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 Burger branché Tolbiac

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le sud du XIIIe, le quartier asiatique concentre moult restaurants et boutiques.
Plus vert et plus aéré que le centre de la capitale, peu de touristes mais une belle mixité culturelle...
Bref, un quartier à part dans Paris !

Crazy burg trend Tolbiac, exotique et gourmet...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 








Ingrédients pour 1 burger...

  • 1/2 oignon rouge

  • 1/2 concombre

  • 1 cuillère à café de vinaigre de vin

  • 2 cuillères à café de sucre + 2 pincées

  • Jus d'1/2 citron jaune

  • 1 bun - pain à hamburger

  • 5 g de beurre

  • 1 cuillère à soupe de sauce nuoc-mâm

  • Jus d'1/2 citron vert

  • 1 poignée de mesclun

  • 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol

  • 1 steak haché de ± 150 g

  • Sel & poivre
    Sauce Satay

  • 100 g de beurre de cacahuète

  • 1 cuillère à soupe de sauce soja

  • 15 cl de lait de noix de coco

  • 1 cuillère à café de pâte de curry rouge

  • 1 cuillère à café de gingembre en poudre

  • Jus d'1 citron vert

  • 1 cuillère à café de sucre

Indications de préparation

  • Éplucher le 1/2 oignon et l'émincer.
    Laver le concombre puis le débiter en fines rondelles.

  • Mettre le concombre et l'oignon dans un saladier puis ajouter le vinaigre, 1 cuillère à café de sucre, le jus de citron jaune, du sel et du poivre.
    Mélanger et laisser mariner pendant 3 h.

  • Couper le pain en 2.

  • Mettre le beurre restant dans une poêle et faire dorer les 2 moitiés de pain, côté mie - of course !
    Les réserver.

  • Préparer la sauce satay.
    Placer tous les ingrédients dans une casserole, mélanger soigneusement au fouet et faire chauffer sur feu très doux pendant ± 5 min, jusqu'à ce que le sucre soit dissout.

  • Dans un bol, mettre la sauce nuoc-mâm, 1 cuillère à café de sucre et le jus de citron vert.
    Mélanger et assaisonner le mesclun de cette préparation.

Les steaks hachés surgelés présentent 2 faces différentes, l'une rayée et l'autre pas.
Pour cuire les steaks, mieux vaudra toujours commencer par le côté rayé qui permet au sang et à la graisse de s'évacuer plus facilement lors de la cuisson.
La viande n'en sera que meilleure !

  • Saler et sucrer le steak de chaque côté.
    Ajouter l'huile restante dans la poêle très chaude, mettre le steak et le cuire pendant 3 min de chaque côté.

  • Napper de sauce satay la base du pain puis déposer le mesclun, le steak et les légumes marinés.

  • Recouvrir de la 2ième moitié du pain.
    Déguster chaud illico!



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le sate en indonésien ou satay en malais, est un plat de petites brochettes de poulet ou encore, de bœuf.

 

La viande est souvent marinée dans un mélange + ou - relevé de cumin, curcuma, gingembre, coriandre, piment, ail, cacahuètes pilées, etc...
Ce plat d'Indonésie et de Malaisie est servi accompagné de concombre émincé, de cubes de riz compactés, d'oignons crus et de la fameuse sauce satay.
Suite à la colonisation de l'Indonésie par les Pays-Bas, ce plat est désormais extrêmement répandu dans les établissements de restauration rapide néerlandais, la sauce satay y est régulièrement utilisée en accompagnement... de frites.

Par ailleurs, mondialement connue, la sauce satay et ses multiples variations, sont appréciées tant à Vancouver qu'à Pékin.

 

Une sauce satay d'accompagnement

Ingrédients pour ± 20 cl
• 1 gousse d’ail pelée
• 1 morceau de gingembre,
   frais pelée de la taille de la gousse d’ail
• 1 cuillère à soupe d’huile
• 35 g de beurre de cacahuètes, soit 1 cuillère à soupe bombée
• 20 g de miel liquide, soit 2 cuillères à soupe rase
• 1 cuillère à café rase de purée de piment
• 1 cuillère à soupe de sauce soja
• 1 cuillère à soupe de nuoc mam
• Le jus d’1/2 citron vert
• 3 cuillères à soupe d’eau
• Le zeste d’1/2 citron

 

Dans un petit bol, mélanger la sauce soja, le nuoc mam, le jus de citron, la purée de piment et l’eau.
Chauffer un wok ou une poêle sur feu vif.
Ajouter l’ail écrasé, râpé ou émincé avec le gingembre râpé et faire revenir sur feu vif pendant 15 secondes.
Ajouter le beurre de cacahuètes et le miel et mélanger rapidement jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
Ajouter le contenu du bol (sauce soja, citron, etc.) puis mélanger jusqu’à ce que la sauce devienne épaisse, ce qui prendra à peine 30 s.
Verser dans un bol, ajouter le zeste de citron et laisser refroidir.
Conserver au frais dans un bocal ± 5 semaines.

