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 Salade mosaïque de Sfax 

 

 

 

 

 

 

 

 

La salade mosaïque de Sfax fait le régal des repas de printemps tunisiens.
À cette époque de l’année, le marché de Sfax abonde en petits légumes tendres, colorés et pleins de saveur.

Selon l’inspiration, les gourmets rajoutent parfois dans leur salade, artichauts, navets.., et aussi des fruits de mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déguster avec un... verre d'eau fraîche.










Ingrédients pour 6 convives

  • 2 Pommes de terre

  • 2 carottes

  • 100 g de petits pois

  • 100 g de haricots verts

  • 2 Betteraves rouges

  • 2 oignons

  • 1/2 Botte de persil plat

  • 1 Boite de sardines à l’huile

  • 2 Œufs

  • 1 laitue

  • 100 g d’olives noires ou vertes

  • 10 cl d’huile d’olive

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Éplucher les carottes, les pommes de terre et les betteraves rouges.
    Les couper en petits cubes.
    Écosser les petits pois.
    Couper les haricots verts en tronçons de 2 cm. 

  • Cuire le tout séparément à l’eau bouillante, al dente.

  • Dès qu’ils sont cuits, transférer à l’aide d’une écumoire, haricots verts et petits pois dans une terrine d’eau glacée, afin de conserver leur belle couleur verte.

  • Laisser durcir les œufs 10 min à l’eau bouillante salée, les écaler puis les couper en quartiers.

  • Éplucher les oignons.
    Les hacher finement ainsi que le persil.

  • Mélanger dans une terrine : pommes de terre, carottes, petits pois, oignons, haricots verts et persil afin de faire une salade

  • Assaisonner la salade d’un filet d’huile d’olive, de sel et de poivre.
    Séparer les feuilles de laitue, les rincer, les essorer.

  • Ouvrir la boîte de sardines les égoutter.

  • Disposer les feuilles de laitue dans le plat de service. 

  • Garnir de salade aux légumes. 

  • Décorer de cubes de betteraves, de quartiers d’œufs et d’olives. 

  • Disposer les sardines sur la salade. Déguster bien frais. 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Vue du El Djem -Sfax la ville romaine s'appelait Thysdrus et devait sa grande richesse à la culture des oliviers et au commerce de l'huile.
Les Romains bâtissent à 3 km de l'actuelle ville de Sfax l'antique Taparura, dont il ne reste que très peu de choses, les matériaux servant aux Aghlabides pour l'érection de la cité musulmane au IXe. La ville acquiert rapidement un rôle économique de premier plan avec l'exportation d'huile d'olive et de poisson séché. Cela permet à la cité de résister avec succès aux Beni Hilal venus d'Égypte en 1057. De 1095 à 1099 Sfax créé un petit Émirat indépendant.
Elle passe sous la domination du Prince normand Roger de Sicile en 1148 avant d'être rendue à l'Islam par les Almohades d'Abd el Moumin en 1159. Fière de son indépendance, elle résiste au bey de Tunis en 1864 (Révolte d'Ali ben Ghedahem), puis aux français auxquels elle refuse le protectorat. En 1881 les troupes françaises sont obligées de la bombarder pour en venir à bout. La ville nouvelle est complètement détruite par plusieurs bombardements alliés en 1943...
Sfax est aujourd'hui la seconde ville de Tunisie. C'est une ville industrielle et surtout le premier port de Tunisie. La pêche y est active, mais plus encore l'exportation de phosphates, huile, céréales... Elle connaît un surcroît d'activité après la réouverture de la frontière avec la Libye voisine. C'est dans la région de Sfax que se situent les immenses oliveraies, que l'ont peut aller admirer, en particulier du haut du Signal de Cheridi ou du Bogat El Beïda.

 

Depuis Carthage, fondée par quelques colons phéniciens en 814 av. J.-C, Berbères, Arabes, Juifs, Turcs, Maltais, Italiens... ont forgé une tradition gastronomique qui reflète ces multiples héritages culturels successifs. Celle-ci dépend aussi du climat régional et de la géographie du pays, par voie de conséquence de ses produits locaux.
Cette cuisine tunisienne, à la fois méditerranéenne, africaine et orientale, est riche et élaborée.
Elle comporte de nombreuses spécialités variant selon la région (Nord, Sud, littoral, oasis, etc.) et le groupe ethnique d'origine (cuisine Berbère, Andalouse, Juive ou Arabe).

Bien sur, la cuisine des villes sera plus sophistiquée et plus diversifiée que celle des campagnes, notamment en matière de pâtisserie.
Blé (sous forme de pain, pâtes ou semoule), olives et huile d'olive, viande (surtout de mouton, bœuf, poulet et autres volailles voire de chameau dans certaines régions), fruits et légumes, poisson et fruits de mer, surtout le long des côtes, caractérisent une cuisine authentique, coloriée et équilibrée.
Elle se différencie sensiblement de ses voisines maghrébines. Ainsi, le tajine tunisien différe de la version marocaine, il en sera de même pour certaines préparations de pâtes, de salades, etc.
Coucous, Mloukhia (sorte de sauce noire accommodée de viande de veau, consommée jadis par les pharaons), tajines, salades Méchouia, bricks à l’œuf, ragoûts d’agneau aux gombos, poissons grillés… figurent parmi les plats emblématiques de la Tunisie.

