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 Potée bretonne 

 

 

 

 

 

 

 

À l’origine était le pot, contenant ancestral, fondement culinaire des civilisations humaines, dans lequel on cuit soupes, bouillies et potages parfois enrichis d’un mélange roboratif de viandes et de légumes.
Le pot a fait la potée, soupe commune à toutes les provinces de l’Europe septentrionale. À sa manière elle exalte les vertus rurales…

Les plats en cocotte ou "potées", relèvent de la cuisine traditionnelle, tout comme les daubes et les pot-au-feu, ils se présentent sous de multiples formes.
Leur composition dépend à la fois de la saison, du portefeuille, des états d’âme du cuisinier ou de la cuisinière et de l’occasion.

les moissons - ja6


Le caractère hivernal qu’on leur attribue généralement est dû au long temps de préparation et de cuisson. Chose autrefois inconcevable en été.  

 

 

 

 

 

 

 

Déguster avec un côteaux-d’ancenis

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Ingrédients pour 8 convives

  • 800 g de poitrine de porc fumée

  • 1 kg de palette de porc fumée

  • 2 saucissons à cuire - type morteau

  • 3 branches de céleri

  • 4 navets jaunes

  • 2 oignons

  • 6 échalotes

  • 4 poireaux

  • 8 carottes

  • 1 petit chou vert pommé

  • 8 pommes de terre

  • Poivre en grains & gros sel

  • 1 bouquet garni

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Parer et nettoyer tous les légumes, les laver et les gratter ou les peler, les laisser entiers, sauf le chou, coupé en quartiers.

  • Verser 5 litres d’eau dans un grand fait-tout et faire chauffer.

  • Lorsque l’eau parvient à ébullition, mettre les oignons et les échalotes, les navets et les carottes, les blancs de poireaux et les branches de céleri, le lard de poitrine, 1 cuillère à soupe de grains de poivre et autant de gros sel, ainsi que le bouquet garni. Ouf !

  • Établir une petite ébullition régulière et laisser cuire tranquillement de 20 à 25 min.

  • Ajouter ensuite la palette et le chou en quartiers.
    Laisser cuire pendant ± 1 h 15.

  • Ajouter enfin les pommes de terre et les 2 saucissons.

  • Compter 30 min de cuisson et procéder au service.

  • Égoutter les viandes et les disposer dans un plat creux. Poivrer au moulin.
    Égoutter les légumes et les disposer autour ou dans un autre plat, saler.
    Retirer le bouquet garni.

  • Proposer en accompagnement du gros sel, des cornichons et des tartines de beurre salé.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...


  Briton, Britannus, Britton, Breton...

 

Née par hasard, un jour de février 1905, par hasard...  L’éditeur Gautier s’apprête à lancer le premier numéro de La Semaine de Suzette. 100.000 ex. vont être distribués gratuitement. Fièvre du bouclage, 1 page reste vierge. La rédactrice en chef invente illico l’histoire brève d’une marquise de Grand Air confrontée aux gaffes de sa jeune bonne. Survient le dessinateur Pinchon qui livre un travail. On le sollicite. Il se prend au jeu et croque les personnages. Le succès est immédiat. Conçue pour ne pas durer, ce dessin s’offre un vrai destin.
Bécassine — de son vrai nom Annaïk Labornez, née à Clocher-les-Bécasses, près de Quimper — aurait 100 ans en l'année 2005.
Première femme héroïne de bande dessinée, la Poste a tiré à son effigie à 27 millions d’exemplaires…  Quelques militants bretons rejettent sa caricature de Bretonne idiote exploitée par les Parisiens, d’autres la récupèrent comme symbole de la Bretagne asservie!
À vrai dire, Bécassine s’en fiche, tout comme les protestations des féministes.
Elle ne supporte plus que les rumeurs de la marée…
Le secret de Bécassine essayer, dans l’humble obligation de son service, de transformer la bévue en Béatitude. Heureux les pauvres en esprit ?
Il lui fut rendu, au centuple: elle a piloté un avion et conduit un tramway, skié à Megève, rencontré Turcs et Américains, soigné des malades et fait de la Résistance !
Quelle femme s’est vu offrir à son époque, même vivant 100 ans, une vie aussi “émancipée”?

 

 

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Le navet

 

Une confusion s’établit parfois entre le navet et le chou-navet ou rutabaga (Brassica napus). Tous deux étaient connus du Grec Théophraste et du Romain Pline l’Ancien.
Bien qu’appartenant au genre Brassica, ce sont 2 espèces fort différentes. C’est le rutabaga que les Romains coloraient afin d'en faire de faux anchois!  Le vrai navet est autrement raffiné. D’ailleurs, dans la Delphes il était une offrande digne d’Apollon au même titre que le radis la betterave.

Le canard aux navet figure déjà parmi les recettes du Romain Apicius. Plus tard, la Renaissance française sert le navet à la table des rois et, à l’orée du XVIe siècle, Olivier de Serres loue sans retenue les authentiques ''naveaux'' et leur ''commune bonté surpassant de beaucoup celle des raves''.

Le navet est en effet un légume a la saveur fine, surtout en variété précoce. C’est l’un des légumes que les Européens introduisirent en Amérique. Jacques Cartier le sema au Canada vers 1540 et les autochtones l’adoptèrent aussitôt.


Le céleri

Originaire des lieux humides d'Europe. La plante sauvage variété silvestri, aurait été utilisée comme médicament puis comme aromate.

Elle a donné successivement 3 variétés : le céleri vert à couper, le céleri branche et le céleri-rave.
Utilisé pour son parfum dans de nombreux plats, le céleri est également délicieux tel quel, braisé, cuit au four ou servi cru en salade.
Les branches sont filandreuses, en particulier celles de l’extérieur dont on doit enlever les fils, ou que l’on utilise hachées dans des plats mijotés. Les branches internes, plus tendres, se mangent crues. Les cœurs de céleri ne nécessitent aucune préparation et se braisent très bien.

Les graines séchées du céleri, à l’arôme légèrement amer, s’utilisent en condiment.