Tarte flambée du Bas-Rhin
Flamme-küche
Le flammekueche ou le flamme-küche. Littéralement le mot se traduit par “tarte à la flamme”, elle
était traditionnellement cuite chez le boulanger.
Aujourd’hui elle
est de toutes les fêtes du vin, presque comme une spécialité de
foire. On la déguste brûlante à peine sortie des fours de plein air
rudimentaires.
On la trouve maintenant partout en ville,
mais la flammekueche a une origine rurale. Il en existe 5 variantes courantes : |
Dans les verres, un
Vin blanc d'Alsace, un Riesling ou un pinot blanc.
Ingrédients pour 4 convives
300 g de pâte à pain
10 cl de crème fraîche épaisse
1 Œuf
200 g de lardons fumés - poitrine fumée
150 g de fromage blanc crémeux : 40% m.g ou +
2 Oignons moyens coupés en fines rondelles ou hachés : ± 70 g
1 Cuillère à soupe d’huile de colza
4 Cuillères à soupe d’emmenthal râpé - facultatif
Muscade râpée
Sel & Poivre
Indications de préparation
Étaler finement la pâte à pain en rond, sur une plaque de four farinée.
Fondre le beurre dans une poêle et faire revenir doucement les lardons pendant 5 min.
Mettre les oignons dans la poêle, et les laisser fondre quelques minutes.
Mélanger l’œuf et l’huile dans un saladier.
Ajouter le sel, le poivre et la muscade.
Incorporer peu à peu le
fromage blanc et la crème fraîche.
Étaler la préparation sur la pâte. Lisser
avec une spatule. Disperser les oignons et les lardons dessus.
Parsemer de l’emmenthal râpé.
Glisser au four dans la partie
supérieure.
CUISSON à four chaud, Th 10 - 280°c, pendant 10 min. Vérifier la cuisson. Servir tiède !
Pâte fine pour flammekueche
Pour
250 g farine type 55 |
|
L'origine du fromage blanc remonte à la
préhistoire...
Le caillé constituant le premier état de la fabrication des
fromages, on l'a désigné depuis Pline l'Ancien par le qualificatif
générique de son état : "mou", par opposition aux fromages vieillis
et durcis.
Premier fromage des éleveurs et cultivateurs, il reste le fromage
principal dans les campagnes pendant des siècles. De nouvelles
appellations apparaissent à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance
: la caillebotte est une masse ou un morceau de caillé qui égoutte
sur une étagère à claire-voie, la jonchée est celui mis à égoutter
sur une jonchée - claie de paille. Ces 2 termes sont devenus aussi
l'appellation commerciale de 2 fromages français spécifiques : la
Caillebotte et la Jonchée.
L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et
des métiers, qui l'appelle "fromage pur", note, au XVIIIe siècle,
qu'il "est grossier, peu lié, très disposé à aigrir. De fait, il est
abandonné aux gens de la campagne".
Ce produit, initialement fabriqué à la maison ou par l'artisan
fromager, connait avec l'industrialisation de nouveaux modes de
fabrication et une diversification des procédés et recettes,
notamment par l'emploi de lait pasteurisé.
En 1435 le mot Rieslingen était documenté pour la première fois dans la facture du haute noble Comte Jean IV. de Katzenelnbogen, qui construisit son dernier château à Rüsselsheim, près de Frankfurt et décida d'agrandir le vignoble existant. L'administrateur Klaus Kleinfisch a noté avoir acheté des vignes à planter de rieslingen pour 22 Schilling...
Le riesling,
cépage blanc, originaire de la vallée du Rhin et de la Moselle,
donne un vin gastronomique par excellence. Sec, racé, délicatement
fruité, il offre un bouquet d'une grande finesse avec des nuances
parfois minérales (célèbres arômes de pétrole) ou florales.
Le Riesling est parfait avec du poisson, des fruits de mer, de la
volaille, de la viande froide et bien sur les plats alsaciens comme
la choucroute et le jambon fumé.
Éviter de le confondre avec le Riesling allemand qui est un vin
doux.