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 Œufs durs bourguignons
        gratinés

 

 

 

 

 

 

Spécialité bourguignonne.
Avec 2 œufs par personne et quelques pommes de terre coupées en dés, cuites à la vapeur, nous avons un plat complet...

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 3 ou 6 convives

  • 6 Gros œufs 

  • 150 G de lard maigre de poitrine

  • 150 G de crème fraîche épaisse

  • 1 Cuillère à soupe généreuse, de moutarde forte de Dijon

  • 1 Cœur de salade frisée

  • 4 Cuillères à soupe d’huile de tournesol

  • 1 Cuillère à soupe de vinaigre de vin

  • 1 Botte de Ciboulette

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Durcir les œufs 10 min à l’eau bouillante salée.
    Les rafraîchir.
    Les écaler et les couper en 2.

  • Prélever les jaunes, et les écraser à la fourchette.
    Mélanger avec la moutarde et la crème fraîche.
    Ajouter la ciboulette ciselée.
    Saler, poivrer.

  • Garnir les 1/2 blancs d’œufs avec cette préparation. Décorer à l’aide des tiges de ciboulette.

  • Placer sur un plat allant au four. Réserver.

  • Découper le lard maigre en petits lardons.
    Dorer dans une poêle antiadhésive, sans matière grasse.

  • Rincer la salade.
    Recouper les grandes feuilles.

  • Préparation de la vinaigrette : mélanger l’huile, le vinaigre, le sel et le poivre.

  • Passer les œufs 5 min sous le gril du four.

  • Déposer la salade frisée dans un saladier, ajouter les lardons, arroser de la vinaigrette.

  • Servir les œufs chauds avec la salade



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Bourgogne aurait pu être le berceau historique de la France. Son avenir s’y est joué maintes fois, d’Alésia à Fontenoy.
Cette magnifique région doit son nom aux Burgondes qui s’y installèrent vers 480. C'est aujourd’hui une région au charme accueillant, fière de ses vignobles dont elle tire certains des meilleurs vins de France : Clos Vougeot, vins des Hospices de Beaune...
Le pays de Bresse nous réserve l'un des meilleurs poulets de France: la Volaille de Bresse. Le pruneau de Vitteaux est, lui aussi, très apprécié pour ses qualités gustatives. Autre “ambassadeur” mondialement connu, la moutarde de Dijon qui accompagne nombre de plats du terroir et internationaux.
Dijon, ville superbe et colorée est également le cœur d’une production régionale très appréciée : la crème de Cassis, que l’on sert sur glace en digestif ou en Kir avec un petit Bourgogne aligoté. Enfin, difficile de ne pas mentionner les célèbres escargots de Bourgogne, servis cuits dans un beurre persillé… Un pur délice !
Selon qu'ils soient Dijonnais, Morvandiaux ou Mâconnais, riches ou pauvres, vignerons ou autrefois galvachers, les bourguignons n'ont évidemment pas les mêmes modes de vie, les mêmes habitudes culinaires.
Pourtant le goût du bien vivre, du bon vin et de la bonne chère, les réunit dans un appétit des bonnes choses resté légendaire. En Bourgogne peut-être plus qu'ailleurs, la table a son importance. Non pas la table de tous les jours, frugale dans la majorité des maisons, mais celle des fêtes et des rassemblements familiaux.
Les prétextes sont nombreux. "Revoles", "paulées", "repas du renard" après les moissons et les vendanges, veillées, carnaval, foires et fêtes où s'entremêlent joyeusement le sacré et le profane, noces et baptêmes, retour des nourrices, tout est occasion de "fêtes-mangeoires".
L'habitude remonte loin : au fil de l'année, on s'aperçoit que le vieux fond païen du Bourguignon traditionnel n'a jamais disparu. Il  renaît dans le "mirlouzé" de la St Vincent, les "mariottes" de la Chandeleur, les cochonailles de Pâques, sans parler de l'étrange foire-pèlerinage du Beuvray qui dura + de 2000 ans...
D'une vendange à l'autre, l'année laborieuse et festive des Bourguignons s'écoule au travers de nombreuses coutumes et de recettes de cuisine traditionnelle : gastronomie favorisée par un génie culinaire qui encore aujourd'hui, fait l'orgueil de la province.
fait l'orgueil de la province.








 

 

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La moutarde

 

 

Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens'' (moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''. Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe siècle la ville de Dijon devient une référence pour son savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé, cannelle, miel et vinaigre. Louis XI aimait
tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais sans un pot de ce précieux condiment. Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région dijonnaise et
inventent de nouvelles saveurs. Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant vendue en pots. Aujourd’hui, il existe une infinie variété de goûts: moutarde de ''Meaux'' au broyage grossier qui laisse apparaître les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...



Sensible à la cause animale ?

 

 

Grâce au code inscrit sur les coquilles d'œuf, l'on peut savoir dans quelle condition la poule a été élevée.
S'il commence par 1, elle s'est nourrie de bons grains en plein air - le 0 précise que l'œuf est issu de l'agriculture biologique.
2
révèle que les œufs ont été pondus par des poules élevées au sol, c'est-à-dire en intérieur mais sans cage.
Quant au chiffre 3, il souligne l'élevage en cage à raison de 18 poules par m2...