Rôti
de porc
aux pommes de terre
Petits chefs
Pas facile, parfois de contenter nos chérubins portés toujours sur
les mêmes plats, boudant les légumes et toute nouveauté culinaire.
Pour les Mamans en quête de repas équilibrés qui fassent dire aux
enfants: Encore !
Il s'agit de trouver des recettes faciles et
rapides, parfois ludiques, toujours appétissantes.
Leur dénominateur commun ?
La simplicité des saveurs et le nombre d'ingrédients limité, le tout
assorti d'astuces de présentation et d'idées de variantes.
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Une recette économique, qui ne demande aucun travail et pas de
corvée de pommes de terre.
Les Petits Chefs seront bluffer ! Succès garanti.
Il restera
juste l'oignon à
éplucher et donc l'occasion de leur apprendre l'un des
5
trucs pour ce faire.
Ingrédients pour 4 convives
10 pommes de terre nouvelles de taille moyenne
2 oignons
1 rôti de porc de 1 kg - dans le filet
1 cuillère à soupe rase d'herbes de Provence
Huile d'olive
Sel & poivre
Indications de préparation
Laver les pommes de terre et les couper en 2
dans le sens de la longueur, sans les éplucher.
Peler les 2
oignons et couper chacun d'eux en 8 morceaux.
Déposer le rôti dans un grand plat à four ou
alors dans la lèchefrite.
Disposer les pommes de terre et les
oignons tout autour.
Saler et poivrer, puis saupoudrer
l'ensemble d'herbes de Provence, et arroser d'huile d'olive.
Enfourner le plat dans le four froid et
régler la température à 180°c - Th 6.
Laisser cuire 45 min. Servir chaud
aussitôt.
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La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les
écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que
ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un
couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et
pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine
pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en
portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans
la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents
de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre.
Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de
terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin
d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme
de terre devint une denrée de base en France. Une réussite !
Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux:
Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur
général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la
principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son
apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été
introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition
du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le
départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.