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 White Lady - 1923 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir survécu à la première guerre mondiale, en tant qu'engagé à la Royal Navy Air Service, Harry Mac Elhone devint barman en Angleterre en 1919 au Ciro's Club de Londres, l'endroit le plus branché de toute l'Europe des noctambules.
Il y inventa le "White Lady", un Cocktail à succès mais qui ne convenait pas complètement à Harry.
En 1921 il vint travailler comme simple barman au "New York Bar" à Paris, aux côtés de Ferdinand Petiot (alias "Pete").
Le 8 février 1923, le jour de la naissance de son fils Andrew (alias Andy), il acheta le "New York Bar", le rebaptisant:
"Harry's New York Bar", réalisant ainsi le même jour ses 2 rêves, avoir son bar et un enfant.
Il en profita pour libérer ses instincts de mixologiste et modifia sa propre recette du "White Lady", remplaçant la crème de menthe par du gin et modifiant les doses pour 1/3 de Gin, 1/3 de Cointreau et 1/3 de jus de Citrons.
Cette association peut paraître étrange, mais le résultat fut  étonnant et finalement très équilibré.
Le "White Lady" est enfin d'une qualité et d'un équilibre parfaits... le Cocktail fait fureur.
Il en profite pour créer une variante, aussi aboutie et équilibrée en remplaçant le gin par du cognac. Harry baptisa ce cocktail "Side Car", en hommage à son ancien capitaine de la première guerre mondiale, qui se déplaçait toujours en side.
Le Cocktail rencontra un énorme succès en France, l'équilibre des ingrédients est parfait. Le Cocktail fut introduit à Londres au "Buck's Club" par le célèbre barman Par Mac Garry.
Hyper créatif, il composa, toujours avec brio, plusieurs Cocktails afin de marquer les grandes occasions : le 25 juin 1945, jour de la fondation de l'ONU, il inventa le "U.N."
En 1953, lors du couronnement de la Reine d'Angleterre, il créa le "Coronation Cocktail", et quelques autres.
Le 3 juin 1958, fin de l'aventure, Harry décède d'une crise cardiaque.
Son fils Andy Mac Elhone reprit l'établissement et créa en 1960 le "Blue Lagoon" comme étant une boisson de couple qui se boit à deux.
Harry désirait que tout le monde se plût chez lui et déborda d'imagination pour faire de la publicité et inventer des plaisanteries pour ses clients. En 1924, il fit paraître dans le "Herald Tribune" un petit encadré stipulant "Just tell the taxi driver: 'SANK ROO DEO NOO' and get ready for the worst."
Cette phrase était censée permettre à tout anglophone débarquant à Paris de se faire comprendre d'un chauffeur de taxi : le 5 rue daunou - adresse du Harry's à Paris.
Le Harry's Bar devint un bar incontournable (c'est encore le cas de nos jours) très fréquenté par des américains, des personnalités, des politiques, des écrivains et des artistes... - 2008.



Side-car
Remplacer le gin par du Cognac

Troïka
Remplacer le gin par de la vodka à raison de 5/10. Ajouter 3/10 de Cointreau et 2/10 de jus de citron vert.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 1 cocktail

  • 6/10 de gin

  • 3/10 de Cointreau

  • 1/10 de jus de citron vert

  • 1 torsade de zeste de citron vert

Indications de préparation

  • Remplir un shaker à moitié de glaçons.

  • Verser le gin, le Cointreau et le jus de citron vert dans le shaker.

  • Frapper puis passer dans un verre à cocktail.

  • Décore avec la torsade de zeste de citron vert.

  • Servir illico!











A shooter is an alcoholic mixed drink that contains between 25 ml and 100 ml of two or more spirits.




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croquettes de camembert
Couper 2 camemberts en cubes. Les passer successivement dans de la farine, de l'œuf battu et de la chapelure.
Faire frire dans un bain d'huile.
Egoutter sur du papier absorbant et Servir avec le cocktail.

Croquettes de camembert au pain d'épice
Faire griller des tranches de pain d'épice puis les mixer finement.
Couper 2 camemberts en cubes. Les passer successivement dans de la farine, de l'œuf battu et le pain d'épice réduit en chapelure.
Faire frire dans un bain d'huile.
Egoutter sur du papier absorbant et Servir avec le cocktail.

 

"White Lady" is a common name in Great Britain for a female ghost, sometimes that of a nun. In popular medieval legend, a White Lady is fabled to appear by day as well as by night in a house in which a family member is soon to die. According to The Nuttall Encyclopaedia, these spirits were regarded as the ghosts of deceased ancestresses.

