Logo


 Fondue au bleu et
         gressins aux noix

 

 

 

 

 

 

 

Entre improvisation et nouvelle cuisine, cette fondue originale excelle dans ses 2 tendances: en entrée avec des asperges ou encore en fin de repas, avec quelques poires juteuses.

À moins de tenter un coup de bluff et de proposer les 2 successivement: asperges puis poires.
Par ailleurs, le bleu et les noix restent une judicieuse association.

 

 

 

 

 

 

 

 

ja6 site search by freefind



Ingrédients pour 6 convives

  • 12,5 cl de vin blanc doux mais fruité: type riesling ou gewurtztraminer

  • 400 g de bleu crémeux, tel que: gorgonzola, bleu des Causses voire roquefort - grossièrement émietté

  • 1 cuillère à café de fécule de maïs - type Maïzena® mélangée à 1 cuillère à soupe de vin
    Au choix

  • 4 à 6 poires - coupées en quartier

  • ou 24 têtes d'asperges, blanchies
    Gressins aux noix

  • 375 g de farine non blanchie, plus extra pour travailler

  • 1 sachet (7 g) de levure sèche instantanée

  • 70 g de noix fraîches - décortiquées

  • 1 cuillère à café de sel

  • 2 cuillère à soupe d'huile de noix

Indications de préparation

  • Pour les gressins, verser la farine, la levure, les noix et le sel dans le bol d'un mixeur équipé d'une lame plastique.
    Lancer le robot et ajouter l'huile et 20 cl d'eau par l'orifice d'alimentation.
    Mixer par impulsions de 15 secondes jusqu'à obtenir une masse souple.

  • Poser la pâte sur une surface légèrement farinée et pétrir 2 min.
    La placer dans un saladier huilé, couvrir et laisser reposer ± 2 h...

  • Pétrir de nouveau légèrement la pâte, l'étaler en un rectangle de 40 x 15 cm puis la couper en largeur en bandes de 1 cm.
    Étirer chaque bande au rouleau jusqu'à 30 cm et les poser sur une plaque à pâtisserie (2 fournées seront à prévoir).

  • Préchauffer le four 200°c - Th 6/7, et enfourner de 16 à 18 min.

  • Les retirer puis les poser sur une grille pour les faire refroidir.
    Les servir immédiatement ou bien les conserver 1 semaine au plus, dans un récipient hermétique.

Fondue - ja6

  • Pour préparer la fondue, verser le vin dans un petit caquelon et le chauffer jusqu'à ce qu'il frémisse.
    Incorporer peu à peu le bleu, puis la fécule, en remuant constamment.

  • Servir la fondue accompagnée des gressins et de poires ou bien d'asperges.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Généralités - Chacun des convives pique sa fourchette dans un morceau de pain ou autre, puis le trempe dans le fromage en faisant plusieurs fois le tour du caquelon avant de le manger.

Lorsque l’on arrive vers la fin de la fondue, et que dans le fond du caquelon il ne reste plus qu’un peu de fromage qui avec la chaleur du réchaud, se boursouffle (reste, que l’on appelle la “religieuse” et qui, pour les amateurs, constitue le meilleur de cette préparation), l'on pourra, à l’instar de certains montagnards, casser 1 œuf entier dessus, puis bien mélanger avant de se partager ce reste délicat...
Pour nettoyer le caquelon, inutile de frotter désespérément !
Le placer dans un four chaud, le fromage se décollera d'un seul coup...

 

La fondue c'est une manière originale de se réunir lors de soirée décontractées, mais pas seulement...
Oser la fondue lors de grandes occasions, essayer une fondue un soir de réveillon en choisissant des produits festifs la composant , tels que truffes et champagne!

Savoyarde, comtoise, vaudoise ou fribourgeoise, fromage unique ou variété subtile... La fondue fascine.
Depuis l'apparition discrètes, au XVIIème dans les Alpes, des fondues au fromage, différentes polémiques naissent depuis les années 1970, non sans arrière-pensées économiques.

