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 Tournedos Rossini - 1965 

 

 

 

 

 

 

 

60's - ja6

Une variation de la cuisine bourgeoise française d’après-guerre dédiée à Gioacchino Rossini !  Vérifier avec l'authentique  

  

Né à Pesaro, ville portuaire située dans le nord des Marches en 1792,
Compositeur italien, Rossini marqua l’opéra italien du XIXe s. par ses inventions mélodiques et rythmiques. Il cessa de composer pour la scène après le triomphe de Guillaume Tell en 1829 et prit sa retraite à l’âge de 37 ans, afin de se consacrer à son violon d’Ingres : la "buona tavola" pendant les 39 ans qu’il lui restait encore à vivre !
Pour des raisons professionnelles, il passa une grande partie de sa vie à Paris. Pour la composition des menus, il alliait plats français et spécialités italiennes qu’on lui envoyait régulièrement de son pays.
Lorsqu’il mourut à Paris en 1868, Rossini laissa un certain nombre de recette qu’il avait crée. De plus, de nombreux cuisiniers lui avaient dédié leurs créations, si bien que de nos jours, il existe plus d’une centaine de plats portant la mention alla Rossini

 

 

 

 

 

 

 

  Déguster avec un Pommard ou un Pomerol.

 

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Ingrédients pour 4 convives

  • 4 Tournedos

  • 4 tranches de pain de mie rassis

  • 125 g de beurre

  • 6 cl de cognac

  • 6 cl de madère

  • 250 g de crème fraîche

  • 4 Médaillons de foie gras

  • 4 Belles rondelles de truffes

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Chauffer le plat de service et les 4 assiettes.

  • Tailler les 4 tranches de pain de mie, de la même la forme que celle tournedos, puis les dorer sur les 2 faces dans 75 g de beurre.
    Tenir au chaud.

filet de bœuf

  • Fondre le reste de beurre puis lorsqu'il est bien doré, faire revenir les tournedos, rapidement sur feu un peu vif.
    Le temps de cuisson varie selon le goût des convives: bleu, saignant ou à point.

  • Les retourner à mi-cuisson, les assaisonner puis les flamber avec le Cognac - chauffé au préalable dans une petite casserole.

  • Dresser les canapés frits sur le plat de service, poser 1 tournedos sur chacun, remettre au chaud.

  • Déglacer la poêle avec le madère, ajouter la crème, assaisonner.
    Laisser épaissir sur feu doux sans cesser de battre au fouet à sauce.

  • Poser 1 médaillon de foie gras, surmonté d' 1 rondelle de truffe, sur chaque tournedos.
    Napper avec la sauce bien chaude. 
    Servir rapidement en donnant des assiettes chaudes.

  • Servir rapidement en donnant des assiettes chaudes.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tournedos est 1 tranche de rôti de bœuf taillé dans le filet et bardée d'1 fine tranche de lard.
Généralement d'une ép. d'1 à 1,5 cm, le tournedos a un Ø de 10 à 12 cm, pour un poids de ± 100/150 g. Au delà de ces dimensions, cela devient un chateaubriand...

En cuisine, le tournedos est destiné à être grillé (exposé directement à une chaleur vive) ou sauté (cuit à bonne chaleur dans un corps gras) quelques minutes sur ses 2 faces.
Les apprêts de tournedos sont parmi les plus nombreux de la cuisine gastronomique française.
Le Guide Culinaire d'Auguste Escoffier, par ex, propose ± 95 recettes différentes, dont la + connue reste celle du tournedos Rossini.

Le vocable "tournedos" ou "tourne-dos" désigne à partir du XVIIIe siècle, une manière de présenter sur un étal une denrée, notamment le poisson, dont la fraîcheur semblerait douteuse.
"Vendre à tourne-dos", c'est donc présenter la marchandise à l'envers de ce qui se fait habituellement, à "dos tourné" pour en cacher les défauts.

Mais l'application de cette appellation spécifique à 1 tranche de filet de bœuf bardée reste controversée...