 

Réaliser soi-même le lait de coco  ...

Percer 2 trous à l'aide d'un tournevis et d'un marteau au niveau des yeux de la noix de coco. Vider le jus.
Taper très fort l'écorce avec le plat d'un couteau afin de décoller la chair. Donner un grand coup de marteau pour casser la noix de coco. 
Râper la chair dans un robot ou à l'aide d'une râpe à carotte.
Mouiller la chair râpée avec le même volume d'eau chaude. Récupérer le lait. 
Le laisser réduire 15 min sur feu doux avant utilisation.

 

Tulsa en Oklahoma, patrie du hamburger? Si elle avait su cela, Monica aurait-elle tant hésité à déménager avec Chandler ?    - Friends series -

Aujourd'hui, en anglais, du moins en anglo-américain, le mot hamburger désigne indifféremment sandwich et steak haché.
Il n'existe aucun rapport entre le hamburger et le jambon (ham, en anglais). Hambourg ayant une étymologie d'origine indo-européenne hamma : lieu entouré d'eau ou presque (méandre), position stratégique... riche en bois et pâturages.
Hamburger fait référence à la ville de Hambourg, en Allemagne.

Il est courant en Allemagne, comme ailleurs, d'attribuer aux spécialités culinaires le nom de leur ville d'origine.
La viande utilisée à l'origine du hamburger était du porc rôti. Elle fût remplacée progressivement par du porc haché.
Au XVIIIe siècle, les plus grands ports d’Europe étaient situés en Allemagne. Les marins allemands importèrent aux États-Unis le "Hamburg Steak", le steak de Hambourg.
Sur le port de New-York, des stands de viande attirent déjà les marins allemands avec le slogan "steak cuit dans le style de Hambourg". Mais il ne s’agissait alors que d’une manière de cuisiner la viande (hachée avec des épices).

Au milieu du XIXe siècle, de nombreux Allemands quittent le pays pour l’Amérique, depuis le port de Hambourg.
La ligne maritime Hamburg-Amerika Linie se spécialisa dans le transport d'immigrants venant d'Allemagne et d'Europe de l'Est.
On servait au cours de la traversée un plat nourrissant typiquement hambourgeois à base de viande hachée, de fromage et d'oignons.
Cette viande était salée, elle-même mélangée avec des oignons et de la chapelure, parfois fumée afin de pouvoir la conserver durant la longue traversée.
Le hamburger traversa donc tranquillement l’Atlantique avec les immigrants. Le porc en arrivant au U.S devint du bœuf.
Les immigrants juifs continuèrent de le préparer de cette façon, la recette se répandit en Amérique.
De New York jusqu’en Californie en passant par les Grands Lacs, le Dakota, l’Iowa, et le Colorado, le hamburger, rappela aux immigrants leur pays d’origine.
S'il semble que le "bœuf de Hambourg" fut déjà servi entre 2 tranches de pain sur les bateaux, plusieurs "américains" s'en disputèrent la paternité.
1844 - The original Boston Cooking School Cook Book, by Mrs. D.A. Lincoln (Mary Bailey), 1844 had a recipe for Broiled Meat Cakes and also Hamburgh Steak.

Mais la question se pose, et peut-être eut-on dû la poser d’entrée, de la définition du hamburger :
Est-ce que n’importe quel bout de viande entre 2 tranches de pain est un hamburger ?
Ou est-ce que seuls les petits pains ronds (buns), font le vrai hamburger ?
Après tout, comme le rappelle Alan Richman dans GQ, le hamburger sans le pain n’est rien de plus qu’un steak haché.
D’après Oscar Weber Bilby, les petits pains ronds sont indispensables, ce qui ferait de lui le créateur du vrai hamburger à Tulsa, Oklahoma, lorsque lors d’un barbecue avec ses amis en 1891, là où ses prédécesseurs avaient utilisé du pain normal, il eut recours à des petits pains ronds "faits maison" par son épouse (des buns).
Hélas !
- Fletcher Davis, d’Athens (Texas), en aurait vendu dans son café dans les années 1880, avant de populariser l’invention à la foire de St Louis (Missouri) en 1904.
- Charlie Nagreen, quant à lui, inventa le hamburger à Seymour (Wisconsin) en 1885 afin de permettre aux clients de la foire Seymour de manger en marchant.
- Le café Louis’ Lunch, à New-Haven (Connecticut), servirait le hamburger américain d’origine depuis 1885 également.
Quoiqu'il en soit, le hamburger naquit aux États-Unis, dans la fin des années 1880.

