Huîtres chaudes
au champagne
Lorsque l'on dispose à profusion d'huîtres fraîches à déguster, on peut essayer de temps à autre, pour changer, une recette d'huîtres chaudes.
Dans cette éventualité, réaliser sans attendre ce met délicat et de bel aspect...
Dans les verres,
un champagne, d'évidence...
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Ingrédients pour 2 convives
24 huîtres n° 2
10 cl de champagne – éventuellement vin blanc sec
20 cl de crème fraîche épaisse
20 g de beurre
1 jaune d’œuf
1 cuillère à café de fécule
Poivre
Indications de préparation
Ouvrir les huîtres.
Les détacher délicatement
de leurs coquilles.
Les déposer dans une sauteuse.
Récupérer leur eau et la verser dans la sauteuse.
Porter doucement à ébullition et maintenir juste 30 s.
Éviter de prolonger la cuisson des huîtres , elles deviendraient caoutchouteuses !
Retirer les huîtres et les réserver au chaud.
Rincer les coquilles vides et les poser sur un lit d’algues fraîches ou de gros sel.
Verser l’eau de cuisson des huîtres dans une
casserole, ajouter le champagne et du poivre.
Porter à
ébullition et laisser réduire au 2/3.
Ajouter la crème fraîche et laisser chauffer
sur feu doux.
Hors du feu ajouter le beurre et dès qu’il est fondu, le jaune
d’œuf.
Mélanger et cuire sur feu très doux – voire au bain-marie.
Ajouter la fécule dès que la sauce est
onctueuse.
Rectifier l’assaisonnement.
Poser les huîtres dans les coquilles puis recouvrir de sauce.
Passer pour dorer au gril bien chaud, pendant ± 2 min.
Pour
les amateurs : Demander à l'écailler ou poissonnier
des huîtres de pleine mer. Parmi les normandes, l'on préfèrera la saint-vaast, charnue, juste iodée à la saveur noisette, la spéciale d'Isigny, douce croquante et particulièrement charnue ou celle de la côte Ouest du Cotentin, qui grandit dans une mer pure exposée alternativement au vent du large et aux courants des marées les plus fortes d'Europe. Plus maigre que les autre, elle a un parfum très iodé et un goût caractéristique apprécié par les amateurs. La préférer d'un plus gros calibre. Demander également une bonne poignée d'algues... |
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Catégories d'huîtres & poids (en g) | |||||
Plates | Creuses | Spéciales | |||
N6 | 20 | - | - | - | - |
N5 | 30 | P6 | 30 | - | - |
N4 | 40 | P5 | 40 | - | - |
N3 | 50 | M4 | 50 | P5 | 50 |
N2 | 60 | M3 | 65 | M4 | 60 |
N1 | 70 | G2 | 80 | M3 | 75 |
0 | 80 | TG1 | 110 | G2 | 90 |
00 | 90 | - | - | - | - |
000 | +100 | - | - | G1 | 120 |
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L’huître, ce "trésor des gourmands" selon le mot d’Alexandre Dumas, est un mets estimé depuis l’Antiquité. Elle était déjà fort appréciée des Grecs, qui la faisaient venir de l’Hellespont. Les Romains en raffolaient, soit frappée de glace, soit cuite assaisonnée au ''garum'', condiment que l’on obtenait en faisant macérer dans de la saumure un mélange salé de maquereaux, d’intestins de thons, et de sardines...
L’huître est un mollusque bivalve qui possède 1
cœur, 1 estomac, un foie, 2 reins, 1 intestin et 1 circuit de
circulation sanguine. Hermaphrodite, elle change de sexe à chaque
saison.
Jusqu’au début du XXe siècle les huîtres étaient
uniquement plates. L’huître creuse dite japonaise fut importée en
1970, afin de remplacer l’huître creuse portugaise décimée par la
maladie.
La France est le 1er producteur européen d’huîtres et le
4e dans le monde après la Chine, le Japon et la Corée. -
2009
Ce coquillage toujours présent sur les tables de
fête est devenu l’élément indispensable des réveillons
traditionnels.
Au XXe siècle, nous avons longtemps préféré nos huîtres
crues et il fallut la révolution de la Nouvelle Cuisine et des
recettes comme celle-ci pour nous convaincre que les huîtres cuites
sont tout aussi savoureuses...
Nos ancêtres le savaient bien !
Depuis 1996, une nouvelle variété d'huître
génétiquement modifiée a fait son apparition, l'huître dites
triploïde.
Commercialisée depuis le début des années 2000, elle représente déjà
15 % de la production (2009).
Créée par l'Ifremer, elle présente la particularité de posséder 3
jeux de chromosomes, au lieu de 2 dans les formes naturelles.
On la surnomme "l'huîtres de 4 saisons" car, incapable de se
reproduire, elle n'est plus "laiteuse" en été et est de fait
commercialisable toute l'année.
De plus, sans énergie à dépenser pour assurer son cycle reproductif,
elle se développe plus rapidement que sa congénère non modifiée.
En 2001, l’Afssa n'a émis aucune objection à leur
commercialisation semblant assurée de leur innocuité pour les
consommateurs.
Dans le commerce, aucune mention particulière ne permet de les
distinguer des variétés traditionnelles non génétiquement modifiées
- pour l'instant... - 2010
Sa robe d’or aux reflets paille et sa très grande
richesse aromatique ou se mêlent des arômes de pain grillé et de
noisette ainsi que quelques touches minérales, donnent à ce vin fin
et léger un équilibre remarquable.
Installé sur les collines qui surplombent la Marne et l’Aube, le
vignoble champenois nous offre un vin “festif” unique au monde...