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  Œufs à la périgourdine

 

 

 

 

 

 

 

Il existe bien des façons de farcir les œufs durs. En Périgord, on aime bien utiliser un reste de poulet ou du jambon, des grillons, un hachis de cèpes à l'ail, ou encore, comme ici, un peu de foie gras truffé.

Si l’on préfère une version plus “maigre” mais aussi plus économique : écraser les jaunes (une fois qu'ils sont durs) avec des fines herbes hachées, une pointe d'ail, un peu de crème de lait et 2 cèpes cuits et hachés. Les servir alors avec de la sauce tomate…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





Ingrédients pour 4 convives

  • 8 Œufs entiers

  • 120 g de foie gras truffé

  • 1 Cuillères à soupe de persil - haché

  • 2 Cuillères à soupe de cerfeuil - ciselé

  • 2 Blancs d'œufs

  • Graisse de foie gras ou graisse d'oie

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Faire cuire les 8 œufs durs dans de l’eau salée.

  • Les égoutter, les rafraîchir et les écaler.

  • Lorsqu'ils sont bien froids, les décalotter et retirer délicatement les jaunes avec une petite cuillère.

  • Écraser le foie gras à la fourchette dans un bol. Ajouter les 8 jaunes d'œufs durs, le persil et le cerfeuil. Saler et poivrer.

  • Réduire le tout en pâte homogène et farcir les 8 blancs d’œufs durs de ce mélange.

  • Battre les 2 blancs d'œufs dans une assiette creuse.

  • Chauffer de la graisse dans une poêle.

  • Tremper chaque œuf farci dans le blanc d'œuf, puis le poser aussitôt dans la poêle. Les retourner dans la graisse chaude afin qu'ils dorent sur toutes les faces.

  • Les égoutter, poivrer et servir aussitôt en entrée chaude.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Blanc (Périgueux), noir (Sarlat), vert (Nontron) ou rouge (Bergerac), le Périgord n'a jamais bénéficié de conditions naturelles très clémentes. Son ordinaire, fut plutôt le chou, le lard et la châtaigne, le navet et les fruits, davantage que la truffe et l'oie grasse, les sauces et le gibier.
La cuisine du Périgord doit moins sa réputation aux ressources naturelles qu'au talent séculaire de ses cuisinières, fermières et maîtresses de maison. Les ingrédients de la bonne cuisine ne sont ni exotiques ni rares, chaque ferme les possède. Rurale et simple, elle reste tributaire des saisons et utilise les produits du terroir.
Témoins de cet art, entre autres, les "farcis": un peu de pain rassis, une poignée de fines herbes, un œuf, un reste de viande, une tranche de foie gras, et voici une feuille de chou, un cou de volaille ou une poule métamorphosés en plats de haute cuisine...
Ultime élément, d'une cuisine de haut goût, son unité, grâce à des saveurs fortes comme celles de l'ail, de la graisse d'oie et de la noix.
Périgord, mot magique, indissociable de l'idée ou de l'envie d'un bon repas.
Terre des foies gras, de la truffe, producteur de vins et de fruits, qui nourrit encore cochons et volailles de pommes de terre, de maïs et de grains, pays des cèpes à gros pied, patrie de la noix, riche en eaux vives et en étangs poissonneux, en bois giboyeux où se dissimulent les palombières, le Périgord sait manger.

 

 

 

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Sensible à la cause animale ?

 

 

Grâce au code inscrit sur les coquilles d'œuf, l'on peut savoir dans quelle condition la poule a été élevée.
S'il commence par 1, elle s'est nourrie de bons grains en plein air - le 0 précise que l'œuf est issu de l'agriculture biologique.
2
révèle que les œufs ont été pondus par des poules élevées au sol, c'est-à-dire en intérieur mais sans cage.
Quant au chiffre 3, il souligne l'élevage en cage à raison de 18 poules par m2...