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 Dormeur à la mayonnaise 

 

 

 

 

 

 

 

Spécialité vendéenne.
Choisir un tourteau de Noirmoutier, lourd à la main.
Certains chefs ne jurent que par l’eau bouillante salée pour cuire les crustacées ! Cela évite, il est vrai, la préparation du court-bouillon…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déguster avec un muscadet-su-lie








Ingrédients pour 4 convives

  • 1 Dormeur ou tourteau d’ ± 1 kg

  • 1 carotte

  • 1 Oignon

  • 2 gousses d’ail

  • 2 Verres de Muscadet

  • 4 Tomates, Quelques feuilles de salade

  • Laurier, Thym, Gros sel, Cayenne
    Mayonnaise

  • 1 Jaune d’œuf

  • 10 cl d’huile

  • 1 Jus de citron

  • 1 Bouquet de cerfeuil

  • Paprika

Indications de préparation

  • Préparer un court bouillon.
    Couper la carotte et l’oignon en fines rondelles, piler l’ail.
    Placer ces ingrédients dans un récipient avec 2 litres d’eau et le vin blanc.
    Ajouter un peu de thym et de laurier.
    Saler avec du gros sel marin. Poivrer.
    Ajouter une pointe de Cayenne.

Pour les âmes sensibles, le moyen le plus “soft” de tuer Homard, langouste ou autre crustacé..., reste de le placer 15 min au congélateur...

CUISSON  au court-bouillon. Lier les pinces. Attacher les homards sur de petites planchettes en les ficelant. Ils ne claqueront plus de la queue en éclaboussant, et donneront après cuisson une forme plate, facile à découper… Placer les homards dans le court-bouillon porté à ébullition pendant 15 min sur feu moyen. Couvrir. À reprise de l’ébullition vive, calculer la durée de cuisson :  8 min pour les premiers 450 g, + 3 ou 4 min par 450 g supplémentaires. 
CUISSON à la vapeur. Mettre 5 cm d'eau au fond d'une marmite. Installer le panier au-dessus de l'eau. Couvrir la marmite. Porter à ébullition. Placer les homards dans le panier. Compter 10 min par 450 g, + 4 min par 450 g sup.


  • Porter le liquide à ébullition, laisser frémir à découvert 20 min.

  • Plonger le crustacé dans le court-bouillon, laisser cuire 20 min à partir de la reprise de l’ébullition.

  • Confectionner la mayonnaise : mettre 1 jaune d’œuf dans un bol avec une cuillère à café de moutarde. Saler et poivrer. 

  • Tourner à la cuillère en ajoutant l’huile en mince filet.

  • La mayonnaise montée, ajouter le jus de citron, une pointe de paprika et d’un peu de cerfeuil ciselé.  

  • Présenter sur un plat garni de feuilles de salade, le dormeur égoutté.
    L’entourer de quartiers de tomates.
    Servir la mayonnaise en saucière.

  • Servir immédiatement avec des casse-noix (à minima) et des fourchettes à coquillage, afin de retirer la chair des pinces.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 



RINCE-DOIGTS

Pour faire eaue a laver mains sur table Mettez boulir de la sauge, puis coulez l’eaue, et faites refroidier jusques à plus que tiéde. Ou vous mettez comme dessus camomille ou marjolaine, ou vous mettez du romarin et cuire avec l'escorce d’orenge. Et aussi fueilles de lorier y sont bonnes.

Menagier de Paris - 1390
 

Faire bouillir l’eau avec :  soit de la sauge, soit de la camomille, soit de la marjolaine, soit du romarin avec des écorces d'orange, soit des feuilles de laurier. L’odeur de la camomille est beaucoup moins agréable à garder sur les mains... L'eau ainsi parfumée sera utilisée tiède/chaude.

 




 

 

 

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Tourteau

 

 

Gros crabe comestible (Cancer pagurus), commun sur les côtes atlantiques.
Au printemps et en été, le tourteau femelle porte des œufs, et est en général + ''plein'' que le mâle. Néanmoins, certains amateurs jugent la chair de ce dernier + fine. Pour les reconnaître, regarder l'abdomen: la languette triangulaire du mâle est beaucoup plus petite que celle de la femelle.
Longtemps méprisé des gastronomes, le tourteau ou dormeur, crabe géant à la carapace lisse, vit en bordure des roches, sur des fonds sablonneux ou encore sur des lits de goémon.
Sa pêche indépendante des marées, est favorable lorsque la mer est agitée par vent d'Ouest. Lorsque le vent souffle de l'est, la pêche est nulle.
Pour sa capture, l'on utilise des paniers ou des casiers identiques à ceux employés pour le homard. En vivier le tourteau ne se garde que 2 voire 3 jours...


 


Le paprika

 


Utilisé pour assaisonner et garnir un grand nombre de plats, ''le paprika'' est une poudre faite de poivrons rouges moulus. Les poivrons (ou piments doux) nécessitent d’être moulus en plusieurs fois pour obtenir la bonne texture. Le parfum du paprika peut être doux, relevé jusqu’à très piquant, et sa couleur aller d’un rouge orangé brillant au rouge sang.

On trouve du paprika d'Espagne, d'Amérique du Sud, de Californie, mais celui de Hongrie est de qualité supérieure. La cuisine hongroise utilise couramment cette épice depuis plus d' 1 siècle. D'ailleurs le paprika qualifie à la fois le piment doux de Hongrie qui sert à fabriquer le condiment, et le condiment lui-même.

On ne connaît pas précisément l'origine du paprika.
Il est possible que Christophe Colomb l’ait ramené d’Amérique, car le poivron fit son apparition en Espagne dès la fin du Moyen Âge. On le trouva ensuite en Italie, puis chez les Turcs qui l'introduisirent dans les Balkans au XVIe siècle. On pense qu’il fut cultivé en Hongrie par des jardiniers bulgares qui étaient nombreux à s’y rendre.

La première mention de l’usage du paprika rouge date de 1748. Certains prétendent que le paprika en poudre est précisément une invention hongroise, sans que  l’on en ait l'absolue certitude !



Le muscadet

 

 

Si la présence de vignes dans le pays nantais dès l'époque romaine ne fait aucun doute, c'est au XVe siècle qu'apparu le cépage "la folle blanche" - qui donne aujourd'hui le Gros Plant.
Au XVIIIe, les viticulteurs tirèrent le premier muscadet de plants de “melon”. Le cépage est aussi appelé melon de bourgogne, car ses feuilles ont une forme de melon, de plus il a été importé de Bourgogne après le terrible hiver de 1709 qui dévasta le vignoble.
Blancs et secs, les Muscadet se déclinent aujourd'hui en 4 appellations : " Coteaux de la Loire " à l'est, " Sèvre et Maine " au sud de Nantes, " Grand-Lieu " autour du lac du même nom et tout simplement “Muscadet” en dehors de ces 3 "terroirs".
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou "sur lie" : après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter l'oxydation et enrichissent la matière du vin.
Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du fait de l'absence de transvasement.
Le muscadet est souvent considéré comme un petit vin. À tort... car la région compte de plus en plus de vignerons talentueux qui produisent des vins étonnants de qualité.
Les meilleurs muscadets peuvent vieillir et se bonifier sur 10 ans et + …  Néanmoins, la qualité du Muscadet varie beaucoup d'une exploitation à l'autre, comme son prix...
Ce vin accompagne à merveille fruits de mer, crustacés et poissons.