Filets de soles aux herbes
et aux zestes de citron
Un plat délicieux, rapide à exécuter : ± 30 min
Ingrédients pour 4 convives
4 filets de soles
50 g de beurre
25 cl de crème fraîche ou de fromage blanc lisse
2 citrons - non traités
1 cuillère à soupe de cerfeuil frais - haché
1 cuillère à soupe d’estragon frais - haché
1 cuillère à soupe de ciboulette fraîche - hachée
200 g de pousses d’épinards
Sel & poivre
Indications de préparation
Préchauffer
les 4 assiettes et une saucière.
Fondre 20
g de beurre dans une grande poêle anti adhésive et placer les filets
de sole.
Les laisser dorer légèrement sur les 2 faces.
Dans une
petite casserole, faire chauffer sans bouillir la crème fraîche ou
le fromage blanc, puis ajouter toutes les herbes.
Râper
les zestes des citrons et presser le jus.
Verser
zestes et jus dans la casserole, puis mélanger bien le tout.
Faire
tomber les pousses d’épinards dans une poêle avec le beurre
restant pendant 2 à 3 min.
Dresser
les filets de sole sur les assiettes, puis les entourer de pousses d’épinards.
Verser la sauce crémée aux herbes dans la saucière, la servir en accompagnement.
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''Sandale de Jupiter'' ou ''perdrix des mers'', mets royal sous Louis XIV, au début de sa vie, la sole ressemble a tous les autres poissons, elle nage dans l’eau profonde, ses yeux sont situés de chaque côte de la tête. À L’âge adulte, elle s’en différencie : elle imite le fond sur lequel elle se trouve et se pose sur le sable; un côté de la tête migre alors sur l’autre face; les 2 yeux viennent alors se placer sur la face supérieure, L’autre face étant aveugle.
À l’achat la sole est facile a reconnaître : c’est le seul poisson plat dont le museau dépasse la bouche. La sole fraîche est particulièrement brillante, couverte de mucus. Sa chair fine et savoureuse est très estimée. Nos plus belles soles viennent des côtes normandes, ce sont les petites sœurs des célèbres soles de Douvres. Onéreuse - toutes les tentatives d’élevage ont échoué - sa chair maigre et fine est aussi délicieuse que réputée.
Ses apprêts sont innombrables, tant dans la cuisine classique que dans la cuisine ménagère. Ne pas hésiter à demander au poissonnier de la peler.
L’épinard était cultivé en Chine et dans la Perse
antique.
Il gagna l’Europe au Moyen Âge, soit dans les bagages des croisés de
retour de Terre sainte, soit introduit par les Maures via l’Espagne
- ou des 2 façons à la fois.
AAu XIIIe siècle, l’on disait ''espinarde'', d’après ''espina'' issu
de l’arabe d’Espagne: isbnâkh, ''épine''.
Au Moyen Age on le consommait avec du sucre. On disposait d’une
dizaine de variétés dont les fameux ''monstrueux de Viroflay'' et
''merveille de Versailles''.
Catherine de Médicis était si friande de ce légume que, depuis la
Renaissance, l’expression ''À la florentine'' signifie ''avec
garniture d’épinards''.
À en croire un proverbe du temps, ''par
l’épinard et le poireau,
on obtient le lis de la peau''.
À la même époque, des jeunes filles
allaient à dos d’âne vendre aux étudiants de Paris et d Orléans des
boules d’épinards pressés.
Le grand mythe ''popeyesque'' des épinards regorgeant de fer ne
tenait, qu'à une erreur de virgule mais l'épinard est bel et bien
riche en vitamine C et provitamine A ainsi qu'en calcium et acide
oxalique.