Gougères bourguignonnes
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Dans les verres, un bourgogne rouge, un Clos de Vougeot ou encore un
vin blanc aligoté...
Ingrédients pour ± 30 choux
25 cl d'eau
90 g de beurre - froid et coupé en morceaux
150 g de comté ou beaufort
150 g de farine
4 œufs + 1 jaune
60 g de gruyère - râpé
Sel & Poivre
Indications de préparation
Beurrer et fariner légèrement 2 tôles à pâtisserie.
Verser 25 cl d’eau dans une casserole.
Ajouter le beurre et le sel. Chauffer sur feu vif en remuant de
temps en temps.
Dès que le mélange commence à bouillir, retirer la casserole du
feu.
Ajouter la farine d’un seul coup et mélanger
énergiquement jusqu’à l’obtention d’une consistance homogène.
La
préparation doit se décoller des parois de la casserole.
Remettre celle-ci sur feu doux et continuer à travailler la pâte pendant 1 ou 2 min pour la dessécher. Poivrer.
Verser rapidement le contenu de la casserole dans le bol d’un mixeur équiper d’une spatule souple.
Incorporer les 4 œufs et le jaune
progressivement, ainsi que les 125 g de comté râpé.
La pâte
devra avoir la consistance d’une mayonnaise épaisse.
Verser la pâte dans une poche à douille d’ 1 cm ou à l’aide d’une cuillère à café, réaliser des tas de 5 cm, espacés de 5 cm ou collés si l’on veut obtenir une couronne.
Poudrer les choux avec le gruyère râpé ou parsemer de petits dés - 60 g.
CUISSON à four chaud, à mi-hauteur, Th 5/6 - 170°c, pendant 20 à 25 min. Les choux doivent être bien dorés.
Éviter d'ouvrir le four pendant la cuisson !
Décoller les choux de la plaque et placer sur une grille. Servir chaud ou à T° ambiante.
Clos de Vougeot |
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Chevaliers |
Fleuron du vignoble bourguignon, le Clos de Vougeot fut constitué, au XIIe siècle, par les bons moines de Cîteaux. |
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Les terres du Clos de Vougeot, assemblées à partir de dons de riches seigneurs et d'achats faits par l'Abbaye, furent ceintes d'un mur qui délimite encore de nos jours cette prestigieuse appellation... |
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La Confrérie des Chevaliers du Taste-vin
s'y installe en 1945. Renaissance de certaines confréries
bachiques des XVIIe & XVIIIe siècles tombées dans l'oubli,
elle est destinée à contrer la mévente des vins de Bourgogne
consécutive à la crise mondiale d'Après guerre. |
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Fromage presque millénaire, né des pâturages jurassien, le Comté existait déjà en fruitière au XIIIe siècle! Il est toujours fabriqué en fruitières (Au même titre que le bois, le fromage est un fruit de la montagne) selon les méthodes traditionnelles. Colorant, conservateur et additif sont interdits. Une meule de Comté peut peser jusqu'à 50 kg! Cousin du gruyère - on l’appelle d’ailleurs gruyère de Comté, ce fromage franc-comtois à pâte pressée et cuite, à croûte épaisse, est protégé par une AOC depuis 1952.
Son aire de fabrication est vaste: Doubs, Jura, Haute-Saône, ainsi que les communes limitrophes de l’Ain, de la Côte-d’Or, de la Haute-Marne, des Vosges, de Saône-et-Loire et du territoire de Belfort.
Si bien qu’il existe 2 comtés de saveur très différente : celui de montagne et celui de plaine, produit avec un lait lui aussi très différent.
Sec et gras, astringent et onctueux, le ''vin
jaune'' déroute par ses arômes de noix, d'épices et sa persistance
en fin de bouche. Associé au Comté, il semble canalisé, maîtrisé et
se confond avec lui - Servir à 14-15°c.
Sinon tenter des accords
régionaux : vins blancs secs et parfumés du Jura ou de Bourgogne :
Arbois, l'étoile, mâcon.
Original, essayer un Xérès ou montilla-morilles
qui présentent de curieuses ressemblances avec le vin jaune!
La pâte à choux doit sa spécificité au fait qu'on
réhydrate en ajoutant les œufs 1 à 1,
une pâte préalablement desséchée, à base de farine passée au feu. Un
goût neutre, gonflant bien au four, bref un support idéal pour
des fourrages à la crème pâtissière ou au beurre.
On doit son invention à Popelini, cuisinier de la reine Catherine de
Médicis, au milieu du XVIe siècle, en 1540 si l'on veut être précis.
Popelini mit au point cette pâte dont il faisait déjà de petits
choux pas très réguliers, qu'on appelait alors des "poupelins".
On les dressait à la cuillère sur une plaque allant au four et qu'on
fourrait de gelée de fruits après cuisson.
Frit à l'huile, ces petits "poupelins" ont donné, plus tard,
naissance aux "pets-de-nonne".
Le mode de préparation de cette pâte lui a longtemps donné le nom de
"pâte à chaud", devenu pâte à choux plus tardivement - Rien à voir
avec de petits choux...
Au XVIIIe siècle, Avice en modifia légèrement la recette. La pâte à choux contemporaine fut mise au point par, une fois de +, le grand Carème - ex apprenti d'Avice, comme par hasard.
C'est lui qui eut l'idée de fourrer de crème pâtissière ou de crème
chantilly les petits choux afin d'en faire des croque-en-bouches.
Précédemment, les croque-en-bouches étaient des fruits juste passés
dans un caramel chaud.
Carême est également le créateur des profiteroles, mais là on
s'égare...