Sardines
vénitiennes au four
Ce poisson de petite taille, à chair grasse et savoureuse,
peut être accommodé de différentes façons: simplement grillé, mariné
dans une préparation aigre-douce puis revenu à la poêle ou encore,
parfumé au herbes et cuit au four.
Ici, le secret est le parmesan,
qui ajoute un peu de piquant sans masquer la saveur.
Ingrédients pour 4 convives
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
16 sardines entières - nettoyées
2 cuillères à soupe de persil - haché
4 gousses d'ail - émincées
2 cuillères à café de feuille de romarin frais
2 cuillères à café de feuilles de thym frais
Sel & poivre noir
30 g de chapelure fine
1 cuillère à soupe de parmesan râpé
1 citron - coupé en 4
Indications de préparation
Préchauffer le four à 230°c - Th 8.
Badigeonner d'huile la plaque du four.
Rincer
les sardines vidées à l'eau courante et l'éponger avec du papier
absorbant.
Retirer les têtes en insérant le pouce à la jointure
de la tête et du corps en tirant.
Retirer l'arête centrale.
Ouvrir les sardines sans séparer les filets, les aplatir et les
placer peau en-dessous, sur la plaque du four.
Hacher rapidement 1,5 cuillère à soupe du
persil avec l'ail, le romarin et le thym. Saler et poivrer.
Saupoudrer ce mélange sur les sardines.
Parsemer ensuite les poissons de chapelure et
de parmesan.
Les refermer en laissant la farce à l'intérieur.
Saupoudrer chaque poisson de la chapelure et du persil restants.
Mettre au four et laisser cuire 5 min.
Servir
aussitôt avec du citron.
On sait l’intérêt que le bon roi Henri IV portait
a la poule au pot. Mais il avait aussi, dit-on, pour les sardines
fraîches une prédilection particulière, dont il faisait, depuis son
abjuration, son déjeuner ordinaire les jours maigres.
Le dos bleu-vert, les flancs et le ventre argentés, ces cousines du
hareng ont été nommées ainsi par les Grecs qui les pêchaient en
abondance au large de la Sardaigne.
Les plus renommées proviennent en Méditerranée, de Sète et de
Port-de-Bouc, et sur le littoral atlantique, de la Turballe et de St
gilles croix de vie.
Dès le
XIXe siècle sa pêche est déjà règlementée. De nombreux
ports développent une industrie de salaison. Celle-ci sera remplacé
par l'appertisation.
Traditionnellement la pêche commence début juin et se poursuit
jusqu’à début novembre. Le départ s'effectue de nuit afin d'arriver
sur les lieux de pêche avant le lever du soleil...