Œufs
brouillés aux petits pois
Tendres, sucrés et charnus, les petits pois primeur donnent un
avant-goût de printemps, de légèreté et de dynamisme...
Ingrédients pour 4 convives
250 g de petits pois - écossés
4 œufs
1 échalote
4 branches de persil
2 branches de thym
1 cuillère à café de sauce soja
1 pincée de sucre
Sel & poivre
Indications de préparation
Verser les petits pois dans une grande casserole d'eau bouillante et les laisser cuire 5 min.
Les égoutter en conservant 4 cuillères à soupe de bouillon.
Casser les 4 œufs dans un saladier, saler, poivrer puis battre en omelette.
Éplucher l'échalote et l'émincer finement.
Ciseler le persil et effeuiller le thym.
Verser le bouillon réservé dans une petite
casserole. Ajouter la sauce soja et le sucre.
Saler légèrement
puis porter à ébullition.
Verser les œufs dans la casserole et mélanger
avec un fouet. Dès qu'ils coagulent (1 à 2 min), les retirer du
feu.
Les disposer dans un plat avec les petits pois puis parsemer
d'herbes et d'échalotes.
Servir illico!
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L’œuf
brouillé parfait
Le cuisinier
parisien Pierre Gagnaire en a fait un plat, qu’il a nommé "Œufs
brouillés de la Cité" :
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Sans doute natif de l’ouest de l’Asie, le pois a
conquis très tôt l’Occident. Les archéologues en ont trouvé trace
dans le Paris préhistorique. Dans l’Athènes antique, des crieurs de
rue vendaient de la purée de pois, et au Moyen Âge le pois sec était
une denrée de base. Sous Louis XIV, le pois frais triomphe et Mme de
Maintenon soupire : ''L’impatience d’en manger, le plaisir d’en
avoir mangé et la joie d’en manger encore sont les 3 points que nos
princes traitent depuis 4 jours''. À Monticello, Thomas Jefferson en
cultive une cinquantaine de variétés, et le catalogue Vilmorin de
1910 en propose quelque 350... La première mention du pois gourmand
en France remonte en 1536. En Amérique, il est l’apanage des colons
allemands de Pennsylvanie avant de connaître son actuel succès dans
les sautés d’inspiration asiatique. D’ordinaire ramant ou
semi-ramant, il se récolte à l’automne ou au printemps en climat
doux.
La sauce soja, préparation de couleur brun foncé,
est à la base de nombreux assaisonnements japonais.
Inventée pour préserver les aliments durant les mois chauds d’été,
son goût fut tellement apprécié et devint si populaire que son
emploi s’est répandu tout au long de l’année.
Il existe de nombreuses variétés de sauce soja de nos jours et il est difficile de choisir parmi tous les produits chinois et japonais.
La sauce japonaise ''Kikkoman'' est un produit
naturel fermenté, fait seulement de soja, de blé et de sel. La
version classique est la plus populaire. De couleur rouge foncé et
un arôme très riche, on l’utilise aussi bien en condiment pour la
table que dans la préparation de mets. Les procédés de fermentation
sont les mêmes que les
sauces soja chinoises, mais la version japonaise contient moins de
blé et ne fermente que 6 mois. Elle est moins salée, légèrement
sucrée et toujours plus claire qu’en Chine, même dans sa variété
foncée. La sauce Kikkoman existe en différentes versions. L’une
d’elles, la ''Light Color Soy Sauce'', est légèrement plus salée que
la sauce classique. D’une couleur plus claire, les autres
ingrédients d’un plat gardent ainsi leur couleur à la cuisson. On
s’en sert autant pour cuisiner, que comme condiment. Les sauces
Kikkoman sont fabriquées dans la ville de Noda, au Japon, près de la
rivière Edo qui servit pendant des siècles de route de transport
jusqu’à Tokyo. En 1917, 8 sociétés familiales se regroupèrent afin
de former la compagnie
''Noda Shoyu'', qui prendra le nom de ''Kikkoman Shoyu'' en 1964,
puis de ''Kikkoman Corporation'' en 1980. Ses produits sont
aujourd’hui exportés dans le monde entier...