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 Potée champenoise 

                dite aussi "Joute" ou des vendangeurs...

 

 

 

 

 

 

 

À l’origine était le pot, contenant ancestral, fondement culinaire des civilisations humaines, dans lequel on cuit soupes, bouillies et potages parfois enrichis d’un mélange roboratif de viandes et de légumes.
Les plats en cocotte ou “potées”, relèvent de la cuisine traditionnelle, tout comme les daubes et les pot-au-feu, ils se présentent sous de multiples formes.
Leur composition dépend à la fois de la saison, du portefeuille, des états d’âme du cuisinier ou de la cuisinière et de l’occasion.
Le caractère hivernal qu’on leur attribue généralement est dû au long temps de préparation et de cuisson. Chose autrefois inconcevable en été, période de travail intense à l'extérieur...   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 8 convives

  • 200 g de saucisses fumées : Morteau par ex.

  • 1 petit jambonneau fumé

  • 2 Blancs de poulet

  • 200 g de lard de poitrine fumé maigre

  • 1 Kg de chou blanc

  • 350 g de pommes de terre à chair ferme

  • 350 g de carottes

  • 350 g de poireaux

  • 200 g de haricots blancs

  • 1 Oignon

  • 1 gousse d’ail

  • 4 tranches de pain de mie ± 120 g

  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive

  • 1 feuille de laurier

  • 1/2 cuillère à café de thym - émietté

  • 2 cuillères à soupe de persil - haché

  • 4 clous de girofle

  • Sel fin & Poivre blanc du moulin

Indications de préparation

  • Laisser tremper les haricots blancs ± 12 h dans 1,5 litre d’eau.

  • Dans un faitout, cuire les haricots blancs dans leur eau de trempage, avec le lard, le jambonneau, la feuille de laurier et l’oignon piqué de clous de girofle, sur feu doux, pendant ± 1 heure au moins... disons 1 h 30, voire 2 h.

  

  • Éplucher le chou, le laver puis le couper en 8 quartiers.

  • Éplucher les pommes de terre, les carottes et les poireaux, puis les tailler en petits morceaux.

  • Ajouter tous ces légumes au contenu du faitout.

  • Ajouter aussi les 2 blancs de poulet, les saucisses fumées et le thym. Saler et poivrer.
    Laisser cuire ± 30 min.

  • Faire dorer le pain dans l’huile, le frotter à l’aide de la gousse d’ail pelée puis le couper en petits carrés,

  • Désosser le jambonneau et le couper le en morceaux.

  • Dresser la préparation sur un plat chaud.

  • Parsemer de persil et de croûtons.
    Servir chaud aussitôt.

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Située au Nord Est de la France, la Champagne demeure, par sa richesse, l'un des joyaux méconnus de ce beau pays par son histoire, son patrimoine culturel et architectural, sa gastronomie et surtout sa biodiversité, permise par une ruralité préservée et par l'avènement des grands lacs de Champagne.
Peuplée assez tôt dans la préhistoire, il semble que la région était déjà un espace d’échanges entre différentes peuplades, sédentaires ou nomades. Au dernier siècle avant J.-C. 2 peuples venus primitivement de Belgique cohabitent : au nord les Rèmes et au sud les Lingons. Jules César, ancien consul de Rome, entame une guerre de conquête et envahit les Gaules de 58 à 51 av. J.-C. Il trouve dans les habitants de Durocortorum - Reims, des alliés. Cette capitale de la Belgique Seconde, est appelée par Rome aux rang et privilège de cité “alliée”.
Plus tard, les barbares venus du nord de l’Europe, Alamans, Goths, Alains, Vandales déferlent dans la région. Puis, ce sont les Francs qui arrivent et conquièrent la région avec l'accord d'un évêque de la région, Remi.
En 498, le roi des Francs, Clovis Ier soutenu par la reine Clotilde reçoit de cet évêque le baptême chrétien à Reims, l'un des actes fondateurs du royaume de France.

L
a Champagne possède de nombreux atouts : la diversité de ses paysages : lacs pour pêcheurs et forêts pour randonneurs, son patrimoine architectural: châteaux, édifices religieux... et son prestigieux ambassadeur : le Champagne !

