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Aiguillettes de poule
         à la crème d'épinards

 

 

 

 

 

 

 

 

Du grand Art !
Idéal pour émerveiller vos convives et fondre de plaisir...

Accompagner ce plat de petites pommes de terres au beurre.
Se servir de la carcasse pour réaliser un Bouillon de poule.
Les aiguillettes de poule ainsi farcies se servent également froides, pour un buffet par ex., éventuellement accompagnées de pickles.

 

Dans ce cas, laisser les aiguillettes reposer, sous presse légère, pendant quelques heures avant de servir.
Une autre version de cette recette recommande de cuire les aiguillettes au four, pendant 40 min, à I70°c.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dans les verres, un pinot blanc d'Alsace









Ingrédients pour 6/8 convives

  • 2 petites poules (1,5 kg chacune)
    Farce

  • 3 tranches de pain de mie

  • 15 cl de crème fraîche

  • 50 g d'amandes - mondées

  • 1 bouquet de persil

  • 1 gousse d'ail

  • La chair - détachée des cuisses des poules

  • 1 œuf

  • Sel et poivre

  • 30 g de beurre

  • 20 cl de bouillon de poule

  •  Fil de coton blanc
    Crème d'épinards

  • 1 kg d'épinards frais ou 400 g d'épinards en branches congelées...

  • 2 échalotes

  • 20 g de beurre

  • Le fond de cuisson des aiguillettes

  • 15 cl de crème fraîche

  • 2 cuillères à café de Maïzena

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Désosser les poules en commençant par découper les cuisses.
    Retourner la poule pour qu'elle repose sur sa poitrine. Avec un couteau tranchant, suivre la carcasse pour en séparer les chairs en commençant par l'emplacement des cuisses.
    Prendre soin de ne pas déchirer la peau de la poitrine.
    Il est recommandé de laisser un maximum de peau, cela facilite la confection de la papillote.

  • Farce
    Émietter le pain et le laisser tremper dans la crème pendant 10 min.
    Hacher les amandes, rincer et hacher le persil, peler l'ail.
    Détacher la chair des cuisses, retirer la peau et les tendons, la couper en très petits dés.
    Mélanger la chair avec le pain trempé, l'œuf, l'ail pressé, les amandes et le persil hachés.
    Saler et poivrer.

  • Déposer les morceaux de poitrine, côté peau vers le bas.
    Déposer la farce sur les aiguillettes et replier celles­ci par-dessus la farce avant de coudre ces "paupiettes" à l'aide d'un fil de coton blanc.
    Enrouler un peu de ce fil autour des aiguillettes afin qu'elles ne se déforment pas.

  • Dorer soigneusement les aiguillettes avec le beurre dans une petite casserole.
    Ajouter le bouillon de poule, couvrir et laisser frémir ± 40 min.
    Retirer les aiguillettes, les disposer sur un plat préchauffé, couvrir et laisser reposer 20 min.

  • Crème d'épinards
    Peler et hacher les échalotes.
    Les faire fondre au beurre sans les laisser colorer.
    Ajouter les épinards lavés soigneusement et débarrassés de leurs côtes les plus grosses, puis le fond de cuisson des aiguillettes.
    Laisser cuire jusqu'à ce que ces derniers soient bien tombés.
    Les épinards congelés doivent décongeler doucement, dans une casserole couverte; les retourner de temps à autre.

  • Mélanger la Maïzena et la crème fraîche et les ajouter aux épinards chauds.
    Saler, poivrer et laisser chauffer la crème jusqu'à ébullition.
    Retirer aussitôt du feu et verser immédiatement dans un plat chaud.

  • Pour servir
    Retirer le fil qui ferme les aiguillettes et les couper en tranches fines.
    Disposer sur un plat avec la crème d'épinards et servir.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cordon bleu, surnom donné à un chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit, sous l'ancien Régime, désigne aujourd'hui un  cuisinier hors pair.

L'ordre du Saint-Esprit fut la plus illustre des décorations de la Monarchie. Institué en 1578 par Henri III pendant les guerres de Religion, les chevaliers de cet ordre portaient comme insigne une croix de Malte suspendue à un large ruban de couleur moirée bleu ciel.
L'application culinaire reste plus prosaïques: certains seigneurs, tous dignitaires du Saint-Esprit et porteurs du cordon de l'ordre, avaient pris l'habitude de se réunir en une sorte de club gourmand afin de cultiver l'art du bien-boire et du bien-manger. Leurs déjeuners devinrent célèbres et l'on employa un temps l'expression : "faire un repas de cordons bleus".
Puis cette expression migra populairement des prestigieux gourmets aux préparateurs des plats eux-mêmes : des cuisiniers et cuisinières hors pair.

En 1895, Marthe Distel, journaliste, publie le premier journal de cuisine : La Cuisinière "Cordon Bleu". Le succès du journal aidant, elle se lance rapidement dans des démonstrations culinaires, innovant pour l'époque...

C'est dans les années 1950 que Madame Brassart impulsera a l'école le dynamisme qui lui permettra sa remarquable dimension internationale. Depuis, le groupe "Cordon bleu" est  devenu un business mondial... (18 000 étudiants/an - 2009)

Par ailleurs, le cordon bleu est une escalope de veau panée, fourrée de fromage à pâte dure (souvent emmental ou gruyère) fondu et d'1 tranche de jambon

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

















































L'épinard

 


L’épinard était cultivé en Chine et dans la Perse antique.
Il gagna l’Europe au Moyen Âge, soit dans les bagages des croisés de retour de Terre sainte, soit introduit par les Maures via l’Espagne - ou des 2 façons à la fois.
Au XIIIe siècle, l’on disait ''espinarde'', d’après ''espina'' issu de l’arabe d’Espagne : ''isbnâkh'', ''épine''.
Au Moyen Âge on le consommait avec du sucre. On disposait d’une dizaine de variétés dont les fameux ''monstrueux de Viroflay'' et ''merveille de Versailles''.
Catherine de Médicis était si friande de ce légume que, depuis la Renaissance, l’expression ''À la florentine'' signifie ''avec garniture d’épinards''. À en croire un proverbe du temps,'' par l’épinard et le poireau,
on obtient le lis de la peau''. À la même époque, des jeunes filles allaient à dos d’âne vendre aux étudiants de Paris et d'Orléans des boules d’épinards pressés.
Le grand mythe ''popeyesque'' des épinards regorgeant de fer ne tenait, qu'à une erreur de virgule mais l'épinard est bel et bien riche en vitamine C et provitamine A ainsi qu'en calcium et acide oxalique.



L'échalote

 

 

Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.

Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ''ascolonia cepa'', ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.

Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.

 


Maïzena

 

 

Crée en 1862 par les frères Duryes aux États-Unis, Maïzena, et surtout sa “Fleur de maïs”, rencontre aussitôt un succès mérité.
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux. Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...