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 Gougères à la mimolette

 

 

 

 

 

 

 

La gougère est souvent tenue pour une spécialité bourguignonne.
En fait, elle appartient autant au répertoire culinaire de l’Aube qu’à celui de la Côte-d’Or et peut donc être également considérée comme une recette champenoise.
En Bourgogne, la gougère est un amuse-gueule souvent servi pour les fêtes ou pour le “tâtevinage” - dégustation des vins.
Elle pourra être également préparée en entrée, et sera alors farcie de champignons ou d'escargots.

 

Ici, une variation savoyarde à base de ... mimolette. À déguster en entrée ou lors d'un apéritif dinatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un pouilly fumé









Ingrédients pour 4 convives

  • 25 d d'eau

  • 2 pincées de sel

  • 100 g de beurre + 10 g

  • 150 g de farine

  • 4 œufs

  • 150 g de mimolette - râpée

Indications de préparation

  • Préparer la pâte à choux dans une casserole pouvant contenir toute la préparation, faire chauffer l'eau, le sel et le beurre coupé en morceaux sur feu moyen pour que le beurre soit fondu quand l'eau arrivera à ébullition.

  •  Hors du feu, ajouter la farine d'un seul coup, mélanger vigoureusement à la cuillère en bois jusqu'à obtenir une pâte homogène.

  • Remettre sur feu doux, puis travaillez la pâte jusqu'à ce qu'elle se détache des parois lorsqu'on secoue la casserole.

  • Sur feu doux, ajouter les 4 œufs 1 par 1 en travaillant la pâte entre chaque œuf avant d'ajouter le suivant.

  •  Ajouter 100 g de mimolette. Mélanger bien.

  •  Préchauffer le four Th. 5 - 150°C.

  • Sur la plaque du four beurrée, déposer des petits tas de pâte à l'aide de 2 cuillères à café.

  • Les saupoudrer du reste de mimolette.

  • Glisser au four et laisser cuire jusqu'à ce que les choux soient gonflés et dorés.

  • Servir chaud, tiède voire froid pour l'apéritif ou en entrée...



 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Savoie peut satisfaire toutes les exigences alimentaires de sa population. Le long des vallées alpines, torrents, rivières et lacs fournissent des poissons délicats. Les pâturages nourrissent des bestiaux pour la boucherie et la production laitière. Lait beurre et crème tiennent donc une large place dans la cuisine et les variétés de fromage sont nombreuses.
En alpage, près des glaciers, poussent lentement les plantes aromatiques telles que le génépi, la vulnéraire et un peu plus bas la gentiane. Senteurs sauvages que l'on retrouve dans les liqueurs et digestifs.
La fraîcheur des sols des forêts favorise la pousse des champignons. Gibiers, petits et gros, y sont activement chassés. Sur les coteaux, la vigne s'étale. Vins blancs, vins rouges, mousseux, eau-de-vie sont produits sur place, ainsi que le Vermouth à Chambéry. Même les crus d'eaux minérales sont fameux...
Enfin les bonbons et les chocolats, dont la Truffe qui fut inventée en 1895 à Chambéry par Mr Dufour, régalent le palais ...  sans oublier de citer un gâteau que l'on ne trouvait qu'au Fidel Berger, rue de Boigne à Chambéry, le fameux Saint Anthelme inventé en 1957, délicieuse meringue fondante garnie d’une crème praliné-nougatine!

 

 

 

 

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La mimolette française

 

 

La mimolette française fut créée sous Colbert au XVIIe, suite à l'Interdiction d’importation de fromages étrangers en France. Connue aussi sous le nom de ''Vieux Lille'', à saveur de noisette, elle se présente sous la forme d’une boule rouge.
Jeune, sa consistance est souple, mais vieillie, elle devient ferme et friable. Le nom de mimolette est issu de ''mi-mou : mi-mol''.

Alors que les Hollandais pensent avoir inventé la mimolette, les français du Nord, eux, considèrent qu'il s'agit d'un fromage bien français. De fait, la mimolette hollandaise est assez éloignée de la mimolette française ou ''boule de Lille''. Ce fromage à pâte pressée, mi-dure à dure, et à croûte dure et cassante, peut se déguster à 4 stades d'affinage différents. Jeune, après 3 mois, demi-vieux, au bout de 6 à 8 mois ou vieux au terme de 12 à 14 mois et enfin extra-vieux, après 20 à 22 mois... Sa croûte naturelle brossée régulièrement et tapée au maillet de bois, prend une couleur citronnée à orangée, provenant de l'emploi d'un colorant naturel : le rocou.



Pouilly fumé



Une appellation à conseiller à ceux qui aiment conjuguer fraîcheur et vivacité du sauvignon.
Le pouilly-fumé est plus sec et pierre-à-fusil que son voisin de Sancerre qui lui fait face sur la rive gauche de la Loire.
Une appellation à conseiller à ceux qui aiment conjuguer fraîcheur et vivacité du sauvignon.

En fait de Pouilly, il y a 2 appellations. Le pouilly-sur-loire presque symbolique avec une trentaine d'hectares qui recourt au chasselas. Ce raisin de table était celui que l’on expédiait vers les halles de Paris à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, la culture du chasselas sur place et donc du pouilly-sur-loire est en quasi disparition. De cet âge d'or du chasselas, il demeure encore ces maisons de vignerons au milieu des vignes, témoignage de cette époque où l'on préparaient les cageots de belles grappes pour les "Parigots".
Il n’en va pas de même du sauvignon destiné au pouilly-fumé. Même si les trente glorieuses n'ont pas porté chance à ce dernier... À partir des années soixante, ont succédé des annus horribilis alternant gel ou grêles. Du coup, peu à peu le vignoble s’est retrouvé délaissé par des jeunes qui trouvaient facilement du travail dans les usines alentours. La réputation du vin en a souffert. Il devint à l'époque plus difficile à vendre. Heureusement des vignerons tenaces ont tenu bon. Et depuis une quinzaine d’années, le pouilly-fumé est reparti en flèche avec de très bon résultat à l’export. Ce qui explique qu’on ne le trouve pas forcément dans tous les bistrots.
On notera enfin sur le plan historique que le pouilly fumé est une parfaite illustration du vignoble monastique type. Né à l’origine d’un domaine gallo-romain, il a connu un formidable essor grâce au travail des bénédictins qui l’ont repris plus tard.

À siroter pour lui-même, surtout par un bel après-midi de fin d'été, voire de l'été indien. Il s'accordera aussi avec un poisson d'eau douce grillé ou un plat de poulet.
Cépage : 100% Sauvignon, ce vin doit être servi frais, entre 10 et 12°c.
Il s'harmonise à merveille avec les préparations culinaires les plus raffinées de poissons ou de viandes blanches. - 2010.