Gésiers confits en salade
Cette recette est courante dans la région de Brive, où l'on apprécie
autant qu'en Dordogne la cuisine des volailles grasses et des
confits.
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Dans les verres,
un côte-roannaise
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Ingrédients pour 4/5 convives
10 gésiers confits
2 Œufs
1 Salade verte : scarole ou laitue
Huile de maïs
Huile de noix
Vinaigre de vin vieux
2 grandes tranches de pain de campagne
1 grosse tomate
1 pincée de persil - ciselé
Sel & poivre
Indications de préparation
Placer le bocal ou la boîte de gésiers ouverte dans une casserole à demi pleine d'eau et faire fondre la graisse de conservation au bain-marie.
Égoutter les gésiers dégagés de leur graisse
et les éponger délicatement.
Couper le cartilage éventuel et retailler les gésiers en 2 ou 3.
Réserver à température ambiante.
Cuire les 2 œufs à l'eau bouillante salée pendant 10 min, les égoutter, les rafraîchir et les écaler.
Effeuiller et laver la salade, essorer les feuilles.
Préparer une vinaigrette avec 3 cuillères à soupe d'huile de maïs, 2 cuillères à soupe d'huile de noix et 1 cuillère à soupe de vinaigre, du sel et du poivre.
Assaisonner la salade dans un saladier, réserver.
Couper les tranches de pain en petits dés et
les faire rissoler dans une poêle avec 1 cuillère de graisse des
gésiers.
Les égoutter.
Couper la tomate en rondelles fines.
Couper les 2 œufs en quartiers ou en rondelles.
Par ailleurs, faire chauffer les gésiers dans la poêle.
Répartir la salade assaisonnée dans des
assiettes de service.
Garnir avec les croûtons de pain, les œufs et
les rondelles de tomate.
Ajouter les gésiers au dernier moment.
Mettre 1 filet de vinaigre dans la poêle et déglacer rapidement sur feu vif.
Arroser les assiettes de ce jus, ajouter le persil ciselé et servir aussitôt.
Originaires d'Orient, la noix, et l'huile qu'on en extrait, étaient
déjà utilisées par les Grecs au IVe
siècle avant J.-C. Fin IVe
siècle, les Romains vulgarisèrent la culture du noyer dans l'Empire.
Sa dénomination: Jovis glans, noix de Jupiter, indique
assez l'estime qu'on lui accorde. Dans le Paris des XIIe
et XIIIe siècles, bon
marché, l'huile de noix étaient utilisée au fond des cours, tant
pour les fritures et salades que pour remplir les lampes à brûler...
La culture du noyer se développera en France au XIXe
siècle, principalement dans 2 régions : le Périgord et le Dauphiné.
Mais dans ces régions de production, c'est toujours par faute de
moyens qu'elle était encore, au début du XIXe siècle, le quotidien
des paysans. L'huile de noix, le plus souvent déconsidérée, n'est
devenue un condiment élégant que depuis ± 20 ans. 2 raisons
restreignent l'utilisation de cette huile dorée et fruitée :
Conservation : Au frais et à l'abri de la lumière au réfrigérateur
par ex.
L'huile de noix
- Elle ne supporte pas la chaleur
ou difficilement... - Elle vieillit mal car elle a tendance à rancir
- 3 grains de gros sel dans la bouteille permettent cependant une
meilleure conservation.
Si les fritures lui sont interdites, elle accompagne à merveille
salades & crudités, apportant richesse & caractère. L'huile de noix
est destinée à l'assaisonnement. Parfaite avec des endives, une
salade au bleu ou aux gésiers, voire un carpaccio de cèpes crus. En
mince filet, elle rehausse la délicatesse des poissons blancs et
fait merveille sur les légumes tièdes tels que les fonds
d'artichauts, brocolis ou asperges...
Elle apporte aussi une saveur inimitable dans certaines pâtisseries
tels que : cakes salés ou sucrés, gâteaux... Attention ! Son goût
prononcé réclame de la modération. Elle vole rapidement la vedette
au produit qu'elle accompagne.