Gougères à la mimolette
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Dans les verres, un pouilly fumé
Ingrédients pour 4 convives
25 d d'eau
2 pincées de sel
100 g de beurre + 10 g
150 g de farine
4 œufs
150 g de mimolette - râpée
Indications de préparation
Préparer la pâte à choux dans une casserole pouvant contenir toute la préparation, faire chauffer l'eau, le sel et le beurre coupé en morceaux sur feu moyen pour que le beurre soit fondu quand l'eau arrivera à ébullition.
Hors du feu, ajouter la farine d'un seul coup, mélanger vigoureusement à la cuillère en bois jusqu'à obtenir une pâte homogène.
Remettre sur feu doux, puis travaillez la pâte jusqu'à ce qu'elle se détache des parois lorsqu'on secoue la casserole.
Sur feu doux, ajouter les 4 œufs 1 par 1 en travaillant la pâte entre chaque œuf avant d'ajouter le suivant.
Ajouter 100 g de mimolette. Mélanger bien.
Préchauffer le four Th. 5 - 150°C.
Sur la plaque du four beurrée, déposer des petits tas de pâte à l'aide de 2 cuillères à café.
Les saupoudrer du reste de mimolette.
Glisser au four et laisser cuire jusqu'à ce que les choux soient gonflés et dorés.
Servir chaud, tiède voire froid pour l'apéritif ou en entrée...
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La mimolette française fut créée sous Colbert au
XVIIe, suite à l'Interdiction d’importation de fromages étrangers en
France. Connue aussi sous le nom de ''Vieux Lille'', à saveur de
noisette, elle se présente sous la forme d’une boule rouge.
Jeune, sa consistance est souple, mais vieillie, elle devient ferme
et friable. Le nom de mimolette est issu de ''mi-mou : mi-mol''.
Alors que les Hollandais pensent avoir inventé la mimolette, les français du Nord, eux, considèrent qu'il s'agit d'un fromage bien français. De fait, la mimolette hollandaise est assez éloignée de la mimolette française ou ''boule de Lille''. Ce fromage à pâte pressée, mi-dure à dure, et à croûte dure et cassante, peut se déguster à 4 stades d'affinage différents. Jeune, après 3 mois, demi-vieux, au bout de 6 à 8 mois ou vieux au terme de 12 à 14 mois et enfin extra-vieux, après 20 à 22 mois... Sa croûte naturelle brossée régulièrement et tapée au maillet de bois, prend une couleur citronnée à orangée, provenant de l'emploi d'un colorant naturel : le rocou.
Une appellation à conseiller à ceux qui aiment
conjuguer fraîcheur et vivacité du sauvignon.
Le pouilly-fumé est
plus sec et pierre-à-fusil que son voisin de Sancerre qui lui fait
face sur la rive gauche de la Loire.
Une appellation à conseiller à ceux qui aiment conjuguer fraîcheur
et vivacité du sauvignon.
En fait de Pouilly, il y a 2 appellations. Le
pouilly-sur-loire presque symbolique avec une trentaine d'hectares
qui recourt au chasselas. Ce raisin de table était celui que l’on
expédiait vers les halles de Paris à la fin du XIXe siècle.
Aujourd’hui, la culture du chasselas sur place et donc du
pouilly-sur-loire est en quasi disparition. De cet âge d'or du
chasselas, il demeure encore ces maisons de vignerons au milieu des
vignes, témoignage de cette époque où l'on préparaient les cageots
de belles grappes pour les "Parigots".
Il n’en va pas de même du sauvignon destiné au pouilly-fumé. Même si
les trente glorieuses n'ont pas porté chance à ce dernier... À
partir des années soixante, ont succédé des annus horribilis
alternant gel ou grêles. Du coup, peu à peu le vignoble s’est
retrouvé délaissé par des jeunes qui trouvaient facilement du
travail dans les usines alentours. La réputation du vin en a
souffert. Il devint à l'époque plus difficile à vendre. Heureusement
des vignerons tenaces ont tenu bon. Et depuis une quinzaine
d’années, le pouilly-fumé est reparti en flèche avec de très bon
résultat à l’export. Ce qui explique qu’on ne le trouve pas
forcément dans tous les bistrots.
On notera enfin sur le plan historique que le pouilly fumé est une
parfaite illustration du vignoble monastique type. Né à l’origine
d’un domaine gallo-romain, il a connu un formidable essor grâce au
travail des bénédictins qui l’ont repris plus tard.
À siroter pour lui-même, surtout par un bel après-midi de fin d'été,
voire de l'été indien. Il s'accordera aussi avec un poisson d'eau douce
grillé ou un plat de poulet.
Cépage : 100% Sauvignon, ce vin doit être servi frais, entre 10 et
12°c.
Il s'harmonise à merveille avec les
préparations culinaires les plus raffinées de poissons ou de viandes
blanches. - 2010.