 

Lorsque l’on prépare les cocktails directement dans le verre, verser toujours les alcools les moins forts en premier, sauf indication contraire.
Utiliser de la glace préparée en gros cubes, que ce soit pour agiter ou pour servir.

Les cocktails doivent être servis glacés. Placer les verres vides dans le réfrigérateur ou dans le freezer 1 h avant de servir.
Ne pas oublier que les cocktails, s’ils doivent être bons, doivent aussi être agréables à l’œil. Décorer avec des cerises à cocktail qui sont le plus souvent au marasquin, des olives farcies, des tranches de fruits frais, des brins de menthe, et des oignons à cocktail : petits oignons au vinaigre blanc.
Utiliser des oranges et des citrons non traités.

Afin d’améliorer encore la présentation de vos cocktails, givrer les verres : passer le bord des verres dans du jus de citron, puis les retourner sur une soucoupe contenant du sucre ou du sel fin pour les cocktails à base de tequila.
1 trait correspond généralement à  3 à 5 gouttes de liquide

 

 

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Le gin

 

On attribue souvent au médecin Franciscus Sylvius un breuvage apparu aux Pays-Bas au XIVe siècle sous le nom de Genever : le genièvre, réalisé à base de grains et de baies de genévrier qui lui procurent son arôme particulier.
La production de genièvre trouve aussi ses origines en Italie au XVème siècle, où le genièvre était utilisé comme plante médicinale.
Cette utilisation s’est développée en Hollande au début du XVIIème siècle, où la version alcoolisée du genièvre était vendue dans les pharmacies.
Les historiens de l'alimentation et de la boisson considèrent que la distillation du genièvre par les Hollandais constitue la genèse de l'ère des alcools forts, les "eaux de vie" en Europe.
Les hollandais à l'époque revendaient de l'alcool pur ou du mauvais vin portugais coupé à l'alcool pur de genièvre  aux Anglais.
Les soldats anglais basés en Hollande découvrent le genièvre lors de la Guerre de 30 ans (1618 - 1648).
Cette boisson alcoolisée locale à base de genévrier leur étant servie avant la bataille d’où l’expression anglaise “Dutch courage”.
À leur retour de la guerre, ils ramènent le genièvre avec eux.
En 1688, le monarque hollandais Guillaume d’Orange accède au trône anglais: le genièvre devient la boisson en vogue à la cour.
Les premières distilleries anglaises apparaissent à Londres à la fin du XVIIe siècle et produisent un alcool proche du Genever qui est baptisé "Gin" et s'internationalise rapidement.
En 1730, dans certains quartiers de Londres, et en particulier à St Giles autour d’Oxford Circus, 1 foyer sur 3 produit et vend du gin, une version populaire du genièvre perçue comme l’alcool du pauvre.
L’annuaire du Commerce de la City de Londres, de Westminster et de Lambeth répertorie 40 distilleries de gin et de malt, en 1794, 90% de la production de gin émanant de Londres.
Grâce à l’invention d’un nouvel alambic à débit continu en 1832, les distillateurs sont en mesure de créer un alcool beaucoup plus pur, qui leur permet de limiter l’ajout en sucre.
Un nouveau type de gin plus aromatique apparaît alors sous le nom de "sec londonien", par opposition au gin sucré.
La saveur du gin ordinaire est devenu aujourd'hui celle d'un alcool très sec, ce qui fait qu'on le boit rarement pur et qu'on le retrouve surtout dans la composition de nombreux cocktails quand il n'est pas déjà commercialisé dans une version aromatisée .



Le cointreau

 

Liqueur française aux oranges. C’est un curaçao ou triple sec. Au milieu du XIXe siècle, Édouard Cointreau, fils d’un producteur de liqueurs d’Angers, se rendit pour affaires dans la colonie hollandaise de Curaçao.
Il y découvrit une orange amère dont le parfum lui parut prometteur et fit expédié une grosse quantité de zestes séchés à Angers… Plus tard afin d’éviter la confusion avec les contrefaçons, la famille Cointreau donna son propre nom à sa liqueur.
Il fit vite le bonheur des amateurs de liqueurs cristallines et de cocktails de toutes sortes. Profitant de son implantation à Angers, pas très loin du port de Nantes, le Cointreau remonta la Loire afin de s'exporter rapidement.

 

 

Aujourd'hui, 80% de la production part pour l'étranger. La formule de fabrication demeure secrète. On sait seulement que cette excellente liqueur est à base d'écorces d'oranges amères et d'oranges douces séchées. La bouteille carrée de couleur ambrée est présente dans tous les bars du Monde, et la liqueur est utilisée dans de nombreuses spécialités pâtissières...