Soupe de chlorophylle
Ingrédients pour 5 convives
1 Bouquet de cerfeuil
1 Bouquet d'estragon
1 Bouquet de basilic
2 Cuillères à soupe d'amandes effilées
1 Bouquet de persil plat
100 G de gruyère
1 Poignée de gros sel
Indications de préparation
Rincer et équeuter les fines herbes.
Les plonger ensemble dans une grande quantité d'eau bouillante salée au gros sel et laisser bouillir 5 min.
Égoutter et passer les herbes sous un jet d'eau fraîche.
Les passer au mixeur avec 1/2 verre d'eau froide (5 cl), afin de les réduire en purée.
Ajouter ensuite progressivement de l'eau froide dans le mixeur afin d'obtenir une consistance de potage léger.
Dorer les amandes quelques minutes dans une poêle antiadhésive, sur feu vif.
Découper le gruyère en tout petits dès.
Réchauffer la soupe d'herbes sur feu doux sans la laisser bouillir.
Répartir les dés de gruyère et les amandes en dôme, au centre de 4 coupelles creuses puis verser la soupe tout autour.
Déguster chaud.
Il doit son nom à la Gruyère, région du canton de Fribourg, où on le fabrique depuis le XIIIe siècle. Le gruyère porte le nom des comtes de Gruyère (leur blason était orné d'une grue) dont l'implantation dans le canton remonte au IXe siècle. L’origine en est aussi revendiquée par les Français : le gruyère viendrait de ''gruyer'', nom de l'officier chargé de surveiller les forêts et qui, au Moyen Âge, collectait des impôts en nature, sous forme de bois ou de fromages.
Les suisses préfèrent, afin d'éviter toutes
confusions avec les pâtes françaises, l'appeler ''fribourg'' !
Ils n'ont pas tord...
Qu’il
soit français ou suisse, c’est toujours une pâte pressée cuite,
marquée de yeux rares et de fines rayures, le gruyère est immergé en
saumure et affiné 6 mois en cave...
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.