Irish stew
Un superbe classique irlandais !
Sorte de ragoût composé d'agneau, d'oignons, de pommes de terre, et souvent de carottes, accompagné en général de brown bread.
C'est un plat qu'on trouve facilement, car servi dans de nombreux pubs. Un bon irish stew est épais et crémeux...
Essayer une Guiness ou encore une bière blonde...
Ingrédients pour 4 convives
500 G de collier de mouton - (sans os) ou poitrine
600 G de pommes de terre - à chair ferme
200 G de carottes
300 G d’oignons
50 Cl de fond de volaille
1 Pincée de thym - émietté
2 Cuillère à soupe de persil
Poivre noir
Indications de préparation
Dégraisser la viande, si besoin
est, et la tailler en dés.
Éplucher les pommes de terre,
les laver et les couper en épaisses rondelles.
Peler et couper les oignons puis
les émincer
en anneaux.
Éplucher les carottes et les
couper en rondelles.
Préchauffer le four à 180°c -
Th 5.
Tapisser le fond d’une cocotte
en terre de rondelles de pommes de terre. Couvrir avec la
moitié de la viande.
Répartir dessus la moitié des oignons et des carottes. Saler.
Parsemer de thym. Ajouter alors
le reste de pommes de terre, puis le reste de viande et,
enfin, le reste d’oignons et de carottes.
Mouiller avec le fond de volaille
chaud.
Cuire au four, à couvert,
pendant ± 1 h 30.
À mi-cuisson, vérifier qu’il
reste suffisamment de liquide de cuisson. Sinon, ajouter un
peu de fond de volaille ou d’eau. Les pommes de terre
doivent être légèrement fondantes.
Dresser dans un plat chaud. Parsemer de persil. Servir chaud aussitôt.
La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les
écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que
ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un
couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et
pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine
pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en
portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans
la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents
de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre.
Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de
terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin
d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme
de terre devint une denrée de base en France. Une réussite !
Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux:
Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur
général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la
principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son
apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été
introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition
du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le
départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.