Cabillaud aux salicornes
Authentique, rustique mais chic !
Ingrédients pour 4 convives
1 filet épais de cabillaud de 600 g à 800 g avec la peau
200 g de salicornes
Quelques bouquets de pourpier
150 g de beurre
1 Bouquet de ciboulette
Sel & Poivre
Indications de préparation
Éplucher
le pourpier, laver les salicornes à l’eau froide.
Retirer
les arêtes qui pourraient rester dans le filet de cabillaud à
l’aide d’une pince à épiler.
Faire
cuire les salicornes 5 à 10 min à l’eau bouillante salée, à
découvert pour qu’elles gardent leur belle couleur verte.
Faire
chauffer une noix de beurre dans une sauteuse, saler et poivrer le
filet de cabillaud, le couper en 4 morceaux, les mettre à cuire côté
peau, sans les retourner mais en les arrosant souvent et en
couvrant la sauteuse pendant la moitié de la cuisson.
Le temps de
cuisson varie selon l’épaisseur du filet de poisson.
Éviter
surtout de trop le cuire.
Préparer un beurre blanc naturel avec 1 cuillère d’eau et 100 g de beurre.
|
Ajouter
la ciboulette ciselée, garder ce beurre blanc en saucière dans
un bain-marie tiède.
Faire sauter rapidement les salicornes et le pourpier à la poêle avec 1 noix de beurre.
Saler, poivrer, servir le cabillaud sur “lit
de verdure”, accompagné du beurre blanc à la ciboulette.
|
![]() |
Salicorne d'Europe ou herbacée, Pesse jaune,
Perce-pierre, Haricot de mer ... quelques noms de la
Salicorne, une plante des zones littorales,
aux feuilles réduites à des écailles, aux fleurs en épis, qui pousse
sur les vases salées.
À éviter de confondre avec la Criste-marine...
On trouve des salicornes en été, car ces petites plantes au goût
délicat sont récoltées sur les côtes bretonnes à partir du mois de
juillet.
L’on pourra les préparer comme des haricots verts ou bien les consommer crues, en salade, si elles sont jeunes et tendres. L’on pourra aussi les préparer au vinaigre, exactement comme des cornichons…
Le cabillaud, qui est de la morue fraîche, reste le plus populaire et le plus courant des poissons de l’Atlantique Nord.
Le cabillaud, du néerlandais Kabeljau,
est un poisson de la famille des gadidés, à l'instar du colin et du
merlan.
Aujourd’hui, on le pêche principalement dans les océans Atlantique
et Pacifique, et en mer du Nord, dans une eau froide dont la
température n’excède jamais 10° Celsius. Il investit les eaux
côtières de janvier à mars, et trouve refuge en eaux profondes le
reste de l’année.
Le cabillaud mesure entre 50 cm et 1 m. Le coloris de ses écailles
peut varier du gris au brun, ceci en fonction de son alimentation:
omnivore, il se nourrit de crabes, de couteaux, de calmars, de
petits poissons ou encore de vers.
La pêche du cabillaud est apparue en France avec les Vikings: ces
derniers ont popularisé la pratique dès le IXe siècle,
après avoir envahi la Normandie...
Le Moyen Âge, les autorités religieuses chrétiennes imposant 150
jours "maigres" par an, voit la consommation de poisson croître.
En 1278, Le terme “cabillaud” apparait dans la langue
française.
La pêche du cabillaud s’intensifie, et dès le XVIIe
siècle, les navigateurs s’aventurent jusqu’aux bancs islandais.
L’activité est demeurée une des principales sources de revenus pour
certaines communautés (comme Fécamp et ses Terre-Neuvas), et ce
jusqu’au XIXe siècle. Avec l’avènement de la révolution
industrielle, les chalutiers à vapeur remplacèrent peu à peu
trois-mâts, goélettes, ouvrant la voie à la pêche industrielle, au
rendement plus avantageux.
On trouvait jadis le cabillaud en abondance, mais aujourd’hui la
tendance s’est inversée, des mesures de restriction sur sa pêche ont
été prises, afin d’éviter l’extinction de l’espèce. La Commission
européenne a ainsi récemment présenté un plan de "reconstitution des
stocks de cabillaud" , imposant notamment une taille légale de
capture... 2008