Ravioles de cèpes,
sauce Périgueux
Les recettes de ravioles sont multiples. Elles peuvent aussi être farcies de homard, de crevettes ou plus simplement de viande.
La réussite de ce plat réside dans la saveur de la farce mais aussi de la sauce.
La promenade fut bonne, nous avons les cèpes...
Le cèpe est au Sud Ouest ce que la pomme de terre est à la Bretagne et comme là-bas indispensable à tout repas qui se respecte.
Ingrédients pour 5 convives
250 g de cèpes frais
4 cuillères à soupe de graisse de canard
2 gousses d'ail
100 g de pâte à ravioles
4 œufs
20 cl de cognac ou d'armagnac
20 cl de porto rouge
80 cl de fond de volaille
50 g de truffes - facultatif
Sel & Poivre
Indications de préparation
Hacher l'ail et le persil.
Laver et couper les cèpes en petits morceaux.
Dans une
poêle, les faire revenir dans la graisse de canard,
jusqu'à ce qu'ils prennent une couleur blonde.
Assaisonner et ajouter l'ail et le persil hachés.
Mélanger bien et conserver au frais.
Étaler la pâte à ravioles finement et découper 24 carrés de 10 cm de côté.
Battre les 4 œufs et saler légèrement.
Au centre
de 12 des carrés de pâte à ravioles, disposer le hachis
de cèpes.
Recouvrir celles-ci des 12 ravioles restantes et sceller
fortement les bords.
Badigeonner d'œuf battu et réserver au frais.
Préparation de la sauce :
Dans une casserole, faire réduire le porto et le cognac
de moitié.
Ajouter le fond de volaille, et laisser cuire entre 5 et
10 min.
Ajouter les truffes hachées et leur jus si l'on en
utilise...
Assaisonner et laisser frémir encore 5 min.
Cuire les
ravioles à l'eau bouillante salée pendant 5 à 6 min.
Les égoutter et les disposer sur une assiette chaude.
Les napper avec la sauce Périgueux.
Déguster chaud !
L'histoire de la raviole trouve ses origines dans la cuisine romaine
mais le nom apparaît au XIIIe siècle. C'est alors un "morceau de
pâte contenant du hachis de rave en Carême".
Traditionnellement, les ravioles sont cuites dans un bouillon de
poule et servies dans un saladier spécifique afin qu'elles s'égouttent. On les
déguste alors très chaudes, en entrée saupoudrées de fromage râpé
ou en accompagnement d'une viande, parfois en gratin ... |
Parmi la vingtaine de variétés comestibles que
compte le bolet, 4 portent le nom de cèpe noble, dont les réputés
tête-de-nègre et cèpe de Bordeaux Boletus edulis.
Signe de leur succès, ils ont donné naissance à de nombreuses
spécialités régionales, notamment dans le Sud Ouest de la France.
3 variétés commercialisées:
• Cèpe des pins: chapeau roux acajou foncé, pied très large. Il a
une saveur douce peu marquée.
• Tête-de-nègre: chapeau brun très soutenu, voire noir (d’où son
nom),en forme de demi-sphère régulière ou aplatie. Pied cylindrique
et légèrement renflé.
Si sa saveur est fine et douce, elle est peu prononcée.
• Cèpe de Bordeaux: encore appelé "polonais" parce que sa vogue
commença à la cour de Stanislas Leszczynski. C’est le + courant,
mais aussi le meilleur. Chapeau feuille morte ou café au lait, gras
au toucher, même visqueux. Le pied, ventru ou allongé, renflé à la
base, est comestible, mais moins savoureux que le chapeau.
Les cèpes doivent être très frais. Stockés trop
longtemps les cèpes peuvent devenir toxiques.
Si les cèpes sont trop gros, il est préférable de les couper en
morceaux. Si les tubes, foins situés sous les chapeaux sont
spongieux, visqueux ou trop vert, les retirer.
À cheval sur 3 départements, le Gers, les Landes
et le Lot-et-Garonne, l'appellation Armagnac se divise en 3 régions
distinctes avec lesquelles on ne plaisante pas.
Le Bas-Armagnac, la
Ténaréze et le Haut-Armagnac se disputent, les experts et les
connaisseurs afin d’imposer leur suprématie et gagner ainsi les
faveurs des amateurs français et surtout étrangers...
Sorti de ces
querelles de clocher dignes du célèbre d’Artagnan, il fait bon
découvrir en pays de Gascogne
cette eau-de-vie aux multiples facettes.
Il est malheureusement très
difficile pour un néophyte de comprendre toutes les subtilités de
l'étiquetage des armagnacs. En effet, le millésime n'a que peu
d'impact si l'eau-de-vie n’a pas vieilli
un nombre d'années suffisantes avant d’être mise en bouteille. Même
si les grands connaisseurs s'accordent pour dire que certains
millésimes sont exceptionnels, tous donnent au terroir une grande
importance. Les armagnacs issus du secteur
des "Grands-bas", sont les plus prisés. Ceux vieillis 5
ans et + peuvent porter les dénominations suivantes : Extra, Hors
d’Âge, Napoléon, Vieille Réserve, X.O. (Extra Old).
Une bouteille
portant une petite étiquette avec le millésime 1985,
la mention Vieille Réserve, 25 ans d’âge et ayant pour provenance un
des villages situés dans le secteur des "Grands-Bas", est
l'assurance quasi certaine de posséder une petite merveille.
Attention, seule l’étiquette est importante, poussière, cachet de
cire rouge et toile d'araignée n'ont jamais donné, à eux seuls, de
bons armagnacs !
- 2001