Côtelettes
d'agneau
et purée de betterave
Barbecue ou poêle
Mangeur de viandes crues provenant de la chasse, dégustateur des
baies de ses cueillettes, l'homme, il y a plus de 500.000 ans, découvrait la puissance du feu grâce à la foudre
embrassant les forêts et pratiquait déjà la cuisine de braise.
Les
peuplades nomades ont improvisé, à l'étape, le barbecue, alors que
les sédentaires construisaient des cheminées pour se délecter...
La cuisine de braise nous fait revenir aux sources de la cuisine
d'autrefois et retrouver les goûts vrais, simples des produits de
nos terroirs.
Au soleil l'été, le
barbecue rassemble famille et
amis.
L'hiver tout en se réchauffant autour de l'âtre, on bavarde,
on s'amuse...
Amusant spectacle pour les invités, la cuisine de
braise est aussi un soulagement pour la maîtresse de maison.
Tout se prépare à l'avance...
D’inspiration marocaine, voir indienne… pour un barbecue différent!
Ingrédients pour 8 convives
32 côtelettes d’agneau : ± 2,5 Kg
150 g de crème fraîche ou fromage blanc
6 betteraves : ± 2 Kg
6 cl de jus de citron
1 cuillère à café de zeste de citron
60 g de persil - grossièrement haché
60 g de feuilles de coriandre - hachées
1 cuillère à soupe de coriandre - moulue
2 cuillères à café de paprika
2 cuillères à café de curry
12 cl d’huile d’olive
1 oignon rouge : 150 g
2 gousses d’ail - pilées
Indications de préparation
Chauffer l’huile dans une casserole.
Rissoler
les oignons avec l’ail en remuant jusqu’à ce qu’ils soient
tendre.
Ajouter les épices et laisser cuire en
remuant jusqu’à ce que le mélange embaume.
Incorporer le zeste.
Laisser refroidir.
Mélanger l’oignon dans un saladier avec les
herbes et le jus de citron.
Ajouter les côtelettes.
Les enrober
de marinade.
Couvrir et laisser macérer de 4 h ou mieux,
une nuit au réfrigérateur.
Envelopper chaque betteraves dans du papier aluminium et les cuire à four chaud 50 min.
Retirer l’aluminium.
Les betteraves
refroidies, les peler et les couper en morceaux.
Les passer au
mixeur, jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse.
Cuire les côtelettes par petites quantités
sur une plaque huilée et chauffée, au barbecue ou à la poêle.
Les côtelettes seront dorées des 2 côtés.
Réchauffer la purée de betterave et incorporer la crème fraîche ou le fromage blanc.
Placer 4 côtelettes et une portion de purée de betterave dans chaque assiette de service préalablement chauffée.
Betterave et poirée sont, à l’origine, la racine et les feuilles d’une même plante, Beta vulgaris.
Née en Perse, sur les bords de la mer Caspienne,
cette plante à racine charnue riche en vitamine A et B et en
calcium, vantée par les anciens pour ses vertus médicinales et la
tendreté de ses jeunes pousses, n'apparut sur nos tables qu'à la
Renaissance, rapportée d'Italie par François Ier, avant d'être
célébrée par l'agronome Olivier de Serres, vers 1600, il la décrit
ainsi :
''Une espèce de pastenade est la bette-rave, laquelle nous est venue
d’Italie n’a pas long temps. C’est une racine fort rouge, assés
grosse, dont les fueilles sont des bettes, et tout cela bon à
manger; appareillé en cuisine; voire la racine est rengée entre les
viandes délicates, dont le jus qu’elle rend en cuisant, semblable à
syrop de sucre, est très beau à voir pour sa vermeille couleur''.
À l’occasion du blocus anglais, Napoléon Ier lance la culture industrielle de la betterave à sucre. Outre-Atlantique, le président Thomas Jefferson suit l’expérience avec intérêt et interroge à ce sujet, dans une lettre datée de 1813, son ami le directeur du Jardin des plantes de Paris. De croissance rapide, la betterave se cultive aisément — y compris en climat chaud — et tolère même les sols salins. La betterave rouge est excellente crue, râpée à la manière de la carotte.
L’inde est l’une des plus anciennes
civilisations, enrichie par les cultures différentes des nombreuses
invasions qu’elle a connues. La cuisine indienne a hérité
d’influences du monde entier, afin de devenir un Art plus qu’une
science. La combinaison d’un très grand nombre d’herbes et d’épices,
représente la base des plats indiens. 70 % de la population est
végétarienne.
Le curry peut être une plante, mais également ce que
les Indiens appellent ''masala'', c’est-à-dire
''mélange'', qui n’est pas une épice mais un plat.
Le curry "épice" est une combinaison
d’ingrédients - jusqu’à 20 - variant selon chaque cuisinier, qui
garde secrète sa composition exacte. - Certains ingrédients sont
incontournables :cardamome, cannelle, clou de girofle, coriandre,
cumin, gingembre, noix muscade, poivre et curcuma. D’autres
dépendant du cuisinier : graines d’anis, carvi, fenouil, fenugrec,
laurier, macis, moutarde, graines de pavot, safran, sésame,
piment...
Tous ces ingrédients sont choisis entiers, puis sont
grillés et réduits en une fine poudre dont la couleur varie entre le
jaune, le rouge ou le vert. La pâte qui en résulte devra être
utilisée très rapidement, pas + de 8 jours après sa préparation!
Le mot curry, du vieux mot tamoul ''kari'', s’est ensuite généralisé
à tous les plats en sauce et épicés indiens. Le curry de Madras,
l’un des plus riches en épices et des plus relevés, est aussi le
plus célèbre.
Si l'on fait son curry soi-même, l'on doit toujours respecter le
principe qui veut que la poudre de curry doit être impérativement
chauffée dans un peu de beurre ou d’huile végétale avant d’être
incorporée à la sauce. Un mélange de curry cru ne sera jamais un
délice.