Roussette au citron
Un plat qui nous vient de Bretagne. Léger et sans arête ...
Dans les verres,
un Riesling ou un Jurançon sec.
Ingrédients pour 6 convives
1,2 Kg de roussette - saumonette
3 oignons
1 gousse d’ail
1 feuille de Laurier
2 citrons
10 cl de vin blanc sec
10 cl d’eau
40 g de beurre
2 cuillères à soupe d’huile
Sel & Poivre
Indications de préparation
Couper la roussette en 6 tronçons. Saler et poivrer.
Fariner, puis faire revenir 10 min à la poêle dans le beurre et l'huile.
Découper les oignons en rondelles.
Faire
revenir dans une sauteuse avec le beurre.
Ajouter le bouquet garni, le vin blanc, l'eau, les citrons coupés en fines rondelles, l'ail et le persil hachés.
Dès que le liquide frémit, ajouter les morceaux de roussette et laisser cuire 10 min à couvert.
À l'aide d'une écumoire retirer les oignons et les rondelles de citron, les déposer dans le plat de service préalablement chauffé.
Disposer dessus la roussette, arroser avec la sauce, puis décorer de rondelles de citron.
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La roussette, est un petit requin inoffensif, au
corps allongé et piqueté de taches brunes. On l’appelle aussi
''saumonette'' en raison de la couleur de sa chair, ou chien de mer.
Ces poissons sont pêchés notamment à partir des ports de Bretagne du
sud.
Poisson côtier, il vit sur des fonds sableux et vaseux, à des
profondeurs de 20 à 100 m, voire 400 m en Méditerranée. Calme,
souvent cachée dans la journée, elle chasse la nuit avec une
prédilection pour les fonds de sable, afin de trouver sa nourriture
constituée de petits poissons, crustacés et mollusques.
La famille compte une centaine d'espèces dont la Petite Roussette,
la grande Roussette "Scyliorbinus stellaris" et le cheine espagnol "Galeus
melastomus".
La petite Roussette est implantée du sud-ouest de la Norvège jusqu'à
la Mauritanie, en Méditerranée aussi. Sa peau est extrêmement dure
et rugueuse, si bien que des "plucheurs" se chargent de l’enlever à
l’aide de tenailles et autres outils avant même sa
commercialisation. Elle arrive donc chez le poissonnier déjà pelée.
Une chair ferme, sans arêtes, très riche en protéines (25 à 30%) et
en sels minéraux, pauvre en lipides, elle s’accommode de toutes les
préparations : au court-bouillon, au four, braisée, meunière ou en
matelote.
Il est acquis que consommer du poisson 2 fois par semaine en alternant gras et maigre est bon pour notre santé. L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) le confirme mais elle a émis ultérieurement un avis resté étonnamment discret, invitant à se méfier des poissons prédateurs. Arrivant en fin de chaîne alimentaire, ils sont susceptibles de contenir en excès un composé toxique pour le système nerveux, le méthylmercure. L'Afssa recommande désormais aux enfants de
- de 30 mois et aux femmes désirant un enfant, enceintes ou allaitant, de ne plus manger d'espadon, de marlin
et de siki (de la famille des requins).
Les autres prédateurs : anguille, daurade, empereur, grenadier, raie, mulet ou rouget-barbet, roussette, saumonette, sabre, baudroie, sardine, sébaste, émissole et thon, sont à limiter à 60 g par semaine pour les jeunes enfants et 150 g pour les femmes citées ci-dessus, en plus de leur consommation habituelle de poisson non prédateur. En attendant de retrouver une mer plus propre...