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 Burger branché Lappe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rue de Lappe - ja6

Réputée pour sa vie nocturne, la rue de Lappe est devenue aujourd'hui le cœur du quartier branché de Bastille, ce vieux bastion auvergnat. - 2010

Hot burg trend Bastoche, peut-être le plus authentic ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 








Ingrédients pour 1 burger...

  • 1/2 bouteille de porto rouge

  • 1 oignon

  • 15 g de beurre

  • 3 cuillères à soupe d'huile de tournesol

  • 3 pincées de sucre

  • 1 filet de vinaigre balsamique

  • 1 bun - pain à hamburger

  • 1 steak haché de ± 150 g

  • 1 tranche de fourme d'Ambert

  • 2 cuillères à soupe de mayonnaise basique

  • Sel

Indications de préparation

  • Mettre le porto rouge dans une poêle et le laisse réduire jusqu'à obtention d'un sirop bien épais.

  • Pendant ce temps, préparer l'oignon caramélisé.
    Éplucher l'oignon, puis l'émincer.
    Chauffer 10 g de beurre et 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol dans une poêle, mettre l'oignon et faire rissoler.
    Ajouter 1 pincée de sucre et 1 pincée de sel.
    Attention, l'oignon ne devra pas colorer!
    Recouvrir la poêle d'un papier sulfurisé, baisser le feu, ajouter le filet de vinaigre balsamique et laisser cuire sur feu doux pendant ± 30 min.

  • Couper le pain en deux.

  • Mettre Le beurre restant dans une poêle et faire dorer les moitiés de pain, côté mie bien sur...
    Les mettre de côté.

  • Saler et sucrer le steak de chaque côté.

Les steaks hachés surgelés présentent 2 faces différentes, l'une rayée et l'autre pas.
Pour cuire les steaks, mieux vaudra toujours commencer par le côté rayé qui permet au sang et à la graisse de s'évacuer plus facilement lors de la cuisson.
La viande n'en sera que meilleure !

  • Ajouter l'huile restante dans la poêle très chaude, mettre le steak et le laisser cuire pendant 3 min de chaque côté.

  • Déposer la tranche de fourme d'Ambert sur Le steak 1 minute avant la fin de la cuisson, couvrir la poêle et laisser cuire jusqu'à ce que la fourme d'Ambert soit fondue.

  • Napper la base du pain de mayonnaise puis déposer 1 couche d'oignon caramélisé et le steak, puis arroser de sirop.

  • Recouvrir de la 2ième moitié du pain. et servir sans attendre.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

60s food - ja6

 

Tulsa en Oklahoma, patrie du hamburger?
Si elle avait su cela, Monica aurait-elle tant hésité à déménager avec Chandler ?    - Friends series -

Aujourd'hui, en anglais, du moins en anglo-américain, le mot hamburger désigne indifféremment sandwich et steak haché.
Il n'existe aucun rapport entre le hamburger et le jambon (ham, en anglais). Hambourg ayant une étymologie d'origine indo-européenne hamma : lieu entouré d'eau ou presque (méandre), position stratégique... riche en bois et pâturages.
Hamburger fait référence à la ville de Hambourg, en Allemagne.

Il est courant en Allemagne, comme ailleurs, d'attribuer aux spécialités culinaires le nom de leur ville d'origine.
La viande utilisée à l'origine du hamburger était du porc rôti. Elle fût remplacée progressivement par du porc haché.
Au XVIIIe siècle, les plus grands ports d’Europe étaient situés en Allemagne. Les marins allemands importèrent aux États-Unis le "Hamburg Steak", le steak de Hambourg.
Sur le port de New-York, des stands de viande attirent déjà les marins allemands avec le slogan "steak cuit dans le style de Hambourg". Mais il ne s’agissait alors que d’une manière de cuisiner la viande (hachée avec des épices).

Au milieu du XIXe siècle, de nombreux Allemands quittent le pays pour l’Amérique, depuis le port de Hambourg.
La ligne maritime Hamburg-Amerika Linie se spécialisa dans le transport d'immigrants venant d'Allemagne et d'Europe de l'Est.
On servait au cours de la traversée un plat nourrissant typiquement hambourgeois à base de viande hachée, de fromage et d'oignons.
Cette viande était salée, elle-même mélangée avec des oignons et de la chapelure, parfois fumée afin de pouvoir la conserver durant la longue traversée.
Le hamburger traversa donc tranquillement l’Atlantique avec les immigrants. Le porc en arrivant au U.S devint du bœuf.
Les immigrants juifs continuèrent de le préparer de cette façon, la recette se répandit en Amérique.
De New York jusqu’en Californie en passant par les Grands Lacs, le Dakota, l’Iowa, et le Colorado, le hamburger, rappela aux immigrants leur pays d’origine.
S'il semble que le "bœuf de Hambourg" fut déjà servi entre 2 tranches de pain sur les bateaux, plusieurs "américains" s'en disputèrent la paternité.
1844 - The original Boston Cooking School Cook Book, by Mrs. D.A. Lincoln (Mary Bailey), 1844 had a recipe for Broiled Meat Cakes and also Hamburgh Steak.

