Tarte aux 2 andouilles
Rustique, authentique, classique et chic.
ja6 site search by freefind |
Ingrédients pour 6 convives
1 Pâte brisée (250 g farine – 125 g de beurre – 1 jaune d’œuf)
200 g d'andouille de Guémené
200 g d'andouille de campagne
100 g de moutarde à l'ancienne
100 g d’emmenthal - râpé
4 Œufs
40 cl de crème fraîche liquide
2 cuillères à soupe de persil - haché
Sel & Poivre
Indications de préparation
Confectionner la pâte brisée – la sortir du réfrigérateur 20 min avant usage.
Préchauffer le four à 180°c - Th 6.
Disposer la pâte dans un moule à tarte de 28 cm de Ø. Réserver au réfrigérateur.
Enlever la peau des andouilles, les couper en rondelles fines puis les étaler sur le fond de tarte comme pour une tarte aux pommes...
Réserver au réfrigérateur.
Dans un saladier, battre les 4 œufs avec la crème et la moutarde.
Ajouter le persil, saler et poivrer.
Verser cette garniture sur les andouilles et parsemer d’emmenthal râpé.
Placer au four pendant ± 40 min.
Une tarte à déguster tiède !
|
Vendue prête à être consommée, elle se mange froide alors que
l’andouillette, se poêle et se grille.
La réputation traditionnelle des andouilles du Faouët est également
justifiée.
Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la
moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et
mélangées à du moût de raisin pour donner du mustums ardens
(moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son
prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à
l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe
siècle la ville de Dijon devient une référence pour son
savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se
présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On
trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé,
cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut règlementée : elle devait
être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre
"liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert
à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais
sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région
dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe
siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux
câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus
grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des
tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant
vendue en pots.
Aujourd’hui, il existe une infinie variété de
goûts: moutarde de Meaux au broyage grossier qui laisse apparaître
les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au
vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit
d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger
avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...