Les viticulteurs champenois ont profité d'un terroir unique pour que le Rosé des Riceys, le Coteau Champenois, en rouge, en rosé ou en blanc, qui s'avère exceptionnel avec les plats "difficiles" à accorder, les marnais Bouzy et Ambonnais, ou encore le Vin de Coiffy, produit de Haute-Marne méconnu et pourtant méritoire, dont l'origine remonte au Xe s. et qui fit son retour au début des années 1980 !
Les vins ne sauraient aller sans fromage, et la région n'est pas en reste : le Langres, le plus connu d'entre eux, forge son caractère à partir de lait entier; le Chaource est apprécié autant cuisiné que sur un plateau de fromage; le Rocroi, singulier par sa légèreté, surprendra le palais; d'autres plus méconnus car plus locaux, comme le Champs-sur-Barse, apportent une touche d'originalité dans leurs versions affinées ou comme fromages frais...
L'utilisation du vin de Champagne dans la cuisine est relativement récente : XVIIIe s.
La cuisine traditionnelle de Champagne est essentiellement paysanne et tourne autour des produits du terroir.
La charcuterie demeure, après le Champagne, l'une des spécialités les plus appréciées des gourmets: l'Andouillette de Troyes, dont l'invention remonte au Moyen Âge, est le fleuron de la gastronomie troyenne. La nature apporte son lot de gourmandises avec les truffes, recherchées du côté de Chaumont ; le chou à Choucroute, peu surprenant lorsque l'on sait que l'Aube est la seconde région productrice de Choucroute après l'Alsace; les pommes, avec toutes ces variétés anciennes et localisées, qui donnent au Pays d'Othe un cidre réputé pour sa douceur et son goût inimitable...

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Chou

Le chou, est un légume primitif dont les ancêtres croissent toujours à l’état sauvage sur les côtes de l’Europe occidentale et méridionale.

Une légende grecque assure que le chou jaillit des larmes d’un prince de Thrace châtié par Bacchus pour avoir détruit des vignes. L’auteur latin Caton affirme de son côté que consommer du chou macéré dans le vinaigre, peu avant ou après des agapes, permet d’échapper à la ''gueule de bois''...
C’est en vivant de chou et d’eau claire, dit-on, que Diogène atteignit les 90 ans. Il aurait déclaré un jour à un jeune courtisan:
''Si tu vivais de chou, tu n’aurais pas à flatter les puissants''. À quoi l’insolent répondit : ''Si tu flattais les puissants, tu n’aurais pas à vivre de chou''.

 


Le haricot

Le haricot nous vient d’Amérique du Sud. Christophe Colomb le découvrit à Cuba, Jacques Cartier au Canada un demi-siècle plus tard.

Son nom semble bien dériver de l’aztèque ''ayacotl''. Le XVIe siècle le vit conquérir l’Europe, avec tant de succès que les Toscans furent surnommés ''mangafugioli'', mangeurs de haricots. Le Soissons français apparut au XVIIIe siècle et le premier flageolet en 1878, introduit par Chevrier, près d’Arpajon. L’Anglais William Robinson, chroniqueur horticole, observe en 1869 qu’en France on sert des haricots ''tous les jours en hiver, sous une forme ou une autre, dans tous les restaurants parisiens, du plus modeste au plus réputé''.

De coloris variés par la cosse et le grain, les haricots à écosser en demi sec peuvent se consommer frais, mi-secs ou secs.

 


 

Le Clou de girofle

 


Le giroflier, arbre tropical de 10 à 15 m de haut, originaire de l’Archipel des Moluques n’a jamais été trouvé à l’état sauvage ...

Les fruits en bouton, partie la plus odorante du giroflier, constituent l’épice. Ce sont les clous de girofle. Ils possèdent un arôme spécifique, phénolée, piquante, poivrée et légèrement astringente!

Le clou de girofle relève la flaveur de nombreux plats, aussi bien de viandes que de poissons, légumes ou salades...
Mais attention, dans le pot-au-feu ou le célèbre baekeofe alsacien, il faudra en utiliser seulement 1 par volume d'1 litre.