Côtes
de porc
aux champignons et lardons
Il est pratique d'avoir des côtes de porc sous la main pour un
déjeuner rapide.
Cette viande un peu sèche n'inspire guère
et finit invariablement poêlée ou grillée.
Une recette pour préparer les côtes de porc
autrement...
Ingrédients pour 4 convives
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
3 gousses d'ail entières
100 g de lardons fumés
4 côtes de porc dans le filet, avec os, ép. ± 2 cm
1 brin de thym
1 piment rouge frais finement émincé (sans les graines)
7 cl de vin blanc sec
200 g de champignons de Paris frais - tranchés
1 botte d'épinards
sel & poivre
Indications de préparation
Laver puis préparer les épinards en ne
conservant que les feuilles et les tiges les plus tendres.
Égoutter soigneusement puis mettre de côté.
Faire chauffer 2 cuillères d'huile d'olive dans une poêle avec 2 gousses d'ail et les lardons.
Ajouter les côtes de porc, le thym et la
moitié du piment.
Saisir rapidement la viande des 2 côtés, sur feu vif.
Ajouter les champignons et laisser dorer pendant 2 min.
Arroser avec le vin blanc et laisser mijoter
jusqu'à ce que les côtes de porc soient bien cuites.
Saler et poivrer.
Chauffer l'huile d'olive restante dans une
poêle.
Ajouter 1 gousse d'ail préalablement écrasée et le piment
restant.
Ajouter les épinards et faire sauter jusqu'à ce que les feuilles
commencent légèrement à faner.
Saler et poivrer.
Dresser les côtes de porc et leur sauce dans
un plat de service.
Accompagner avec les épinards sautés et du riz blanc.
L’épinard était cultivé en Chine et dans la
Perse antique.
Il gagna l’Europe au Moyen Âge, soit dans les bagages des
croisés de retour de Terre sainte, soit introduit par les Maures
via l’Espagne - ou des 2 façons à la fois.
Au XIIIe siècle, l’on disait ''espinarde'', d’après
''espina'' issu de l’arabe d’Espagne : ''isbnâkh'', ''épine''.
Au Moyen Âge on le consommait avec du sucre. On disposait d’une
dizaine de variétés dont les fameux ''monstrueux de Viroflay''
et ''merveille de Versailles''.
Catherine de Médicis était si friande de ce légume que, depuis
la Renaissance, l’expression ''À la florentine'' signifie ''avec
garniture d’épinards''. À en croire un proverbe du temps,'' par
l’épinard et le poireau,
on obtient le lis de la peau''. À la même époque, des jeunes
filles allaient à dos d’âne vendre aux étudiants de Paris et
d'Orléans des boules d’épinards pressés.
Le grand mythe ''popeyesque'' des épinards regorgeant de fer ne
tenait, qu'à une erreur de virgule mais l'épinard est bel et
bien riche en vitamine C et provitamine A ainsi qu'en calcium et
acide oxalique.