Fondue vigneronne
au vin rouge
Une fondue vigneronne au bœuf, dans du vin chaud.
Une recette hivernale, conviviale et étonnante...
Le plus étonnant, reste le bouillon de fin de fondue, entre vin
chaud & pot au feu.
Pour longues soirées d'hiver... un heureux compromis entre fondue
chinoise - au bouillon - et fondue bourguignonne - à l'huile.
Le vin cuit reste plus digeste que l'huile...
Dans les verres,
le même type de vin qu'utilisé pour la fondue
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Ingrédients pour 4 convives
1 litre de vin rouge: bourgogne voire bordeaux par ex.
1 oignon - haché grossièrement
1 Échalote - hachée grossièrement
1 gousse d'ail - hachée grossièrement
1 cuillère à soupe de thym séché
1 feuille de laurier
Sel & poivre
800 g de
filet de bœuf en cubes -
Rumsteck
Sauce au vin rouge
2 jaunes d'œufs
6 cl de vin rouge
1 Échalote - pelée et hachée
1 cuillère à café de moutarde de Dijon
1 pincée de sel & 1 pincée de poivre
17,5 cl d'huile végétale
Indications de préparation
Couper la viande en dés de 2 x 2 cm.
Dans le caquelon, préparer le bouillon en
mélangeant le vin rouge, l'oignon, l'échalote, l'ail, le thym et
le laurier.
Saler et poivrer.
Pour la sauce au vin rouge, dans un grand
bol, mettre les jaunes d'œufs, le vin, l'échalote, la moutarde,
le sel et le poivre.
Faire monter en versant l'huile, petit à
petit, jusqu'à obtenir la consistance d'une mayonnaise.
Placer le caquelon sur le réchaud, au centre de la table.
Chaque convive pique un morceau de viande et le fait cuire dans le bouillon porté à ébullition.
Déguster avec la sauce au vin rouge.
Le "final" optionnel :
Une fois le dernier morceaux de viande avalé,
présenter à chaque convive un joli bol contenant 1 jaune d'œuf et du
persil.
Verser alors une louche du bouillon restant dans chaque bol, puis un
peu de riz cuit. Mélanger et déguster !
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Penser aux jeunes enfants et à leur enthousiasme pour jouer avec le vin brûlant ! |
Apparition des dictons
culinaires
La figure
montre les précisions recueillies dans 348 livres de cuisine
français, publiés entre 1310 et aujourd’hui, en fonction de
la robustesse ainsi calculée de différentes recettes. |
La découverte d'un mets nouveau fait plus pour le genre humain que la découverte d'une étoile.
Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.
Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ''ascolonia cepa'', ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.
Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.
Depuis l’Égypte antique, l’ail est apprécié pour ses vertus médicinales : il entrait déjà dans la composition de 22 des 800 potions décrites dans le Codex Ebers, un papyrus rédigé 1550 ans avant notre ère.
Remède universel à l'époque de Ramses II. Les bâtisseurs de pyramides recevaient 1 gousse d'ail par jour pour ses propriétés toniques...
Autrefois, à Draguignan, ses gousses étaient rôties sur les feux de la Saint-Jean allumés dans toute la ville, avant d’être ensuite partagées entre tous les habitants.