  • L'Académie des Gastronomes, en 1962, affirme :
    "on appela tournedos les bouts de filets de bœuf restés quelques jours à la resserre. Ce terme ayant été mis par inadvertance sur une carte de restaurant, aurait été adopté par le public qui en ignorait le sens".

  • Le Larousse Gastronomique nous offre cette autre explication :
    "… l'origine du tournedos est liée à l'apprêt commandé par Rossini (au foie gras et aux truffes), si surprenant aux yeux du Maître d'hôtel de l'époque que celui-ci fit passer le plat "dans le dos" des convives."

  • De fait, il est vraisemblable qu'il fut mis au point vers 1876, dans la maison Noël PETER'S, par M.Bezacon, qui en dirigeait alors les cuisines.
    "Une maison si connue des Parisiens et des étrangers, et qui n'a pas sa pareille pour présenter la côte de bœuf rôtie si appréciée des gourmets et tant en faveur sous le nom de roatsbeef chez nos gourmands voisins d'outre-Manche".

    (Restaurant Luce Noël Peter's, 24 Passage des Princes & 95 Rue de Richelieu - La Salle Mauresque)

  • Enfin, une explication prosaïque :
    En principe le tournedos se prend sur 1 morceau de filet d'une épaisseur normale de 3 cm. Ce morceau de filet partagé en 2 parties donne deux ½ ronds qui seront ensuite accolés ensuite "dos à dos" pour le dressage.
    D'où le terme adopté, à "tourne-dos" - C.Q.F.D

 

Qualité des viandes


On détermine la maturation des viandes et leur tendreté en mesurant leurs propriétés électriques.

Comment être certain que la viande que l’on se prépare à cuire sera bonne ?
les cuisiniers ont leurs méthodes. Par ex., ils examinent le "persillé" : lorsqu’ils voient dans le morceau des infiltrations grasses, ils supposent que la viande aura du goût, en raison des molécules odorantes présentes dans les graisses et que cette viande aura une bonne texture, grâce au "fondant" apporté par le gras.

Pour voir si la viande est tendre, ils savent aussi la pincer entre les doigts : si la texture approche celle du beurre, la viande a des chances d’être tendre. D’autres font glisser le pouce dessus, afin de sentir le "grain" (la rugosité serait de mauvais aloi). Méthodes artisanales, subjectives, que l’on aimerait maîtriser.

Au Centre INRA de Clermont-Ferrand-Theix, Jacques Lepetit, Sylvie Clerjon et Jean-Louis Damez ont montré que les propriétés électriques des viandes fournissent des informations objectives sur l’état de maturation des viandes, élément essentiel de la résistance mécanique des viandes, dénommée tendreté.
Au cœur du travail, la notion d’impédance électrique : pour la viande comme pour n’importe quel matériau, l’impédance électrique décrit la façon dont un objet, placé entre 2 électrodes, permet le passage d’un courant électrique alternatif. Cette impédance se compose de 2 parties : d’une part, la résistance électrique, qui mesure la dissipation de l’énergie sous la forme de chaleur ; d’autre part, la capacité, qui mesure la quantité d’énergie stockée.
Dans la viande, cette composante capacitive est notable, parce que la viande se comporte comme un condensateur : les liquides intra et extracellulaire, qui contiennent des ions, sont conducteurs, mais les mouvements de ces charges électriques sont gênés par les membranes biologiques isolantes.
Les chercheurs de l’INRA ont tiré profit des variations de l’impédance selon la direction du courant (parallèle ou perpendiculaire aux fibres musculaires). On conçoit la cause de la différence : la viande est un matériau anisotrope, parce qu’elle est constituée de fibres musculaires, qui sont des cellules allongées contenant un réseau de protéines, de l’eau et tout ce qui fait vivre ces cellules. Ces fibres musculaires sont limitées par leur membrane et gainé par un tissus fibreux contenant du collagène (lequel donne la gélatine, après une longue cuisson dans l’eau). Elles sont réunies en faisceaux par d’autres tissus faits de collagène et des graisses et sont incluses dans la structure.

