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 Salade de chou-fleur
         aux noisettes

 

 

 

 

 

La grande saison du chou-fleur est en avril et mai.

Une délicieuse salade de Bretagne, rapide à préparer, pour une lunchbox par ex.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 6 convives

  • 1 chou-fleur de Bretagne

  • 1 citron

  • 2 Œufs

  • 3 échalotes

  • 1 gousse d’ail

  • 1/2 verre de vinaigre

  • 1 poignée de noisettes

  • 1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon

  • 5 cuillères à soupe d’huile

  • 1 bouquet de cerfeuil

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Couper le trognon du chou-fleur.
    Diviser le chou en petits bouquets.

chou-fleur - ja6

  • Les placer dans un saladier.
    Recouvrir d’eau froide. Ajouter le vinaigre.
    Laisser tremper 15 min.

  • Égoutter et laisser cuire 20 min à l’eau bouillante salée.

  • Durcir les 2 œufs, 15 min à l’eau bouillante salée.
    Les passer sous l’eau froide.
    Les écaler.

  • Casser 1 poignée de noisettes.
    Les concasser grossièrement.

  • Le chou-fleur cuit, l‘égoutter dans une passoire et le laisser tiédir.

  • Dans un saladier, délayer la moutarde dans 2 cuillères à soupe de jus de citron. Saler, poivrer.
    Verser l’huile progressivement en tournant constamment.

  • Ajouter les échalotes hachées finement et la gousse d’ail pilée.

  • Verser le chou-fleur dans la sauce.
    Mélanger délicatement.

cerfeuil - ja6

  • Ajouter enfin les noisettes concassées, un peu de cerfeuil ciselé et les 2 œufs durs passés à la moulinette juste avant de servir.



 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 Briton, Britannus, Britton, Breton....

 

 

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Le chou-fleur

Décrit par les botanistes arabes, connu des grecs comme des romains, Ce sont les marins qui le rapportent à la fin de la Renaissance, milieu du XVIe siècle, via Chypre et l'Italie, et le présentent comme un légume nouveau !
À l’époque, on l’appelait encore ''cavolo-fiore''. C'est à la table de Louis XV que le chou-fleur fut enfin admis en grande pompe et devint célèbre.
Comme il était d'usage à l'époque, c'est au charme de la comtesse du Barry, favorite de roi que l'on doit cette appellation "Du Barry" de mets divers à base de chou-fleur, notamment le potage ''Du Barry'' (PdeT, Chou-fleur, Crème fraîche), la salade ''Du Barry'' (cresson, chou-fleur, radis, vinaigrette au citron). Aujourd’hui, la France en est devenue le 3ième producteur, après l’Italie et l'Espagne, en Europe.
C’est un de nos végétaux les plus consommés.
La Bretagne s’en est fait une spécialité, et grâce aux différences entre le Nord et le Sud du pays, il s’en cultive toute l’année.



Le noisetier

Le noisetier est un arbuste buissonnant typique des bois et des forêts. Ses tiges foncées portent des feuilles arrondies et velues d’où pendent, au printemps, de magnifiques chatons mâles jaunes. Les minuscules fleurs femelles, rouge carmin, avec des styles apparents qui font penser à des tentacules d’oursins, s’ouvrent au cours des journées chaudes. Les fruits du noisetier commun, ou coudrier, Corylus avellana, et du noisetier de Byzance, Corylus colurna, sont appelés noisettes ou avelines, ils sont entourés d’un involucre charnu à la base, alors que ceux du noisetier de Lombardie, ont un involucre qui les enveloppe complètement.

Les noisetiers sont pollinisés uniquement par le vent, aussi les espèces se croisent souvent entre elles. Le coudrier sauvage est spontané en France depuis la fin des glaciations alors que le noisetier de Lombardie a été importé de Grèce par les Romains. Le noisetier américain, Corylus americana, aux feuilles en cœur, donnant des noisettes plus petites à la coque épaisse, est arrivé en Europe vers 1798.

Toutes les espèces ont été croisées au XIXe siècle pour aboutir à nos variétés actuelles, et aucune ne se reproduit plus, désormais, fidèlement.