Mais la question se pose, et peut-être eut-on dû la poser d’entrée, de la définition du hamburger :
Est-ce que n’importe quel bout de viande entre 2 tranches de pain est un hamburger ?
Ou est-ce que seuls les petits pains ronds (buns), font le vrai hamburger ?
Après tout, comme le rappelle Alan Richman dans GQ, le hamburger sans le pain n’est rien de plus qu’un steak haché.
D’après Oscar Weber Bilby, les petits pains ronds sont indispensables, ce qui ferait de lui le créateur du vrai hamburger à Tulsa, Oklahoma, lorsque lors d’un barbecue avec ses amis en 1891, là où ses prédécesseurs avaient utilisé du pain normal, il eut recours à des petits pains ronds "faits maison" par son épouse (des buns).
Hélas !
- Fletcher Davis, d’Athens (Texas), en aurait vendu dans son café dans les années 1880, avant de populariser l’invention à la foire de St Louis (Missouri) en 1904.
- Charlie Nagreen, quant à lui, inventa le hamburger à Seymour (Wisconsin) en 1885 afin de permettre aux clients de la foire Seymour de manger en marchant.
- Le café Louis’ Lunch, à New-Haven (Connecticut), servirait le hamburger américain d’origine depuis 1885 également.
Quoiqu'il en soit, le hamburger naquit aux États-Unis, dans la fin des années 1880.

Les burgers s'imposèrent dans la culture américaine.
Le premier personnage fictionnel à témoigner de sa passion pour ce plat fut ce brave Wimpy, dans Popeye. Grand amateur de hamburger, qui toutefois, n’avait jamais l’argent pour se les offrir.
Survint alors la production en masse.
En 1916, Walter Anderson, travaillait à ce qui allait devenir la chaîne White Castle (rendue célèbre par le film Harold et Kumar go to White Castle - 2004, dans lequel l’objectif des personnages principaux tout au long du film est de manger ces burgers).
Il mit au point une manière de saisir la viande sur une plaque extrêmement chaude afin qu’elle reste juteuse à l’intérieur, ce qui contribua au succès de cette chaîne dès les années 1920.
Son développement contribua à populariser et à répandre le hamburger: White Castle devint l’équivalent culinaire de la Ford T.
Un peu plus tard, les frères Mc Donald eurent l’idée brillante de combiner l’amour des Américains pour les hamburgers à celui qu’il portait à l’automobile.

Ils ouvrirent un drive-in à San Bernardino (Californie) en 1940, où les clients pouvaient entrer manger s’ils le voulaient ou bien repartir en voiture avec leur nourriture.
Cette chaîne continue de se développer, avec le succès que l'on connait, même après avoir été revendue par ses 2 créateurs en 1961.

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fourme d'Ambert

 

 

Fourme, francisation du terme occitan fourma, issu du latin forma, également à l'origine du mot fromage.

Les villes d’Ambert et de Montbrison sont les points d’ancrage de plusieurs bleus d’une forme imposante, qui appartiennent également à la grande famille des bleus, mais dont les caractéristiques sont un peu différentes.
La fourme d’Ambert ou de Montbrison possède des origines fort anciennes, puisqu’elle remonte sans doute au VIIIe ou au IXe siècle. On estime que les Gaulois en préparaient déjà en pays Arverne avant l’arrivée des Romains.

A.O.C depuis 1972, ce fromage de lait de vache, à pâte ferme, persillée, pressée, est fabriqué dans la région du Cantal et Puy-de-Dôme.
Son terroir est situé, plus précisément, dans les monts du Forez, où les étés sont chauds et les hivers longs et froids. Le lait des vaches est recueilli entre 500 et 1500 m d’altitude.
Jadis, l’affinage se pratiquait directement dans les anfractuosités des rochers, et les ''jasseries'' constituaient les lieux de fabrication privilégiés
des fourmes, mais ces fermes-laiteries ont aujourd’hui cédé la place dans la plupart des cas à de petites laiteries industrielles, même si les méthodes de fabrication se transmettent toujours de génération en génération.



Le vinaigre balsamique

 


Mis au point dans le monastère de San Donnico au XVIe siècle, le vinaigre balsamique traditionnel de Modène, Italie du Nord, est préparé à partir du moût de raisin blanc sucré issu des vendanges tardives de vigne de Lambrusco et de Trébbiano.
Une base de jus de raisin donc, et non de vin.
Aux premiers signes de fermentation, le moût est filtré et mis à cuire sur feu doux à 80°, pendant 3 jours, jusqu’à une concentration de 30 à 70% de son volume. Le moût est filtré et entreposé en fût de chêne pendant 6 ans. Commence alors un lent travail d’évaporation. La macération en tonnelet, tour à tour de chêne, châtaignier, frêne, mûrier et cerisier.
Cela durera de 12 à 24 ans...
Le vinaigre balsamique se transforme dans les greniers, car il a besoin des grosses chaleurs estivales et des grands froids hivernaux.

L'appellation ''Aceto balsamico tradizionale di Modena'' est protégée. Le vinaigre est conditionné en bouteille d'1 litre. Son âge minimum est de 12 ans. Au-delà de 25 ans d'âge il portera la mention ''Extra Vecchio''. Les meilleurs vinaigres restent plusieurs décennies en fûts mais les plus vieux sont généralement consommé par... leur propriétaire !