Chou farci
Etli lahana dolmasi
Le chou farci est un plat familial très prisé du littoral égéen et
d'Istanbul, qui se savoure
au moment des grands froids. Un dicton affirme d'ailleurs que :
“lorsque la neige atteint le sol, ce légume rejoint la table”.
Sous le nom de dolma, les Turcs servent
farcis : courgettes, aubergines, tomates, choux et feuilles de vigne.
Si la
farce est à la viande, les dolma se mangent chauds avec une
sauce au yaourt.
Avec une farce au riz, ils se
mangent à température ambiante.
Ingrédients pour 4/5 convives
1 Chou de taille moyenne
100 G de riz
1 Botte de persil plat
1 Botte d’aneth
3 Oignons
2 Tomates
400 G de viande de mouton - hachée
2 Cuillères à café de paprika
100 G de margarine
5 Cl d’huile
Sel & poivre
Indications de préparation
Blanchir le chou dans l'eau bouillante salée pendant 10 min, puis le plonger dans une casserole d'eau froide.
Séparer les feuilles du pied - conserver l'eau sur le feu : si les feuilles se séparent difficilement, plonger à nouveau le chou dans l'eau bouillante pendant 3 min.
Poursuivre la cuisson des feuilles de chou à la vapeur pendant 10 min encore.
Pendant ce temps, laisser tremper le riz dans l'eau chaude pendant 10 min.
Laver, équeuter et hacher finement le persil
et l'aneth.
Éplucher
puis râper l'oignon.
Laver et couper les tomates en petits cubes et les mixer.
Mettre la viande, le persil, l'aneth, le riz, l'oignon, la tomate et la margarine dans un saladier. Saler, poivrer. Mélanger avec les doigts.
Incorporer dans chaque feuille de chou 1 cuillère à soupe de cette farce.
Enrouler la feuille du chou autour de la farce en rabattant les extrémités vers l'intérieur.
Disposer les dolmas régulièrement dans une cocotte.
Verser 2 verres d'eau et l'huile dans la cocotte.
Saupoudrer de paprika. Poser une assiette renversée sur la préparation. L’on pourra attacher les dolmas, si on le souhaite…
Couvrir et laisser cuire ± 1 heure sur feu doux. Déguster chaud.
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Le chou, est un légume primitif dont les ancêtres croissent toujours à l’état sauvage sur les côtes de l’Europe occidentale et méridionale.
Une légende grecque assure que le chou jaillit
des larmes d’un prince de Thrace châtié par Bacchus pour avoir
détruit des vignes. L’auteur latin Caton affirme de son côté que
consommer du chou macéré dans le vinaigre, peu avant ou après des
agapes, permet d’échapper à la ''gueule de bois''...
C’est en vivant de chou et d’eau claire, dit-on, que Diogène
atteignit les 90 ans. Il aurait déclaré un jour à un jeune
courtisan:
''Si tu vivais de chou, tu n’aurais pas à
flatter les puissants''. À quoi l’insolent répondit : ''Si tu
flattais les puissants, tu n’aurais pas à vivre de chou''.
Céréale la plus cultivée et la plus consommée par
les 2/3 des habitants dans le monde. Les Français sont de modestes
consommateurs 4 kg/personne et par an.
Le riz sauvage aurait été découvert dans le delta du Gange par des
pêcheurs venus se nourrir après le retrait des eaux. C'est dans le
pourtour marécageux des grands fleuves d'Asie, propice à sa culture,
qu'il fut domestiqué.
Une telle découverte diffusa très vite en Indonésie, en Indochine et
à Madagascar. On attribue à Alexandre le Grand le mérite de l'avoir
introduit en Europe. Il atteint la pointe extrême du Portugal en
l'an 1000.
C'est de cette période que date l'origine de la paella valencienne,
rencontre culinaire de la cuisine arabe et espagnole.
Le hasard du naufrage d'un navire chargé de riz le fait débarquer en
Caroline du Sud où il est offert à des colons britanniques.
Nouvelles terres et nouvelles mains, de cette rencontre hasardeuse
naît une variété nouvelle qui éclipsa en qualité tous les riz
précédents.
À noter :
- Le riz basmati est un riz asiatique très parfumé et très savoureux
a les mêmes caractéristiques nutritionnelles et le même temps de
cuisson que le riz blanc.
- Le riz gluant, dont la composition particulière de son amidon lui
confère une consistance pâteuse et un goût surtout apprécié des
Asiatiques.
- Le riz sauvage a constitué pendant des siècles l'essentiel de la
nourriture des Indiens d'Amérique du Nord. Ce n'est pas du riz mais
un crucifère dont les grains noirs ressemblent à du riz. Plante
rare, il est commercialisé mélangé à du riz long grain.
Utilisé pour assaisonner et garnir un grand nombre de plats, ''le paprika'' est une poudre faite de poivrons rouges moulus. Les poivrons (ou piments doux) nécessitent d’être moulus en plusieurs fois pour obtenir la bonne texture. Le parfum du paprika peut être doux, relevé jusqu’à très piquant, et sa couleur aller d’un rouge orangé brillant au rouge sang.
On trouve du paprika d'Espagne, d'Amérique du Sud, de Californie, mais celui de Hongrie est de qualité supérieure. La cuisine hongroise utilise couramment cette épice depuis plus d' 1 siècle. D'ailleurs le paprika qualifie à la fois le piment doux de Hongrie qui sert à fabriquer le condiment, et le condiment lui-même.
On ne connaît pas précisément l'origine du
paprika.
Il est possible que Christophe Colomb l’ait ramené d’Amérique, car
le poivron fit son apparition en Espagne dès la fin du Moyen Âge. On
le trouva ensuite en Italie, puis chez les Turcs qui
l'introduisirent dans les Balkans au XVIe siècle. On pense qu’il fut
cultivé en Hongrie par des jardiniers bulgares qui étaient nombreux
à s’y rendre.
La première mention de l’usage du paprika rouge date de 1748. Certains prétendent que le paprika en poudre est précisément une invention hongroise, sans que l’on en ait l'absolue certitude !