De fait, à chaque région, son type de fromage. Ainsi :
La fondue savoyarde se prépare avec du beaufort.
Celle de Belley, chère à brillat-Savarin, se réalise avec du ramequin, des œufs, des truffes, du beurre et du verjus...
En Auvergne, on choisit du vieux cantal, du blanc sec de Saint-Pourçain et on ajoute de la Maïzena.
En Franche-Comté, le comté est à l'honneur, l'on s'en doutait un peu, accompagné de vin blanc d'Arbois et de Kirsch.
En Suisse, la fondue des Mosses se prépare avec du gruyère, de l'appenzell, des bolets secs, de l'eau-de-vie de prune et un pain à forte croûte.
La fondue de Fribourg préfère le vacherin fribourgeois et le pain fantaisie.
Celle du pays de Gien a un faible pour le comté fruité, le bleu gessin et le vin blanc sec de Montagnieu.
La fondue du jura suisse se réalise avec du jura, fruité et salé, et du vin de Neufchatel.
La fondue normande adopte 3 fromages: camembert, pont-l'évêque et livarot et se parfume au... calvados.
La fonduta piémontaise se prépare avec de la fontina valdotaine, du beurre, du lait et 1/2 truffe blanche.
Dernière en date, la fondue de la Brie se déguste avec le fromage du même nom.

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 








Grissini - Grissins



En 1666 naquit à Turin le Duc Victor Amédée II qui deviendra en 1713 le premier Roi de la Maison de Savoie.
Celui-ci était un enfant chétif et souffreteux. Sa mère la seconde Madama Reale consultèrent un médecin qui jouissait, à l'époque d'un grand renom: Don Baldo Pecchio de Lanzo Torinese. Celui-ci diagnostiqua au jeune duc une intoxication alimentaire - gastro-entérite-, provoquée par l'ingestion de pain infecté par des bactéries pathogènes. À l'époque, le pain que l'on appelait ghessa, ou grissia était mal préparé : on le cuisait peu et mal.
Don Baldo se souvenait de certaines grissiettes bien cuites préparées par sa mère, lorsque enfant, il souffrait des mêmes maux. Il ordonna au boulanger de la cour Antonio Brunero de préparer un pain très mince et bien cuit, mieux encore “bis-cuit” - cuit 2 fois -, afin de détruire grâce à une parfaite cuisson, tout micro-organisme présent dans la pâte.
Le résultat fut un produit sain et sans bactéries: le grissin.

L'histoire raconte qu'avec ce pain, le médecin alimenta son noble patient et le guérit.
Adoptés au XVIIe siècle par la noblesse de Turin, les grissini sont à la fois agréables au palais et légers à l'estomac.

La recette:
125 g farine , 45 g beurre, 25 g sucre, 1 œuf, 1 zeste de citron, 1 pincée de sel, gros comme un pois de carbonate d'ammoniaque (Le carbonate s'achète à la pharmacie ou se commande chez le boulanger). Pétrir le tout en ajoutant le carbonate d'ammoniaque broyé, de façon à obtenir une pâte ferme.
Diviser la pâte en petits morceaux puis former des petits bâtons de la grosseur et de la longueur d'un crayon.
Les dresser sur une tôle mouillée, puis dorer au jaune d'œuf à 2 reprises.
Cuire à four chaud 4 à 5 min.

 


Le bleu des Causses

Le bleu des Causses partage une longue histoire commune avec le roquefort, époque où le fromage était fait de lait mélangé ou pur (vache ou brebis) au gré des saisons et du mode opératoire des fromagers...
AOC depuis 1953 principalement de l'Aveyron, AOP en 1979, ce fromage au lait cru de vache se se présente comme un cylindre plat, de 20 cm de Ø, de 8 à 10 cm de haut, d'un poids oscillant entre 2,3 et 3 kg.
Avec une pâte ivoire veinée de bleu, une croûte naturelle fleurie, une texture fondante, un goût corsé, le Bleu des Causses, sur le plateau de fromages, sera apprécié tout simplement avec une bonne tartine de pain de campagne aux noix.
Moins cher, il se substituera aisément au Roquefort dans de nombreuses recettes culinaires.


Beaucoup de vins s'harmonisent avec le Bleu des Causses, mais les vins doux naturels de type Muscat et certains vins liquoreux, tel que le Côte de Bergerac moelleux, s'accordent particulièrement avec ses arômes.