Les burgers s'imposèrent dans la culture américaine.
Le premier personnage fictionnel à témoigner de sa passion pour ce plat fut ce brave Wimpy, dans Popeye. Grand amateur de hamburger, qui toutefois, n’avait jamais l’argent pour se les offrir.
Survint alors la production en masse.
En 1916, Walter Anderson, travaillait à ce qui allait devenir la chaîne White Castle (rendue célèbre par le film Harold et Kumar go to White Castle - 2004, dans lequel l’objectif des personnages principaux tout au long du film est de manger ces burgers).
Il mit au point une manière de saisir la viande sur une plaque extrêmement chaude afin qu’elle reste juteuse à l’intérieur, ce qui contribua au succès de cette chaîne dès les années 1920.
Son développement contribua à populariser et à répandre le hamburger: White Castle devint l’équivalent culinaire de la Ford T.
Un peu plus tard, les frères Mc Donald eurent l’idée brillante de combiner l’amour des Américains pour les hamburgers à celui qu’il portait à l’automobile.

Ils ouvrirent un drive-in à San Bernardino (Californie) en 1940, où les clients pouvaient entrer manger s’ils le voulaient ou bien repartir en voiture avec leur nourriture.
Cette chaîne continue de se développer, avec le succès que l'on connait, même après avoir été revendue par ses 2 créateurs en 1961.

 

  Burger - ja6

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nuoc Mâm

 

 

Grâce aux nombreux cours d’eau, canaux, lacs et aux 3200 km de côtes du pays, les produits aquatiques sont la principale source de protéines des Vietnamiens. Transformés sous l’action du sel marin, ils donnent des aliments caractéristiques du pays, les saumures appelées ''mam'', dont la plus connue est l’eau de poisson fermenté, le ''nuoc mâm''.
Celui-ci est fabriqué de façon artisanale, en alternant, dans une grande jarre munie d’un robinet, des couches de petits poissons de mer et des couches de sel. Lorsque la jarre est pleine, on dispose des pierres pour tasser la préparation puis on ferme avec un couvercle. La jarre passe ensuite plusieurs mois en plein soleil. Le premier jus que l’on tire - un vrai nectar - est réservé pour les grandes occasions.
On ajoute de l’eau pour obtenir le second jus. Le résidu solide servira d’engrais.
Le meilleur nuoc mâm est fabriqué dans la région de "Phan Thiêt", du côté de Saigon, et le plus courant à "Phu Quôc", une île du sud du pays. Cette sauce sera ensuite utilisée comme condiment, à table, pour relever la saveur des plats, ou intégrée dans la composition d’une recette, un peu comme de la sauce soja.
Elle est un élément essentiel de la cuisine vietnamienne en particulier, et asiatique en général...



Le curry

 



L’inde est l’une des plus anciennes civilisations, enrichie par les cultures différentes des nombreuses invasions qu’elle a connues. La cuisine indienne a hérité d’influences du monde entier, afin de devenir un Art plus qu’une science.
La combinaison d’un très grand nombre d’herbes et d’épices, représente la base des plats indiens. 70 % de la population est végétarienne.
Le curry peut être une plante, mais également ce que les Indiens appellent ''masala'', c’est-à-dire ''mélange'', qui n’est pas une épice mais un plat.
Le curry "épice" est une combinaison d’ingrédients - jusqu’à 20 - variant selon chaque cuisinier, qui garde secrète sa composition exacte. - Certains ingrédients sont incontournables :cardamome, cannelle, clou de girofle, coriandre, cumin, gingembre, noix muscade, poivre et curcuma.
Les autres dépendant du cuisinier : graines d’anis, carvi, fenouil, fenugrec, laurier, macis, moutarde, graines de pavot, safran, sésame, piment...
Tous ces ingrédients sont choisis entiers, puis sont grillés et réduits en une fine poudre dont la couleur varie entre le jaune, le rouge ou le vert. La pâte qui en résulte devra être utilisée très rapidement, pas + de 8 jours après sa préparation!

Le mot curry, du vieux mot tamoul ''kari'', s’est ensuite généralisé à tous les plats en sauce et épicés indiens. Le curry de Madras, l’un des plus riches en épices et des plus relevés, est aussi le plus célèbre.
Si l'on fait son curry soi-même, l'on doit toujours respecter le principe qui veut que la poudre de curry doit être impérativement chauffée dans un peu de beurre ou d’huile végétale avant d’être incorporée à la sauce. Un mélange de curry cru ne sera jamais un délice.