Bars, daurades, rougets, mulets, moules, mérous, clovisses, crevettes et autres crustacés... les fruits de mers et poissons, principalement des produits frais pêchés en haute mer, participent à la diversité culinaire.
Les poissons sont généralement grillés, et assaisonnés d’1 filet de citron et de plusieurs sauces locales, dont la tastira, sorte de ratatouille élaborée à base d’œufs et de poivrons frits.

Les Tunisiens font un usage quotidien d'épices et de piments frais ou séchés, utilisés sous forme de poudre ou de pâte telle que l'harissa. Une pâte ou sauce piquante constituée de poivrons séchés, d’ail moulu et d’épices. Les habitants de certaines régions de la Tunisie comme Nabeul, en sont particulièrement friands. Par ailleurs, les herbes aromatiques sont utilisées en abondance tant pour parfumer les mets que sous forme d'infusions diverses.

L'usage des œufs est presque quotidien. Ils sont présents dans la préparation de la brik, du tajine, de la ojja, de la chakchouka, des gâteaux et entremets ou servent à garnir salades et autres plats.
Les œufs sont également consommés au petit-déjeuner, durs, mollets ou brouillés nature ou parfumés au curcuma.

Les spécialités peuvent être différentes d’une région à une autre. Ainsi, il existe + d’une centaine de variantes du couscous, plat national d'excellence. Sucré ou salé, il est préparé soit à base de poisson, soit de viande (mouton, poulet ou chevreau). Il pourra être aussi accommodé de légumes, de lait, d’œufs, de fruits secs, de raisins…

Si fruits et légumes, tiennent une place de choix à table, la pâtisserie fait partie intégrante de la gastronomie tunisienne.
Les spécialités tunisoises, généralement constituées de différentes pâtes de fruits secs, sont d’ailleurs les plus connues, comme les fameux Baklawa, boulettes aux pistaches, à la pâte d’amande ou aux noix…
Sans oublier les incomparables gâteaux sfaxiens, réputés pour leur raffinement extrême, on peut citer le mlabbess, une pâte d’amande à l’eau de rose délicatement enrobée d’une fine couche de sucre, ou encore les couronnes tressées aux pistaches et aux amandes.
Moins subtils mais délectables, les makroudh, spécialité de Kairouan élaborée à la semoule, à l’huile d’olive et fourrée aux dattes ou aux amandes. Arrosés de miel au sucre et parfumés à l’eau de fleur d’oranger, ces gâteaux typiques reconnaissables à leur couleur dorée et à leur forme en losange, s’accompagnent merveilleusement d'un thé à la menthe.

Pour finir, les amateurs de vins pourront découvrir une tradition viticultrice vieille de plusieurs milliers d’années.
Initiée par les carthaginois, notamment grâce au célèbre agronome Magon ( VIIIe ou IIe siècle av. J.-C), la viticulture a toujours existé en Tunisie, ce malgré l’arrivée des musulmans.
Chaque terroir possède ses caractéristiques. Des Grands cru de Mornag en passant par Sidi Salem et les Coteaux d’Utique, l'on découvre des vins ensoleillés, au caractère prononcé.
Bénéficiant pour la plus part d’A.O.C, les vins rouges, blancs et rosés de la Tunisie remportent régulièrement des médailles lors de concours internationaux.

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La betterave

 

 

Betterave et poirée sont, à l’origine, la racine et les feuilles d’une même plante, ''Beta vulgaris''.

Née en Perse, sur les bords de la mer Caspienne, cette plante à racine charnue riche en vitamine A et B et en calcium, vantée par les anciens pour ses vertus médicinales et la tendreté de ses jeunes pousses, n'apparut sur nos tables qu'à la Renaissance, rapportée d'Italie par François Ier, avant d'être célébrée par l'agronome Olivier de Serres, vers 1600, il la décrit ainsi :

''Une espèce de pastenade est la bette-rave, laquelle nous est venue d’Italie n’a pas long temps. C’est une racine fort rouge, assés grosse, dont les fueilles sont des bettes, et tout cela bon à manger; appareillé en cuisine; voire la racine est rengée entre les viandes délicates, dont le jus qu’elle rend en cuisant, semblable à syrop de sucre, est très beau à voir pour sa vermeille couleur''.

À l’occasion du blocus anglais, Napoléon 1er lance la culture industrielle de la betterave à sucre. Outre-Atlantique, le président Thomas Jefferson suit l’expérience avec intérêt et interroge à ce sujet, dans une lettre datée de 1813, son ami le directeur du Jardin des plantes de Paris. De croissance rapide, la betterave se cultive aisément — y compris en climat chaud — et tolère même les sols salins. La betterave rouge est excellente crue, râpée à la manière de la carotte.



Le pois

 

 

Sans doute natif de l’ouest de l’Asie, le pois a conquis très tôt l’Occident. Les archéologues en ont trouvé trace dans le Paris préhistorique.
Dans l’Athènes antique, des crieurs de rue vendaient de la purée de pois, et au Moyen Âge le pois sec était une denrée de base.
Sous Louis XIV, le pois frais triomphe et Mme de Maintenon soupire : ''L’impatience d’en manger, le plaisir d’en avoir mangé et la joie d’en manger encore sont les 3 points que nos princes traitent depuis 4 jours''.
À Monticello, Thomas Jefferson en cultive une cinquantaine de variétés, et le catalogue Vilmorin de 1910 en propose quelque 350... La première mention du pois gourmand en France remonte en 1536. En Amérique, il est l’apanage des colons allemands de Pennsylvanie avant de connaître son actuel succès dans les sautés d’inspiration asiatique.
D’ordinaire ramant ou semi-ramant, il se récolte à l’automne ou au printemps en climat doux.