Canard
pékinois aromatisé
Xiang su ya - 香酥鴨
Plat, par excellence, des grandes occasions...
Ici une recette
“rapide et facile".
Le canard se servira avec des galettes et des
légumes.
Déguster avec les Crêpes en feuilles de lotus -
HeYe Bing
Ingrédients pour 4 convives
1 Canard de ± 2 kg
1,5 Litre de bouillon de viande
6 Cuillères à soupe de sucre
6 Tranches de gingembre frais *
10 Cuillères à soupe de sauce soja *
4 Cuillères à soupe de pâte se soja jaune - Magasin asiatique
6 Cuillères à soupe de vin de riz *
1/2 Cuillère à café de 5 épices *
1/2 Cuillère à café de poivre du Sichuan moulu
Huile d’arachide pour la friture - 70 cl
Sauce
2 Cuillères à soupe d’huile d’arachide
8 Cuillères à soupe de pâte de soja jaune *
3 Cuillères à soupe de sucre
1 Cuillère à café d’huile de sésame *
Indications de préparation
Préparation du canard.
Mélanger dans un
saladier le sucre, la sauce soja, la pâte de soja, le vin de
riz, le poivre moulu et les 5 épices.
Verser cette préparation dans un fait-tout contenant le bouillon
de viande.
Mélanger et ajouter les tranches de gingembre.
Plonger le canard lavé et essuyé dans le bouillon.
Porter à
ébullition, baisser le feu et laisser frémir, “mijoter” 2 h.
Égoutter le canard. Laisser refroidir.
Diviser la poitrine en 2 morceaux.
Chauffer l’huile dans un wok ou grande poêle.
Frire le canard 10 min de façon à ce qu’il soit bien doré et croustillant.
Égoutter le canard, puis le découper en petits morceaux. Présenter sur un plat chaud.
Déguster le canard croustillant en trempant les morceaux dans la sauce.
Préparation de la sauce.
Chauffer l’huile dans une casserole.
Dès qu’elle est chaude, ajouter la pâte de soja jaune et cuire 2
à 3 min en remuant.
Ajouter le sucre, 3 cuillères à soupe d’eau
et continuer de remuer 2 à 3 min.
Ajouter l’huile de sésame.
Mélanger et retirer du feu.
* Glossaire
Vin de
riz
ou encore du Saké (vin de riz
japonais) à défaut prendre du Xérès (Jerez, Sherry: Vin
blanc produit aux environs de Jerez de la Frontera). * * * * *
Ciboule,
plante voisine de l’oignon, utilisée comme légume ou
condiment. La variété chinoise est plus forte que la
variété européenne.- marché. * * * * *
Shiitake
(ou tongku), et
Mu-err, Champignons
le plus souvent séchés. Vendus déshydratés, facile à
trouver dans les rayons spécialisés en super marché. |
Quelques remarques concernant un repas chinois traditionnel
|
Herbacée, bisannuelle, elle mesure de 25 à 35 cm
de hauteur, se développe en touffe, sans s'étaler. Les caractères
morphologiques de la ciboule et de l'oignon sont comparables. Ces 2
espèces ne diffèrent que par la taille de leur bulbe. La ciboule
était connue, dans les anciens livres de cuisine, sous le nom de
cive. Elle fait partie des "fines herbes". Sa flaveur est voisine
de celle de l'échalote, mais est moins forte et plus fine :
Alliacée, forte, âcre et piquante. La ciboule commune rouge a une
saveur plus prononcée que celle de la ciboule blanche hâtive. La
ciboule japonaise a une flaveur douce et légèrement aillée.
La plante entière sert de condiment. On la consomme fraîche, en
potage ou en omelette. Elle se conserve dans des emballages
étanches,
aau réfrigérateur quelques jours. La ciboule est souvent associée aux
plats dans la cuisine asiatique, mais il s'agit de cultivars
différents de ceux utilisés en Europe et leur flaveur est à la fois
plus parfumée et moins brûlante...
L'alcool de riz est un terme vernaculaire qui se rapporte à
toute boisson alcoolisée à base de riz, fabriquée et consommée
principalement en Asie.
On peut néanmoins distinguer différents alcools de riz
selon le type de fabrication : fermentation ou distillation, et le
pays d'origine, principalement Japon, Chine et Corée.
Par fermentation on obtient par ex. : le vin jaune (黄酒, huangjiu)
chinois (12 à 20°), à base de riz et de blé, voire de millet.
Par distillation l'on obtient par ex. : le baijiu (白酒 lit. "alcool
blanc") chinois (38 à 65°), à base de riz ou de sorgho, voire de
blé, d'orge ou de millet, dont une variété aromatisée à l'extrait de
rose, le meiguilujiu ou mei kwei lu chew (玫瑰露酒) est fréquemment
servie dans les restaurants chinois en tant que digestif.
Les chinois fabriquent des boissons alcoolisées à partir de riz
depuis les plus anciennes dynasties, utilisant le plus souvent du
riz gluant.
Au 1er siècle avant J. C, à l’époque de Marco Polo, des témoignages
littéraires nous confirment l’amour des autochtones pour ces
boissons.
Il existe maintenant des centaines de vins ou d’alcools à base de
riz : moelleux, demi-sec, sec, ou aromatisé.
Si les chinois ont
jalousement conservé leurs secrets de fabrication qui ont été
perfectionnés au cours des siècles, la fabrication des vins ou
alcools commence toujours par la conversion en sucre de l’amidon de
riz grâce à une enzyme, nommée le qu en Chine ou le
koji au Japon. Elle est obtenue par la fermentation du riz
auquel sont ajoutées parfois d’autres céréales et des herbes
aromatiques qui développent une levure naturelle et des
micro-organismes produisant ce fameux Qu.
Les vins de riz
sont incolores, rouges, noirs ou bruns...
Le plus connu en
Chine est le vin de riz de Shaoxing ou vin jaune qui se glisse dans
très nombreuses recettes chinoises.
Les meilleurs crus restent environ 10 ans en cave à vieillir. On le déguste chaud comme le saké.
Il
se
fabrique des vins de Shaoxing plus ordinaires, réservés
exclusivement à un usage culinaire...
L’alcool de riz le plus fameux et le plus connu est le saké (Japonais), bu dès le IIIe siècle avant J.C, exclusivement à la Cour et dans les temples à cette époque. Il est quelquefois parfumé ou aigre ou sec, doux ou moelleux, vieilli et ambré ou aromatisé d’un soupçon de noix qui lui donne un arôme et une saveur légèrement oxydés. Sa fabrication tient du rituel...