étiquette est importante, poussière, cachet de
cire rouge et toiles d'araignée n'ont jamais donné, à eux seuls, de
bons armagnacs!