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 Crêpes aux mûres

 

 

 

 

 

 

 

Commencer à parcourir la campagne et les ronciers, afin de ramasser 400 g de mûres...  ou plus si l'on veut réaliser une Ronces des haies en tisane.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour ± 14 crêpes

  • 250 g de farine

  • 50 cl de lait

  • 3 Œufs

  • 80 g de sucre

  • 1 pincée de sel

  • 2 cuillères à soupe d’huile

  • 400 g de mûres

Indications de préparation

  • Casser les 3 œufs dans un saladier. 

  • Les battre en omelette et ajouter 250 g de farine.
    Bien remuer à l’aide d’une cuillère en bois, afin d’obtenir une pâte lisse.

  • Délayer progressivement avec le lait.
    Ajouter le sel et le sucre.

  • Bien remuer puis laisser reposer 1 h.

  • Verser une louche de pâte dans une poêle bien chaude et bien graissée avec du beurre.
    Cuire 2 min et retourner.

  • Dans une autre poêle, verser les mûres, ajouter 2 noix de beurre et parsemer de sucre jusqu’à l’obtention d’un petit sirop.

  • Garnir les crêpes et servir chaud.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...


  Briton, Britannus, Britton, Breton...

 

Mûre - ja6

 

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La mûre

 

La mûre sauvage Rubus fructicosus s'est répandue depuis la nuit des temps sur tout le continent eurasiatique.
Elle est le fruit du roncier des haies, un arbuste vivace résistant au froid et capable de grimper jusqu'à 700 m d'altitude.

En effet la ronce des haies ou ronce bleue, qui fleurit les chemins au printemps, sœur du framboisier de nos potagers, donne les mûres. Fruits pulpeux, qui virent du rouge au noir brillant à maturité, mais dont les épines et les tâches tenaces qu'elles laissent sur les doigts et les vêtements découragent parfois sa cueillette...
Soucieux de poétiser chacune des expressions de la nature, les anciens Grecs avaient conclu que la mûre était née du sang versé par les Titans lors de leur vaine tentative de conquête de l'Olympe!
Un tel sens de la défensive devait se transmettre à celui qui déguste ses fruits, ainsi Pline, au Ier siècle, nous assure que la mûre ''combat le venin des serpents les plus dangereux''...

Aujourd'hui, des mûres améliorées, cultivées, plus grosses mais un peu moins parfumées que les sauvages, sont maintenant vendues sur les marchés.