Morue
"Île-de-France"
Une spécialité d'Île-de-France, à déguster avec une sauce gribiche.
Ingrédients pour 4 convives
600 g de filets de morue
2 cl de vinaigre
3 gousse d’ail
4 Oignon
400 g de farine
25 cl de lait
4 Jaunes d’œufs
60 g d'emmenthal - râpé
Sel & Poivre
Huile de friture
Indications de préparation
Dessalage de la morue ou “stockfisch”
La
morue ne doit jamais bouillir, cela rend le poisson
élastique et caoutchouteux.
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Réserver la morue.
Préparer la marinade.
2 cuillères à soupe
d’eau, 2 de vinaigre, ajouter le poivre en grains, le persil
haché, la ciboulette ciselée, 1 gousses d’ail fendu en 4, 1
oignon coupé en fines rondelles.
Effeuiller la morue. Placer dans un plat creux.
Verser la marinade dessus. Laisser 2 h.
Retirer les feuillets de morue. Les placer sur un torchon sec. L’éponger.
Préparer la pâte à frire.
Mélanger 400 g de
farine, 25 cl de lait, 4 jaunes d’œufs et 60 g d'emmenthal râpé.
Tremper les filets dans cette pâte, de façon à ce qu’ils soient bien enveloppés.
Plonger dans la friture chaude.
Une fois colorés, égoutter sur du papier absorbant.
Dresser sur un plat chaud.
Servir avec une sauce gribiche.
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Une fois salé et séché, le cabillaud se nommera
"morue" et sera vendu en queue, en filet ou encore en pavé.
Plus ferme que le cabillaud, la qualité de la morue tient au dosage
du sel. Il est donc impératif de bien dessaler la morue pendant 24 h
avant de la préparer... Au niveau cuisson la morue supporte aussi
bien la braise que le four, on la retrouve également dans les
beignets (accras), la brandade...
Seuls la France fait la distinction entre cabillaud et morue, dans
le reste du monde, morue et cabillaud ne font qu'un.
Morue ou cabillaud désigne en français des poissons de plusieurs
espèces qui vivent en eaux froides.
Auparavant populaire et méprisée, la morue est
présente aujourd'hui sur la carte de bien des restaurants. La pêche
en surnombre à l'origine de sa rapide raréfaction...
Étant donné la popularité de ce poisson et le déclin de ses
populations, l'industrie de la pêche a estimé astucieux de donner ce
nom à d'autres espèces qui se trouvent dans l'hémisphère Sud et
peuvent se cuisiner de la même manière.
En matière de pêche, le nom "cabillaud" peut être réservé aux morues
d'âge mûr, alors que le terme "morue" est employé de préférence pour
les individus juvéniles.
En termes gastronomique "cabillaud" s'emploie
pour désigner le poisson frais ou surgelé par opposition à "morue"
qui s'applique au poisson séché et salé.
Enfin, le cercle est bouclé, l'on trouve dorénavant l'appellation
"morue fraiche", le terme "cabillaud" connotant un poisson trop
commun voire industriel.
La coutume des
beignets trouve son origine dans les fêtes romaines des calendes
de mars. Celles-ci célébraient le réveil de la nature par des
rites agraires. À cette occasion, les interdits étaient
transgressés et les déguisements autorisés.
La première recette d'une pâte à beignet, "l'aliter dulcia",
est donnée par Apicius dans son ouvrage De re coquinaria.
Le terme "beignet" est un mot obscur attesté
au début du XIVème siècle.
Il semble dérivé de "bignet", pâte frite enveloppant quelques
substance alimentaire. Le terme de bugne constitue la forme
provençale du beignet, lequel est enregistré sous sa graphie
actuelle par le dictionnaire de l’académie en 1798. Les mots
bugne et beignet sont contemporains, puisque bugne, au sens de
beignet, est attesté à Lyon au début du XIXe siècle
ou bien...
les noms de beigne et beignet désigneraient pour le premier une
bosse suite à un coup (buyne d'origine vraisemblablement
préromane), c'est encore un terme employé de nos jours - on dit
aussi une "bigne" -. Son dérivé, le beignet, serait ainsi
dénommé parce qu'il est enflé, bosselé...
Quoiqu'il en soit,
les formes étranges, grotesques des beignets rappellent le
carnaval, la fête après le jeûne...
À l'origine, ce n'étaient que des morceaux de pâte qu'on faisait
tomber dans le bac à friture.
Il revint en force
au moment des croisades grâce aux Sarrasins.
L'histoire nous rappelle que les Croisades furent + qu'une
guerre chrétienne mais une imprégnation culturelle. C'est ainsi
que les Croisés rapportèrent en France cette gourmandise au XIIIe
s. On les déguste les jours de fête, dans un cornet de papier
qu'on achète aux frituriers ambulants. Mais il faudra attendre
le XVIIIe siècle. pour retrouver le goût du beignet
tel qu'on le connaît aujourd'hui avec l'importation du sucre.
Dans la tradition culinaire, on retrouve de nombreuses recettes
de beignets salés. On préconisait à une certaine époque les
abats en beignet pour accompagner les viandes blanches rôties.
Puis vinrent les fleurs, grappes d'acacia, fleurons de courgette
(tradition qui se perpétue encore en Italie), cymes de sureau
dans leur cocon croustillant.
Sucré, le beignet porte des noms savoureux avec sa personnalité,
sa distinction régionale: bugnes de Lyon, roussette de
Strasbourg, merveille de Gascogne, bottereau de Charente,
oreillette de Provence, etc...