La rouzolle & la mique
La rouzolle
Le complément indispensable d’une soupe aux légumes, maigre ou grasse.
Il s’agit en fait d’une
sorte de galette que l’on découpe, une fois cuite, dans la soupe qui devient, du même coup, un plat complet solidement roboratif.
Ingrédients pour 6 convives
200 G de jambon de pays
200 G de lard gras
4 Œufs
1 Feuille de menthe
1 Cuillère à soupe de persil
4 Gousses d’ail
100 G de mie de pain
120 G de graisse d’oie ou saindoux
Sel & Poivre
Indications de préparation
Hacher le lard gras et le jambon, et ajouter l’ail écrasé.
Assaisonner avec sel, poivre, persil et menthe finement hachés.
Incorporer œufs et mie de pain. Laisser reposer 1 h.
Chauffer la graisse dans une poêle, déposer la galette, la faire cuire et bien dorer des
2 côtés.
Couper la rouzolle en petits dés.
Les ajouter à la soupe 15 min avant de servir.
La mique
Les miques ont une origine qui remonte au Moyen Âge. On les retrouve aussi dans le Béarn.
On les proposait même jadis en dessert avec de la confiture ou du sucre.
Tout simplement une sorte de petite galette faite d’un mélange de farines de maïs et de blé, et, traditionnellement, du restant du sang utilisé pour la préparation du boudin.
Pochée dans le bouillon de cuisson de ce même boudin, elle est ensuite grillée ou poêlée, servie salée ou même sucrée, en dessert.
Ingrédients pour 6 convives
15 Dés de pain dur ou croûtons
1 Cuillère à café de gros sel
15 Lardons
3 Œufs
1/2 Paquet (sachet) de levure chimique
1 Cuillère à soupe d’huile ou saindoux fondu
1 Cuillère à soupe de lait
250 G de farine
Indications de préparation
Mélanger dans un grand récipient en terre tous les ingrédients à la cuillère, puis sans trop la pétrir, former une boule de pâte.
Le secret de la réussite d’une mique moelleuse réside dans le tour de main qui consiste à donner à la pâte la forme d’une boule sans trop la travailler.
On peu former des boules de la grosseur du poing et les entourer de gaze.
La déposer délicatement dans le bouillon à ébullition où elle cuira durant
± 1 h.
Servir coupée en tranches avec la viande et les légumes du pot…
Le saindoux est obtenue en faisant fondre la graisse de porc sans
viande (panne et lard gras).
Autrefois employé dans de nombreuses préparations culinaires, en
lieu et place du beurre et de l'huile - produits rares et chers - en
particulier dans les régions du Nord et de l'Est de la France. Il
était aussi utilisé pour la conservation des aliments cuits que l’on
plaçait dans des pots de grès et sur lesquels on versait du
saindoux.
Son point de fusion assez élevé (au-dessus de 30°c), sa t° critique
(200/210°c), font qu'il peut être employé en friture et qu’il est
particulièrement bien adapté aux longues cuissons. Assez pauvre en
eau on peut le conserver longtemps au sec et au frais.
Son goût assez fort et son astringence le limitent aujourd’hui aux
préparations avec lesquelles il s'accommode le mieux : le porc,
l'oignon, le chou et la choucroute ou encore dans certaines
pâtisseries. Il est régulièrement utilisé dans l'industrie pour les
biscottes et les biscuits.
Le saindoux est, de nos jours, utilisé en boulangerie, afin de
confectionner la pâte brisée, la pâte à pâtés, les pies, pour les
longues cuissons, les fritures, certaines pâtisseries voire certains
bonbons gélifiés.