Pommes de terre
à la crème truffée
Faussement rustique et vraiment délicieux
Ingrédients pour 2 convives
4 petites pommes de terre
2 cuillères à café de gros sel marin
1/4 botte de cerfeuil
1/4 botte de ciboulette
25 g de beurre - pas trop froid
15 g de beurre truffé
Sel & poivre
30 g de crème fraîche
1 cuillère à café de truffe conservée dans l'huile d'olive et taillée en lamelles
Indications de préparation
Bien laver et brosser les pommes de terre.
Les poser chacune dans 1 feuille d'aluminium et les saupoudrer
d'un peu de gros sel.
Fermer les papillotes et enfourner les pommes de terre au second niveau à partir du bas dans le four préchauffé à 200°c (chaleur tournante 180°c), cuire pendant ± 1 heure.
Laver et bien secouer le cerfeuil et la ciboulette.
Effeuiller le cerfeuil et hacher menu les feuilles.
Couper la ciboulette en fines rondelles.
Travailler au batteur le beurre, le beurre
truffé, le sel et le poivre jusqu'à ce que le mélange
blanchisse.
Ajouter la crème fraîche et les herbes, puis
réserver au frais.
Sortir les pommes de terre du tour et ouvrir les papillotes.
Entailler les pommes de terre en croix et, à l'aide de papier absorbant, appuyer latéralement pour qu'elles s'ouvrent au sommet.
Remplir de crème à la truffe.
Répartir les lamelles de truffe dessus et servir avec une salade fraîche.
Beurre de truffe
• 250 g de Beurre
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La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude...
Les
écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster.
Sur le continent, on raconte plutôt que
ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, à un
couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux.
C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et
pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine,
pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en
portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans
la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents
de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre.
Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de
terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin
d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme
de terre devint une denrée de base en France. Une réussite !
Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux:
Légion d’honneur, un titre de Baron et une charge d'Inspecteur
général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la
principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son
apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été
introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition
du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le
départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la 4e grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.