Purée basque
À base de pommes de terre et de haricots blancs frais, relevée d’ail et de piment, originaire de la région de Saint-Jean-de-Luz, cette purée accompagnera aussi bien la morue que l’agneau.
Elle accompagne aussi, parfaitement,
les viandes rôties rouges (bœuf ou agneau).
Ingrédients pour 4 convives
3 ou 4 pommes de terre à chair farineuse
Huile
2 gousses d’ail
1 oignon doux
300 g de haricots blancs frais
1 bouquet garni
1 cuillère â café de thym frais
2 cuillères à soupe de crème fraîche
Purée de piments
Huile d’olive
Sel & poivre
Indications de préparation
Peler les pommes de terre puis les couper en cubes.
Les laver et les éponger.
Peler les gousses d’ail et les émincer.
Peler et émincer finement l’oignon.
Placer les haricots dans une marmite, couvrir largement d’eau,
ajouter le bouquet garni et porter lentement à ébullition.
Laisser cuire doucement pendant 1 h 15 en salant à mi-cuisson.
Ajouter ensuite les pommes de terre, l’oignon, l’ail et le thym.
Poursuivre la cuisson pendant 45 min.
Égoutter le contenu de la marmite et jeter le bouquet garni.
Passer les légumes et les aromates au moulin à légumes.
Verser à nouveau la purée dans une casserole, incorporer la crème fraîche et 1/2 cuillère à café de purée de piments, saler, poivrer et mélanger en ajoutant 1 filet d’huile d’olive.
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Le haricot nous vient d’Amérique du Sud. Christophe Colomb le découvrit à Cuba, Jacques Cartier au Canada un demi-siècle plus tard.
Son nom semble bien dériver
de l’aztèque ayacotl.
Le XVIe siècle le vit
conquérir l’Europe, avec tant de succès que les Toscans furent
surnommés mangafugioli, mangeurs de haricots. Le Soissons
français apparut au XVIIIe
siècle et le premier flageolet en 1878, introduit par
Chevrier, près d’Arpajon. L’Anglais William Robinson, chroniqueur
horticole, observe en 1869 qu’en France on sert des haricots ''tous
les jours en hiver, sous une forme ou une autre, dans tous les
restaurants parisiens, du plus modeste au plus réputé''.
De coloris variés par la cosse et le grain, les haricots à écosser en demi sec peuvent se consommer frais, mi-secs ou secs.
Le piment d'Espelette ou Ezpeletako biperra
en basque, est un piment cultivé au Pays basque dans le département
des Pyrénées-Atlantiques. Il tire son nom de la commune d'Espelette.
Introduit au Pays basque au XVIe ou au XVIIe
siècle. La plante est d'abord utilisée en médecine puis très vite
comme condiment et conservateur des viandes et du jambon.
En 1650, on commence à planter des piments à Espelette. Des graines
sont sélectionnées donnant naissance à la variété Gorria,
connue aujourd'hui sous l'appellation "piment d'Espelette".
À l'échelle de
Scoville, le piment d'Espelette a une valeur de 4, il
n'est donc pas plus fort que le poivre. En revanche, il est beaucoup
plus parfumé car il est resté longtemps à sécher au soleil.
Il est utilisé depuis 5 siècles à la place du poivre dans toute la
cuisine basque.
Avec son arôme fruité, tomate, poivron et foin sec, sa belle couleur
rouge brique, le piment tient la vedette, le dernier week-end
d’octobre à Espelette, et ce depuis 1965.
L'on retrouvera ainsi la variété Gorria en corde fraîche ou
corde sèche, en poudre ou en purée, en gelée ou dans des
chocolats...
Il est dommage que son prix ne soit plus populaire.