Tendreté et électricité
Comment évolue la tendreté de la viande de bœuf  ?
L’état de santé de l’animal est important, mais la maturation après l’abattage est crucial : c’est un processus lent et, surtout de durée très variable selon les animaux.
En France la viande bovine est généralement commercialisée après 1 à 2 semaines de stockage, alors que l’optimum de maturation n’est pas toujours atteint : le consommateur paye cher une viande qui n’est pas toujours tendre.
Comment le satisfaire tout en minimisant les frais de stockage ?
Des méthodes de laboratoire, physique ou biochimique, permettent déjà de connaître cet état de maturation, mais ces méthodes ne sont pas exploitables en site industriel.
Les chercheurs ont donc mis au point des méthodes de mesure rapides et non destructives, adaptées aux contraintes industrielles.
Ils ont découvert une relation entre les propriétés électriques et mécaniques de la viande en cours de maturation : pendant la maturation, l’impédance diminue proportionnellement à la résistance mécanique.
Pourquoi ? Parce que le muscle évolue au cours de sa maturation : d’une part, les membranes cellulaires se détériorent progressivement, ce qui réduit leur capacité électrique ; d’autre part, l’espace extracellulaire évolue, ce qui change sa résistance électrique.
Toutefois, la relation découverte entre impédance électrique et résistance mécanique n’est pas exploitable pour le contrôle de l’état de maturation, car le rapport entre impédance électrique et résistance mécanique varie d’un muscle à l’autre.
Cul-de-sac technologique ?
Pas tout à fait : très récemment, les chercheurs de Theix ont montré, que l’anisotropie électrique, c’est-à-dire la différence entre les impédances électriques mesurées parallèlement et perpendiculairement aux fibres musculaires, est directement relié à la résistance mécanique, indépendamment du muscle et de l’animal.
Cette relation résulte d’un même mécanisme biochimique qui dégrade les membranes et le réseau des protéines dans les fibres musculaires.

Un bonheur ne vient jamais seul, et les chercheurs ont fait un nouveau pas avec le passage aux hyperfréquences : lorsque l’on envoie une onde électromagnétique de fréquence comprise entre 300 mégahertz et 20 gigahertz, polarisée linéairement (la direction du champ électrique est fixe), on peut également mesurer l’anisotropie diélectrique de la viande. Comme pour les fréquences comprises entre 1 et 10 kilohertz, l’anisotropie des réactions aux hyperfréquences diminue au cours de la maturation.
De surcroît, avec les  hyperfréquences, il n’est plus nécessaire de planter des électrodes dans la viande pour enregistrer son impédance (ce qui risque de propager des micro-organismes) : on mesure la maturation de la viande sans contact, à l’aide d’antennes.
Des capteurs hyperfréquences révèleront-ils bientôt la maturation des viandes ?
Quand cela sera , les bouchers sauront, mieux qu’au toucher, déterminer la tendreté de leur produit. - 2010 -

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Madère

Longtemps le madère fut un vin peu considéré, devant davantage sa gloire au scorbut, contre lequel il était réputé souverain, qu’à ses qualités de nectar.
Embarqué a pleines barriques par les navires - l’île de Madère était une escale obligée des voyages vers le Nouveau Monde.
L'on ajoutait de l’eau-de-vie afin d'éviter toute fermentation pendant le long périple. Mais l'on s’aperçut qu'il se bonifiait après avoir subi les fortes chaleurs lors du franchissement de l’équateur, et c’est ainsi, qu’il devint le vin que nous connaissons.
À cette maturation en cale. s’est substitué aujourd’hui un stockage de 3 à 4 mois dans des greniers ouverts et chauffés par le soleil...


Le Cognac

 

 

Au XVIe siècle, les bateaux hollandais venaient chercher sur la côte charentaise du sel ainsi que du vin destiné à être distillé à leur retour.
Les négociants hollandais estimèrent logique de le faire distiller dans la région de production afin de gagner de la place sur leurs bateaux. Ils introduisirent l’alambic en Charente où l’on commença à distiller de l’eau-de-vie vers 1530.
C’est là, l’origine de ce qui allait devenir, plus tard, le Cognac ...