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 Pizza au boudin et poivrons

      Pizza napoletana e Sanguinaccio
         insaccato

 

 

 

 

 

 

 

 

Une succulente rareté napolitaine, pour changer !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 4 petites pizza de 20 cm de Ø

  • 1 “Pellota” – boule de pâte à pain de 500g

  • 1 boudin noir

  • 120 g de poitrine fumée

  • 150 g de mozzarella
    Poivrons

  • 1/2 poivron vert - débité en lanières

  • 1/2 de poivron rouge - débité en cubes

  • 3 ou 4 feuilles de basilic

  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
    Sauce tomate

  • 2 échalotes

  • 10 petites tomates

  • 10 g de sucre en poudre

  • 1 gousse d'ail

  • 2 branches de thym

  • 2 feuilles de laurier

Indications de préparation

  • Étaler la pâte “pellota” sur la plaque du four farinée. ½ cm d’épaisseur et 1 cm pour le bord.

 

  • Éplucher les 1/2 poivrons puis les couper en lamelles.
    Les confire dans une casserole avec 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et le basilic pendant 20 min à couvert.

  • Éplucher les tomates et les couper en 4.
    Éplucher et émincer les échalotes.
    Couper la mozzarella en fines tranches ou lamelles.

  • Dans une cocotte avec un filet d'huile d'olive, faire suer les échalotes avec une pincée de sel.
    Ajouter ensuite les tomates, l'ail émincé, le thym, le laurier et le sucre, laisser cuire pendant 15 min.
    Enlever le thym et le laurier.
    Mixer le tout, puis filtrer grossièrement la sauce.

  • Débiter la poitrine fumée en 5 ou 6 fines tranches ou lamelles.

  • Enlever le peau du boudin et l'émietter très grossièrement en ± 8 morceaux.

  • Préchauffer le four: Th 10 - 300°c.

  • Étaler la pâte à pizza sur un plan de travail fariné et la piquer de quelques coups de fourchette.
    La couvrir de sauce tomate, puis de poivron.
    Recouvrir de tranches de mozzarella.
    Enfin répartir les morceaux de boudin et les fines tranches de poitrine fumée.

 

 

  • CUISSON  à four très chaud préchauffé, placer la plaque dans le 1/4 bas du four, Th 10 - 300°c, durée de cuisson de 10 à 15 min.

  • Servir chaud, avec de l'huile pimentée, l'Olio Santo piccante !



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Levure : substance vivante, elle redoute le froid comme le chaud, la délayer toujours dans une eau à 37°C ou dans un verre de lait tiédi, la pâte lèvera mieux. 
Pâte : sans devoir constamment la surveiller, s'assurer qu’elle est bien gonflée: prélever une boule avant le temps de repos et la plonger dans un verre d’eau. Elle est prête lorsque la boulette remonte à la surface de l’eau. 
Tomates: parfaitement mûres, pelées et épépinées, les arroser d’un filet d’huile d’olive. Ou bien faire sécher au soleil, sur des clayettes, des olivettes ouvertes en 2 et légèrement poudrées de sel fin. Les rentrer chaque soir, afin de les préserver de l’humidité. Sèches, les mettre en bocaux, couvrir d’huile d’olive et fermer hermétiquement. 3 semaines plus tard, les savourer sur les pizzas. : pour la rehausser, l'arroser de quelques gouttes d’une huile pimentée: l'Olio Santo, huile aromatisée aux piments oiseaux.

 

 

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Pissaladière et pizza




Dans les temps archaïques, le repas se composait de pain, qu’on appelait ''maze'': pâte non levée, et ''d’opson'', en grec cela signifiait l’accompagnement du pain : ail, oignon, olive... Puis l'on se mis à déposer
'' l’opson '' sur le pain,
ce fût la naissance de la pissaladière niçoise et de la pizza...
À l’origine le ''pissalat'': poisson salé en provençal, se préparait avec des alevins de sardines et d’anchois conservé dans du sel. Il servait à tartiner la pâte à pain de la ''pissaladière''.
Le ''salat'' descend en droite ligne du ''garum'' et plus encore de ''l’hallex'' des romains.
Les romains confectionnaient également une sorte de ''focaccia'', appelée alors ''picea''.

Au Moyen Âge, la chose plate et ronde qui sortait des fours napolitains, ressemblait beaucoup à un vulgaire pain plat. Nous étions encore loin de la vraie ''pizza napolitaine'' garnie de sauce tomate, d’anchois, de câpres et de mozzarella...



Le boudin noir

 




Fort ancienne, la préparation du boudin, nous vient sans doute d'un cuisinier de la Grèce antique.
Autrefois les agapes de fin d'année comportaient toujours du boudin noir et le sacrifice du “Monsieur”, en décembre, s'accompagnait d'une boudinée conviviale...
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La mozzarella

 

La Mozzarella de Campanie, la vraie, est fabriquée avec du lait de bufflonne d’eau à robe noire, un animal qui vit au sein de grand troupeau, principalement dans la vallée fertile du Volturno au Nord-est de Naples.

Le buffle d’eau existe en Asie et en Europe méridionale. Il survit plus facilement à la chaleur du climat, que le bétail. L’appellation ''mozzarella di bufala campana'' est une marque déposée depuis 1993 et est protège par un label DOC.
La mozzarella qu’on trouve dans les supermarchés est faite avec du lait de vache et devrait en réalité s’appeler ''fior di latte'', fleur de lait.